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Renault : l’enregistrement sidérant de la mise à pied d’un cadre accusé d’espionnage

Comment Renault s’est débarrassé de ses cadres accusés d’espionnage industriel pour le compte de la Chine. L’entretien de mise à pied d’un des trois cadres de Renault (Matthieu Tenenbaum), est tout bonnement hallucinant. Il a été enregistré, et l’Express l’a mis en ligne. L’entretien est mené par Christian Husson (directeur juridique de Renault). 

 

NOUS SAVONS ! 

 

L’Express résume l’enregistrement de la façon suivantes : Christian Husson le somme d’avouer et de démissionner sans faire de bruit, sous réserve de graves poursuites pénales. Il apprend qu’il doit quitter l’entreprise le jour même et vider son bureau "sans souhaiter les voeux à ses collègues". Tenenbaum, sonné par ces fausses accusations, ne sait pas qu’en plus, la direction de Renault enregistre cette conversation. Elle est même suivie en direct par d’autres responsables de l’entreprise. Une séance qui fait rétrospectivement froid dans le dos. (Lire l’article)

 

Tags : Entreprises Ethique Etonnant




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13 réactions à cet article    


  • 5 votes
    Yakaa Yakaa 13 avril 2011 11:43

    ça s’appelle du harcèlement moral et de la menace non ?


    • 4 votes
      Talion 13 avril 2011 12:03

      Non... C’est juste du chantage...


    • 4 votes
      Yakaa Yakaa 13 avril 2011 12:33

      En effet c’est plus simple et plus juste d’appeler ça du chantage !


    • 5 votes
      tchoo 13 avril 2011 11:51

      Il est quoi Husson ?
      Directeur juridique chez Renault ?

      Mon dieu !....................................


      • 6 votes
        Talion 13 avril 2011 12:01

        Le plus surprenant c’est qu’il ait accepté de réintégrer l’entreprise après ça...

        Moi personnellement je les aurais fait cracher un maximum avant de demander à mon avocat de faire sauter la clause de non-concurrence de mon contrat et de me barrer en Chine histoire de les faire bien chier.

        En tout cas, cet enregistrement enfonce le clou (du cercueil ?).


        • 6 votes
          extralucide 13 avril 2011 13:28

          Révolution et guillotine, la seule solution qui tienne la route.


          • 4 votes
            Flamm Flamm 13 avril 2011 13:56

            Tout part en couille dans ce pays,après le divorce Nissan-Renault,c’est la fin pour la Régie à coup sûr...


            • 3 votes
              Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 13 avril 2011 17:57

              Husson devait vraiment avoir des éléments qui le poussaient à croire avec certitude à la culpabilité de son cadre. 


              Compte tenu de cette erreur de base, son comportement est logique et pas spécialement inhumain. 

              Son erreur est d’avoir cru de mauvais informateurs. "Nous savons" répète-t-il (comme un con, il faut bien le dire). 

              Enregistrement passionnant à écouter ! 

              • 3 votes
                steph75 steph75 13 avril 2011 23:01

                il a été viré au moins ce con de juriste ?


                • 1 vote
                  Le poulpe entartré 14 avril 2011 15:54

                  Non, bien sur que non !

                  Cet ignoble personnage fait toujours partie de l’effectif avec son portable, sa bagnole de fonction et ses stocks options. Comment se fait il qu’un tocard pareil se soit retrouvé à la tête d’un service stratégique de l’entreprise ? Incapable d’avancer quoi que ce soit comme élément à défaut d’argument NOUS SAVONS ! Pas étonnant que la boîte se vautre commercialement, que le nom des voitures Renault soit assimilé à du bas de gamme, voire pire, à de la camelote. Les concurrents nombreux n’ont jamais pu imaginer que c’était le binz à ce point, dans cette entreprise. Le cadre licencié n’a pas eu le réflexe de faire de l’humour (c’est compréhensible) et d’avouer qu’il avait vendu la future Renault de l’après pétrole, aux chinois, celle avec des pédales.


                • 2 votes
                  arnaud74 13 avril 2011 23:11

                  Il est très laid ce Christian Husson, qui se présente pompeusement comme un "compliance officer", plutot que directeur juridique. Alors il faut apprendre à vérifier ses infos avant de lancer de fausses accusations, des blagues idiotes sur le commissaire moulin, sur fond de rires niais, et de "nous savons, nous savons, nous savons" qui rappelle des heures sombres de l’histoire de France...Nous entreprises sont elles truffées d’hideux personnages, sortis de séries TV ? 


                  • 1 vote
                    Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 14 avril 2011 11:58

                    Dommage qu’on n’ait pas les enregistrements des excuses, faites dans le même bureau. 


                    - Vous savez que vous allez devoir me payer de lourdes indemnités, mon vieux Christian ?

                    - Oui, nous savons, nous savons...

                    • vote
                      Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 14 avril 2011 12:00

                      Au fait, celui qui a livré les bandes d’enregistrement de cet entretien a-t-il été poursuivi par le service juridique de Renault ?



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