Et si l’argent n’avait pas d’importance ?
L'auteur et philosophe Allan Watts, nous donne un petit conseil sur la manière de faire notre vie et de trouver le bonheur : « Oubliez l'argent ».
Alan Wilson Watts (6 janvier 1915 — 16 novembre 1973) est l’un des pères de la contre-culture en Amérique. Philosophe, écrivain, conférencier et expert en religion comparée, il est l’auteur de vingt-cinq livres et de nombreux articles traitant de sujets comme l’identité individuelle, la véritable nature des choses, la conscience et la recherche du bonheur.
Tags : Société Education Enfance Enseignement
16 réactions à cet article
-
Est ce que la question fondamentale n’ est pas plutôt de quoi ai je besoin à la place de qu’ est ce que je désire ? Parce qu’ après tout on peut désirer des milliards de dollards mais en a-ton besoin ? Les désirs sont insatiables mais pas les besoins ... le capitalisme est le système du désir.
-
Ha ça vous embête cette idée que l’argent est inutile !
Votre déviation du sujet en "besoin" plutôt que "désir" est une vaine tentative de noyer le poisson car sans désir, pas de besoin secondaires (culture et autres). Donc différencier besoin et désir c’est mal connaître la nature humaine.
.
Pourquoi vouloir des milliards de dollars ? Parce que certains esprits malades croient qu’ils vont pouvoir mieux assurer leur survie ainsi.
.
Les désirs sont insatiables ?
Faux. Enfin... Là encore il y a déviance par une généralisation abusive.
Le désir isolé peut être satisfait sans aucun problème.
(dans le monde monétiste (capitaliste et communiste), il suffit de "payer" pour le satisfaire.)
Mais lorsque le sujet (l’humain) a des valeurs dominantes (formées par la publicité) qui lui disent que le bonheur est "toujours ailleurs, toujours plus fort, toujours plus haut" (ceci pour continuer à acheter et ainsi faire tourner la machine), alors il oriente sa vie vers cette fuite en avant vers nulle part.
De même, les personnes qui souffrent de problèmes psychologiques, auront toujours cette idée que "l’herbe est plus vert dans le champs du voisin". (et là, ça ne dépend plus du système dans lequel on vit, c’est "mental". Même si, sans le frein de la monnaie, la personne aurait plus facilement aux soins...)
.
" le capitalisme est le système du désir " parfaitement exact,
comme expliqué plus haut, sans désir, l’envie d’acheter se limite à l’essentiel et ne suffit pas à "la croissance".
.
Mais le communisme qui bride l’envie et les désirs parce que certains savent mieux où est le bonheur des autres... N’est pas non plus une solution. Car il ne suffit pas de décréter "soit heureux" pour l’être. -
1. D’abord , ne pas confondre l’ argent tel que le documentaire en parle ici et la monnaie.
2. Je ne suis pas communiste.3. Oui , je différencie un besoin ( ce qui est nécessaire ) ,et le désir ( tendance qui s’accompagne de la représentation du but à atteindre et souvent d’une volonté de mettre en œuvre des moyens d’atteindre ce but considéré comme une source de satisfaction ).4. Les désirs ne sont jamais satisfait,la satisfaction d’ un désir isolé conduit à la recherche de la satisfaction d’ un autre désir. Je crois en tous cas , je ne détient pas la vérité. Mais en tous cas ça renvoie aux philosophes de l’antiquité et aux débat entre stoïciens et épicurien dont j’ ai une notion très limitée.Ce n’est pas un débat entre communiste et capitaliste , néanmoins la course effrénée illimitée à la satisfaction des désirs me fait penser à la course effrénée du capitaliste vers l’accumulation illimitée du capital avec tout ce que cela implique : croissance infinie et autres ;Pour qu’on se mettent d’ accord je pense que nos désir devraient se limiter à la satisfaction de nos besoins , ce qui leur donneraient une frontière nette. -
"Pour qu’on se mettent d’ accord je pense que nos désir devraient se limiter à la satisfaction de nos besoins , ce qui leur donneraient une frontière nette."
.
Vous admettez donc que "besoins et désirs" sont intimement liés et qu’il est difficile de séparer un besoin d’un désir...
Dans le doute, je suis retourné voir le dico :besoin n. m. 1. Sensation qui porte les êtres vivants à certains actes qui leur sont ou leur paraissent nécessaires. .../...
5. ECON (Surtout plur.) État de privation susceptible de donner lieu à une activité de production et d’échange. ¶ Manque de ressources. Besoin de trésorerie, de fonds de roulement.
© Hachette Multimédia / Hachette Livre, 1999
.
et
.
désir n. m. 1. « Tendance qui a pris conscience d’elle-même » (Spinoza) ; tendance particulière à vouloir obtenir qqch pour satisfaire un besoin, une envie. Formuler un désir. Modérer ses désirs. ¶ Désir de (+ inf.). Le désir de plaire. ¶ Désir de (+ subst.). Le désir d’enfant.
.../...
© Hachette Multimédia / Hachette Livre, 1999
.
La frontière plus "nette" dont vous parlez me semble tout de même très très floue et insolvable.
Il vaut peut-être mieux comprendre ses désirs ou besoins, plutôt que de les réprimer de force en mettant "des limites". Limites qui de toutes manières seront franchies, car c’est dans la nature humaine de repousser les limites dans un sentiment de survie mieux assurée.
.
La question fondamentale peut alors devenir : dans un système d’argent, est-ce que mes besoins et mes désirs sont miens ou ceux qui servent le système ? -
Je suis d’ accord il peut y avoir un débat sur l’ inter-connexion entre désir et besoin. Je n’ ai pas les connaissances pour aller plus avant dans cette discussion mais je pense que pour l’ approfondir , il faudrait connaitre la philosophie antique avec Platon , Épicure , Sénèque etc, ce qui n’ est pas mon cas.
Mais on voit que c’ est un sujet complexe et peut être que l’ une des causes profondes des déboires de notre monde se trouve dans cette philosophie et non dans le capitalisme, la monnaie ou que sais je. A creuser.Sur la compréhension de nos désir je suis d’ accord.Sur la question que tu poses " est-ce que mes besoins et mes désirs sont miens ou ceux qui servent le système ?" je ne pense pas que ce soit fondamental , je crois qu’ une question plus importante existe : Est ce que vivre pour satisfaire mes désirs me rend plus heureux ?Le système , c’ est nous qui le créons dans notre façon de donner un sens à la vie ...enfin je crois , ce n’ est que mon opinion, en même temps j’ y connais rien !En tous cas merci pour l’ échange " voter contre la monnaie" et merci pour le posteur de la vidéo , c’ est véritablement un sujet à creuser ! -
@Machiavel
La question posée est : Qu’est-ce que je désire FAIRE (et non pas qu’est-ce que je "désire" tout court).Je vous recommande ce livre : http://revolution-lente.coerrance.org/eloge-de-l-insecurite-alan-watts.php -
Oui. Moi je pose des questions en amont " est ce que la satisfaction des désirs conduit au bonheur " ? Ou alors "la maîtrise des désirs conduit elle au bonheur" ? Je ne sais pas mais je pense que c’ est fondamental de répondre à ces questions si on considère que notre but sur terre est d’ être heureux bien entendu.
-
-
"Oui. Moi je pose des questions en amont " est ce que la satisfaction des désirs conduit au bonheur " ? Ou alors "la maîtrise des désirs conduit elle au bonheur" ? "
La question en amont de votre question en amont est : Qui en vous désire ou souhaite maîtriser le désir ? Car le désir de contrôler ses désirs est encore un désir.Personnellement, je ne place pas le bonheur au sommet de tout, ce qui signifie que ce n’est pas la valeur au nom de laquelle je peux sacrifier les autres. Je recherche la liberté avant le bonheur (un bonheur sans liberté n’aurait aucun sens pour moi, alors que ma liberté peut être mélancolique). Et la liberté ne consiste évidemment pas à être l’esclave de ses désirs, ni bien sûr à être l’esclave du désir de contrôler ses désirs. La liberté suppose une compréhension du mécanisme de l’aliénation, et donc du fonctionnement de tout désir. il s’agit donc de voir ce qui désire en nous. Cette vision anéantit la dualité entre "satisfaire ses désirs" et "contrôler ses désirs", qui est une fausse alternative et une double impasse. -
T’as pas tout compris.
Si l’Argentine est ta passion plaque tout et va en Argentine.Voyager en touriste, c’est comme aller voir les putes. Y’a pas de passion. -
-
Si je quitte la France un jour, ce sera pour l’Argentine. J’aime tout dans ce pays et ces gens.
-
-
-
Malheureusement il faut bien bouffer et payer son loyer ! et pour ça il faut de temps en temps faire un boulot alimentaire qui nous fait suer !
-
L’argent ce n’est que des nombres, et les nombres ne s’arrêtent jamais, s’il te faut de l’argent pour être heureux alors ta quête du bonheur risque de n’être jamais satisfaite. Berhane Selassié, lumière de la sainte trinité.
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON
