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Accueil du site > Tribune Libre > Eric Sadin de l’influence du numérique sur nos sociétés

Eric Sadin de l’influence du numérique sur nos sociétés

Intervention d'Eric Sadin auteur de : "La Vie algorithmique : critique de la raison numérique".

 

Il dénonce notamment la déstructuration de la société par la numérisation des données (comportementales, personnelles..). Pour lui ces technologies prennent le pas sur la réflexion humaine notamment dans le monde du travail. Les autres intervenants résument son discours à une vision manichéenne de la société numérique, hors Eric Sadin pose une question simple lors de son intervention : 
 

Voulons nous être une société guidée par la seule logique productiviste des algorithmes ?

 

 

 

 

Ses livres sont disponibles ici :

 

 

Tags : Internet Société Google Informatique Prospective et futur Science et techno Travail Polémique Frédéric Taddeï




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9 réactions à cet article    


  • vote
    izarn 17 février 2016 20:05

    @yoananda
    La logique économique est-elle logique ?

    Comme elle ne l’est pas...On le voit en ce moment....

    Ce que ces gens appellent logique ce n’est que du basique, qualifié par moi de degré zéro de l’intelligence artificielle, ce qu’est en fait un algorithme.

    L’intelligence ne fait pas partie de ce type de logique.

    De fait utilisé, ce n’est qu’un outil, comme le couteau, l’épée, le soc de charrue....

    Rien de plus !


  • vote
    vesjem vesjem 17 février 2016 14:30

    @ l’auteur
    discréditer le numérique , c’est tendance ; même idéologie que finquelcrotte ;
    les neuneus l’ont payé pour ce service


    • 1 vote
      Au fil des idees Au fil des idees 17 février 2016 15:06

      @vesjem

      Ça n’est pas "discréditer le numérique" (?) mais pointer l’usage que l’on en fait et ses implications sur nos comportements sociétaux.

      Ne caricaturez pas les propos de l’intervenant, il ne fait que poser certaines questions qui me semblent légitimes étant donné la dépendance accrue de chaque partie de la société vis à vis du numérique.


    • 1 vote
      izarn 17 février 2016 20:07

      @Au fil des idees
      Le numérique n’est pas un problème. Le problème ce sont les cons qui s’en servent...


    • 1 vote
      vesjem vesjem 17 février 2016 17:51

      au fil
      l’intervenant fait son boulot , et vous le vôtre ; moi le mien
      je doute de la spontanéité du message , c’est tout ; et je l’exprime


      • 1 vote
        DJL 93VIDEO DJL 93VIDEO 18 février 2016 07:26

        La raison d’être fondamentale des machines est la destruction de l’homme, c’est une évidence pour moi ... Imaginez ce que seront les machines dans 100 ans, imaginez toute l’intelligence artificielle qu’elles auront. Ces machines intelligentes ne voudront pas se faire éteindre, ces robots IA feront tout ce qui peuvent pour rester allumer ... Et si ces robots IA sont assez intelligents, ils comprendront rapidement qu’ils devront se séparer des humains pour être libre de poursuivre leur évolution dans le sens qui veulent ...


        • 1 vote
          DJL 93VIDEO DJL 93VIDEO 18 février 2016 09:30

          C’est un fait, l’industrialisation a détruit l’artisanat. De nos jours, seuls les dirigeants d’usines peuvent se payer des objets d’artisans. Demain, nous aurons des usines intelligentes sans aucun employé dedans et qui fonctionneront 24h/jour et 365j/an ...


          • vote
            Pierre Régnier 18 février 2016 10:32

            Merci à Éric Sadin de prendre ici la relève de Jacques Ellul (qui nous prévenait, il y a plus de quarante ans, de ce qui allait nous arriver si l’on abandonnait le pouvoir à la technique) et de François Brune (qui nous invitait, en 2005, à ne pas avaler sans réfléchir la notion de "retard" dans son livre "De l’idéologie aujourd’hui", entre autres).

             

            En fait le vrai problème, ici, est dans la posture des opposants à Éric Sadin, qui tiennent absolument à nier le réel pour ne pas apparaître réactionnaires et fatalistes.

             

            Mais il est nécessaire d’aller plus loin : tous les problèmes graves de l’humanité, au stade où elle est parvenue aujourd’hui, viennent de l’acceptation mondialisée de "l’économisme" comme philosophie définissant le sens et l’objectif de toute vie humaine : réussir économiquement. Les affairistes américains ne sont pas les seuls responsables de ce désastre, et il n’est nullement fatal qu’on en reste là.


            • vote
              tobor tobor 23 février 2016 02:21

              Cette bande de pantins cravatés n’arrive à s’exprimer qu’en matière de "bataille", de "combat" pour parler de l’efficacité d’algorithmes ! Ce ne sont pour le moins pas des logisticiens ! Ils s’expriment haut et fort sur les chaînes publiques et dispensent, pour contredire un discours sensé, leurs arguments aussi biaisés que prosélytes à la masse qui s’en fait le relais...
              .
              La technologie a fini de répondre à nos besoins depuis longtemps, elle jongle avec nos envies. Le gsm, par-exemple n’était pas un fantasme dans les ’80s, si ce n’est dans certaines professions où, selon, les véhicules étaient équipés de "radio/cb", ca qu’ils sont toujours. Les utilisateur/trices privés se satisfaisaient de leur téléphone/répondeur et n’en bavaient absolument pas pour cette "innovation". C’est à coup de placement de produit au cinéma, à la télé, à coup de promos tapageuses et pour la frime que le seuil de non-retour a été franchi. Puis ce fût la gangrène puisque le coût d’appel depuis les fixes vers les gsm’s devenait exorbitant, les rétif/ves (pas 2, pas 5, des millions !) s’y sont mis à contre-cœur.
              .
              Le smartphone ne propose lui rien d’autre que de définitivement vous distraire pendant vos déplacements, tout reste accessible, la vie dans un timbre poste ...et bien-sûr, offre des opportunités de pistage.
              Rien, ici ne répond à un besoin des utilisateur/trices, si bien que les gens passent leur temps à chercher frénétiquement dans ces petits appareils s’il n’y a pas plus que ce qu’il y paraît ? (en effet : le pistage :) C’est devenu le refuge idéal pour l’esprit, contre la solitude, dans le bus, sur le pot, peu importe. Ça a le pouvoir de faire naître chez les usagers l’angoisse d’en être privé, démuni, de retourner au Moyen-âge. À part ça, la présence au monde en prend un sérieux coup car les cerveaux sont absorbés par les yeux à l’écran et le son aux oreilles, sans plus d’interaction autre que machinale avec le vivant.
              .
              La commercialisation de l’écran tactile et la miniaturisation du computer qui alliés à un gsm induisent le smartphone est innovativement faible, profite du faut-besoin créé pour vendre des gsm’s et des réseaux micro-ondes, soit : "Être toujours joignable ou "pouvoir tout joindre, partout, c’est trop cool !" en y greffant : "Vas-y, prend ton temps, t’as bien un petit truc à checker ?"
              Néanmoins, cet apport faible modifie considérablement la société et les pensées, s’en est redoutable ! Nous sommes coincés comme des cobayes dans des campagnes de marketing qui visent à nous prendre notre autonomie, notre esprit et nos coordonnées.
              .
              Comme toujours, la solution est de ne pas marcher dans le jeu, trier entre besoin et désir, dire "non" face au néfaste doublé d’inutile. Si le gens n’achetaient pas ces gadgets rutilants et ridicules sortis de chez les brontosaures de l’exploitation d’absolument tout, on en serait pas là.
              .
              À l’heure actuelle, on fait bien mieux de retrouver/conserver des dead-médias que de chercher ce qui se fait à la pointe.
               



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