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Le péril du conformisme et la difficulté de préserver ses propres convictions

Cette vidéo est un extrait du film "Le cercle des poètes disparu" où Monsieur Keating, un professeur non conformiste de poésie, joué par Robin Williams, fait un exercice pratique avec ses élèves, qui va leur permettre de voir et de toucher du doigt, physiquement, directement, la puissance du conformisme.

 

Si on analyse la situation, la question du conformisme se résume toujours à un problème d’image de soi auprès des autres, mais de notre point de vue, c’est-à-dire, au bout du compte, à un problème lié au défaut de la vanité.

 

Au départ, donc, il faut bannir toute peur, il faut avoir du courage, mais il ne s’agit pas non plus d’être original pour être original, ce qui serait encore de la vanité, mais dans le sens opposé au comportement grégaire confortable, non, il s’agit avant tout d’être soi-même, de faire ce que l’on croit juste, ce que l’on ressent en soi-même profondément. Le Bouddha nous éclaire intelligemment sur la question :

 

 “Ne vous laissez pas guider par des rapports, par la tradition ou par ce que vous avez entendu dire. 
 Ne vous laissez pas guider par l’autorité des textes religieux, ni par la simple logique... 
 Lorsque, par vous-mêmes, vous savez que certaines choses sont défavorables, fausses et mauvaises, alors renoncez-y... 
 Et lorsque, par vous-même, vous savez que certaines choses sont favorables et bonnes, alors acceptez-les et suivez les.
” 
Paroles du Bouddha, extraites de L’anguttaranikâya.

 

Une courte vidéo bien didactique. À voir !

 

Nota Bene : si vous n’avez jamais vu le film "Le cercle des poètes disparu", je vous recommande plus que vivement à le regarder, car c’est une petite perle, intelligente, bien réalisée, et profondément humaine.

 

© BlueMan
(Tous les articles signés sur AgoraVox.TV du pseudo BlueMan demeurent la propriété intellectuelle du Site de BlueMan - Reproduction interdite. Les lecteurs vidéos peuvent, en revanche, être utilisés librement.)

 

Tags : Société Spiritualité Philosophie




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19 réactions à cet article    


  • 1 vote
    juluch juluch 23 juillet 2013 13:15

    "Capitaine mon capitaine".....


    Bon film qui a bien marqué à l’époque.

    Ceci étant le conformisme, les traditions, font partie d’une culture.

    Le fait de marcher au pas, comme indiqué dans l’exemple, fait partie de la discipline à l’armée.

    Si on ne veut pas marcher en OS , se que je comprends, il faut pas aller dans l’armée.

    certains conformisme peuvent être lourds mais cela fait souvent parti d’une religion ou de traditions d’un pays ou d’une région.

    Ne pas se soumettre peut être considéré comme...."bizarre".

    Je prendrais l’exemple de ceux qui vivent le jour le jour au gré de leurs voyages : pas de domicile, pas de lois, je fais se que je veux.

    Ça peut être considéré et c’est considéré comme pas normal et même dangereux pour les siens.

    Un marginal sera vu comme un danger pour un village dans lequel il passe et je comprends cette méfiance.

    le conformisme est souvent une sécurité.......ceci étant à nous de l’utiliser et de le suivre.....à notre manière.  smiley

    Merci BlueMan pour ce partage.

    • 4 votes
      maQiavel machiavel1983 23 juillet 2013 13:31

      Pour moi, le conformisme est un passage obligé !

      Les interactions sociales, l’environnement exerce d’ une manière ou d’ une autre une pression sur nous, et cela commence par le langage dès le bas âge. Pour communiquer avec les autres, il faut se conformer aux codes linguistiques de son environnement !

      D’ ailleurs l’anticonformisme est lui-même une forme de conformisme, on le voit bien avec les post 68 tard pour qui il est interdit d’interdire et il est même interdit de ne pas faire ce qui est interdit pour reprendre Clouscard.

      Les conduites systématiquement contestataires finissent par secréter un nouveau système de la contestation auquel on se conforme. On le voit par exemples avec des groupes comme les punk, les Skins etc. qui pour échapper au conformisme vestimentaire se conforme à de nouveaux codes.

      Lutter contre le conformisme n’a pas de sens, on retombe très vite dans des nouvelles formes de conformisme, l’essentiel est de prendre conscience de cela, de l’assumer et de choisir le conformisme que l’on considère le plus adéquat !

      Ce n’est que mon opinion évidemment !


      • vote
        Castel 24 juillet 2013 10:33

        Nous sommes dans un monde de formes, d’ordre.
        S’il y a une révolution, elle va prendre une forme (notamment idéologique), son conformisme deviendra, peut-être, terreur.
        Quelqu’un qui s’inscrit dans le temps et les habitudes est forcément conformiste. A contrario, l’intelligence et le génie humain ne s’inscrivent pas ni dans le temps, ni dans les habitudes.
        Par conséquent, penser par soi-même, c’est naturellement lutter contre le conformisme.


      • vote
        maQiavel machiavel1983 24 juillet 2013 13:14

        Est il possible de penser par soi même ? Notre réflexion n’ est -t-elle pas forcément influencé par des déterminations extérieures ? 


      • vote
        Castel 24 juillet 2013 13:35

        Vous pensez que rien de nouveau peut sortir du crâne de l’être humain ?
        Les concepts sont déterminés par notre culture, mais ce qu’on en fait dépend de nous (ou de notre système corps/esprit)


      • vote
        Nora Inu Nora Inu 23 juillet 2013 13:38

        Blue man ,

         

        je vois que tu avais lu mon petit commentaire sous ton article précédent sur ce sujet ...

         

         ; )


        • vote
          BlueMan BlueMan 23 juillet 2013 13:46

          Oui... ;)


          Et figure toi que j’ai été recherché sur le Net le film en entier afin d’en avoir une version avec une bonne résolution,. J’ai ensuite j’ai extrait ce passage.

          Merci pour le lien. ;)

        • vote
          Nora Inu Nora Inu 23 juillet 2013 13:54

          De rien ; you are welcome ...

          Oups , le Royal baby born déteint sur moi ,

          :D


        • 5 votes
          Loki Loki 23 juillet 2013 14:09

          Conformité, barrières, normalité, routine, lassitude, provocation, imagination, émancipation....
          .
          La conformité est une forme restreinte de diplomatie sociale qui, (point de vue occidental et nos sociétés relativement strictes) permet de faire partie de la famille, du village, de la ville, du canton, de la région, de la nation (pays). Tout groupe requiert une forme de conformité puisque la cohésion d’un groupe repose sur un ensemble de règles, ou de lois, de codes, que ses membres acceptent de respecter afin de rester dans le groupe. 
          .
          Le conformisme d’un être peut se mesurer par rapport à sa personnalité, son charisme, son intellect, sa sensibilité émotionnelle, son audace, son imagination, son besoin de soumission, de complémentarité, ou de domination. Si comme dans la plupart des groupes il y a une hiérarchie et des rapports de force, il faut ajouter encore l’ambition de l’individu et à quel grade il aspire parvenir dans le cadre de ce même groupe.
          .
          Le pouvoir de restriction, de compromission du conformisme sera proportionnellement quantifiable au besoin que l’individu éprouve afin de vouloir ou de pouvoir rester membre de ce groupe ainsi qu’ à sa soif et désir d’appartenance à ce groupe. La résistance ou la vulnérabilité à la solitude peuvent entrer aussi en considération, dans le cas d’une volonté d’émancipation, d’attitude rebelle, ou tentatives provocatrices destinées à tester les limites du conformisme accepté au sein d’un groupe donné avant d’en être dégradé, disgracié, renié exclu, banni, réduit en esclavage ou carrément mis à mort....
          .
          Il est normal de constater au sein de l’humanité une majorité de "conformisés" pour de multiples raisons aisément identifiables et explicables, tout comme d’y observer une minorité de marginaux qui tentent de fuir les "conformisés" par des moyens multiples, l’esprit humain supporte mal d’être confiné dans un aquarium, tout comme les corps souffrent d’être enchaînés... Alors le conformisme, est ce un bien, un mal ? Aucun des deux j’imagine, tant que le conformisé se trouve conforme à la vision qu’il a de lui dans la glace et qu’il s’accomode de ce conformisme à lui plutôt que celui de son voisin qui lui est conforme au conformisme de ses yeux de voisin auprès desquels il trouve agréable de se conformer, tant que les deux conformismes entre voisins de palier, de chaise, de bureau n’entrent pas en conflit non conforme au conformisme en vigueur de leur immeuble respectif, je ne vois pas en quoi ce serait gênant et non conforme au respect en vigueur de l’établissement.
          .
          Mais je m’emporte, je m’égare, je me disperse, je me ventile, je m’éparpille, je me puzzlifie, je voulais juste dire que le cercle des poètes disparus était un beau film en fait...
          .
          Je nettoyais mon clavier... Et le texte est parti tout seul... 
          .
           smiley


          • vote
            juluch juluch 23 juillet 2013 14:26

            Excellent !!!  smiley


          • vote
            Nora Inu Nora Inu 23 juillet 2013 14:28

            Je nettoyais mon clavier... Et le texte est parti tout seul...

             

            Bilan : deux morts .

             

            Est-ce conforme ?


          • 4 votes
            Nora Inu Nora Inu 23 juillet 2013 14:31

          • 3 votes
            Elisa 23 juillet 2013 15:11

            @ Contrelabienpensance

            Ma remarque n’a également rien à voir avec l’article. C’est le lien sur votre blog qui m’a fait réagir. Votre article à propos de l’existence des races est un fieffé amas de sophismes.

            Je n’en retiendrai que deux :

            Prouver une réalité parce que sa désignation existe est aussi absurde qu’affirmer qu’une chimère existe sous prétexte que des poètes en ont parlé. De même, ce n’est pas parce qu’on brûlait les sorcières que celles-ci avaient objectivement les pouvoirs ou les particularités physiques qu’on leur prêtait.

            Vous dites que même si scientifiquement on ne peut prouver l’existence des races humaines, il faut les accepter sous prétexte que le concept est partagé par tous.
            Hé bien pourquoi alors ne pas continuer à croire à la génération spontanée, au géocentrisme qui ont si longtemps persisté après Pasteur et Copernic. Mais je sais fort bien que la question pour vous est avant tout de justifier par des arguments de nature les hiérarchies issues de l’histoire.

            Pourquoi a-t-on besoin de telles "inégalités" naturelles ?
            Pourquoi faut-il transformer en conformisme coupable la reconnaissance d’une égalité de droit sur fond de différences (naturelles ou acquises) ?

            Je livre ces questions à la réflexion de chacun.


            Remarque : dans le règne animal, on parle d’espèces différentes (groupes interféconds).
            Le concept de races animales n’est pas un concept de biologistes mais d’éleveur ou de sélectionneur. Ce sont d’ailleurs les espèces domestiquées depuis longtemps qu’on observe la multiplicité des races.

            On pourrait parler en toute rigueur de races humaines si on obtenait par voie de sélection des génomes distincts, bref si il existait des élevages d’humains !
             


          • 1 vote
            Têtedepioche Têtedepioche 23 juillet 2013 23:08

            par Elisa (xxx.xxx.xxx.154) 23 juillet 15:11
            Pourquoi a-t-on besoin de telles "inégalités" naturelles ?
            .
            Pour survivre tout simplement. Pour la science, pour l’histoire.
            Ces inégalités comme vous les appelez, sont en fait bien souvent des qualités intrinsèques dû à l’isolement de populations qui leurs ont permis de franchir les grandes étapes du temps.
            Je vais donc me permettre de reformuler ta question.
            Pourquoi devrait-on nier ces réalités biologiques sous prétextes qu’elles pourraient être employées dans un but inégalitaire ?
            J’ai bien ma petite idée là dessus (voir argument 6, 7, 8, 9, 10 du lien ci-dessous).
            Dans ce cas là nous nous interdisons de penser tout simplement.
            Non décidemment, la question n’est pas là.
            Si des réalités biologiques permettent de diviser l’humanité en plusieurs races
            , alors elles le permettent, au nom de la science, et peu importe ce que les autorités morales en disent. La science se veut objective, froide, le sentimentalisme n’a rien à faire dans ce genre de débat.
            .
            Extrait :
            .
            La définition biologique du terme "race" est la suivante : "subdivision d’une espèce qui hérite des caractéristiques la distinguant des autres populations de l’espèce. Au sens génétique une race est une population qui diffère dans l’incidence de certains gènes des autres populations, conséquence d’une isolation, le plus souvent géographique".
            .
            Feldman, Lewontin et King résument ainsi la situation dans un article du magazine Nature, daté de 2003 : "Contrairement à l’idée défendue depuis le milieu du XXe siècle, on peut définir scientifiquement des races dans l’espèce humaine. La connaissance du génome humain permet en effet de regrouper les personnes selon les zones géographiques d’où elles sont issues."
            .
            .
            Quelques arguments fallacieux :

            Il s’agit dans ce paragraphe d’examiner certains arguments fréquemment entendus mais qui se révèlent scientifiquement fallacieux.

            • 1. "Il n’existe pas de race humaine, car il n’existe pas de gène ou de lots de gènes spécifiques à une race."
            • Réponse : il y a une double erreur dans cette affirmation.

            Tout d’abord il est faux d’affirmer qu’il n’existe pas de gènes spécifiques à une race donnée. Le gène pour l’hybridation des yeux est présent chez les Asiatiques et absent chez les Européens par exemple. Cavali-Sforza montre que l’espèce humaine se divise en neuf clusters génétiques. Revenons à la définition biologique d’une race :

            "subdivision d’une espèce qui hérite des caractéristiques la distinguant des autres populations de l’espèce. Au sens génétique une race est une population qui diffère dans l’incidence de certains gènes des autres populations, conséquence d’une isolation, le plus souvent géographique".

            Donc pour que race il y ait, il faut une isolation géographique pendant un laps de temps suffisant pour qu’apparaissent des fréquences alléliques différentes. 

            .

            Bonne lecture.


          • 1 vote
            Elisa 24 juillet 2013 11:31

            @ tetedepioche

            On peut très bien écrire un long article bourré de sottises et totalement néo galtonien .
            Par ailleurs ce "chef d’oeuvre" nest assorti ni de son auteur ni d’aucune référence.

            Autant dire la parole d’un courageux anonyme a peu de chance de convaincre quiconque d’un peu rationnel.

            Je ne vous remercie pas de m’avoir fait ^perdre mon temps !


          • 1 vote
            Elisa 24 juillet 2013 14:43

            PS : aucune donnée scientifique actuelle ne permet de corréler la taille ou le poids du cerveau avec le degré d’intelligence.
            Toute la partie de l’article sur les noirs et les bushmen est un tissu d’inepties.


          • 1 vote
            Têtedepioche Têtedepioche 24 juillet 2013 23:17

            a Elisa,
            .
            Comment se fait-il qu’un enfant de 2 ans soit capable au premier coup d’oeil d’identifier telle ou telle race, chose élémentaire, alors que vous non ?
            Comment pouvez vous nier que les races possèdent des gênes différents, des particularismes propres à leurs évolutions qui ont fait que ces populations sont aujourd’hui ce qu’elles sont ?
            Pourquoi dans un débat qui se veut scientifique, faites vous intervenir l’égalitarisme en premier lieu ?
            Qu’est ce que l’égalitarisme, qui est une idéologie, a t-il à voir avec la science ?
            Au risque de me répéter, une idéologie n’a pas à interférer avec la science, ça n’a strictement rien à voir et n’a pas à entrer dans ce genre de débat.
            Votre bien-pensance vous empêche d’être objective et vous aveugle.
            Vous savez pertinemment que les races existent, mais votre logique droit-de-l’hommiste vous prive de penser par vous même. On est bien dans le domaine de la croyance, de l’idéologie.
            .
            Le problème, et je pense que vous vous en doutez, c’est qu’il y a un consensus des scientifiques sur la question raciale, au nom des sacro-saints principes républicains, au nom de l’anti-racisme.
            .
            A ce titre, voilà ce que rapporte le consensus d’un groupe de recherche de scientifiques spécialisés dans le domaine (noter l’objectivité de la chose..., ça vaut son pesant d’or).
            .
            L’égalité des droits de tous les êtres humains est une revendication morale incontestable qui ne peut être remise en cause par les découvertes scientifiques (sic)
            Comme un engagement normatif, l’égalité est fondamentale à notre conception des droits de l’homme, et n’est pas sujette à débat. Le classement par catégories raciales et ethniques a, à des moments particuliers de l’histoire, été utilisé pour plus idéologie raciste [ 12 ]. Compte tenu des inquiétudes que lier de nouvelles données génétiques et la race / ethnicité catégories peut promouvoir des idéologies racistes, nous insistons sur le fait qu’il n’y a aucune base scientifique pour toute réclamation que le modèle de la variation génétique humaine prend en charge hiérarchisés catégories de race ou d’origine ethnique. En outre, nous détestons toute utilisation de données génétiques pour renforcer l’idée de la différence entre les deux groupes afin de favoriser un groupe au détriment d’un autre.
            (notez le race/éthnie qui désigne bien la même chose).
            lien
            .
            .
            .
            .
            Tout est dit.
            Nous ne sommes plus dans le domaine de la science, mais dans celui de la pata-science...


          • 1 vote
            Piloun Piloun 23 juillet 2013 14:34

            Ce film est une magnifique propagande pour la gauche liberalo libertaire ayant pour religion le progrés et pour dogme le chacun pour sa gueule. Le parti du mouvement oeuvrant dans le "sens de l’histoire", c’est à dire dans celui de la mondialisation, où la jouissance individuelle passe avant le sort des peuple. Et bien sur les insupportables penchants "populistes" des classes inférieures(univers grouillant et "nauséabond" de beaufs, Bidochon, DesChiens et autres familles Groseille) constituent le seul danger susceptible de menacer les équilibres délicats et subtils de la société ouverte(et par la même occasion les privilèges si légitimes de cette minorité éclairée).


            • vote
              Loki Loki 23 juillet 2013 15:53

              Ha ben merde, moi qui croyais que c’était un film bon enfant dans le contexte universitaire américain de la fin des années 50, très agréable à regarder....
              .
              Me suis encore fait avoir par les maîtres hypnotiseurs du Sionistant.....
              .
               smiley



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