Sur la planète, des gens meurent sans cesse. Au moment où j’écris ces lignes, des gens sont en train d’expirer un peu partout dans le monde ; moi-même, l’état de mes artères ne laisse rien présager de bon.
Mais il me semble qu’il y a beaucoup plus grave : des gens souffrent du froid sur les trottoirs des grandes villes. Beaucoup en meurent ou meurent de faim, en particulier dans l’hémisphère sud.
Des gens meurent également des guerres orchestrées par les marchands de canons ou par des pays ou communautés génocidaires. L’allemagne a eu ses nazis, l’Espagne a eu le franquisme, la France son Rwanda et ses colonies, la Belgique son Congo, la Russie ses goulags, la CIA...la liste serait trop longue. Bref, nul n’a les mains propres.
Personnellement, je préférerais de loin voir et entendre les médias s’intéresser et consacrer leur temps d’antenne consacré à l’info, à s’attaquer aux causes de ces conflits, à la dénonciation de ceux qui en profitent, à analyser les causes de l’immonde et abyssale disparité entre les revenus des plus riches et des plus démunis à l’échelle planétaire ; je préférerais de loin voir les journalistes retrouver le sens des valeurs, celui des priorités.
Johnny mourra un jour, c’est inévitable...comme nous tous. Mais il aura bien vécu ; il aura fait un job qu’il aime et aura vécu en privilégié de ce système toute sa vie. Et pour ses fans, il subsistera une oeuvre bien remplie et des souvenirs.
Par contre, les jeunes, les enfants qui crèvent à chaque instant d’ une répartition des revenus scandaleusement inéquitables, ceux-là n’ont pas fait leur chemin.
Qui proposera un autre ordre économico-financier, qui proposera juste, pour commencer, des solutions afin que des jeunes pour qui il n’est pas l’heure de mourir, puissent survivre juste encore un peu ?
Guillon en scandalise beaucoup ; personnellement, je trouve que l’humour de l’excès ne fait que rétablir un équilibre par rapport à d’autres excès innommables....qui ceux-là n’ont aucune chance de nous faire rire.