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Accueil du site > Tribune Libre > Le revenu de base en débat à l’émission "Ce soir ou jamais" - 18 Avril (...)

Le revenu de base en débat à l’émission "Ce soir ou jamais" - 18 Avril 2014

 

Cette vidéo est un extrait de l’émission " Ce soir ou jamais" de la chaîne nationale française où le revenu universel inconditionnel est abordé dans le cadre du thème de la soirée qui était "Faut-il supprimer le SMIC ?".

 

Ce qui est décevant, c’est de voir autant d’opposition et d’arguments débiles contre le revenu de base. Manifestement, nombre d’invités n’ont pas du tout creusé la question, et n’y connaissent absolument rien.

 

Quand à Baptiste Mylondo, l’unique défenseur de ce revenu inconditionnel, je trouve que pour un monsieur qui a écrit 2 livres sur le sujet, il le présente bien mal, et n’a aucune argumentation à opposer à ses détracteurs, si ce n’est des plaisanteries peu convaincantes qui, de surcroît, sont contre-productives, car faisant le jeu de ses adversaires.

 

Il serait temps que des organisations et des associations citoyennes élaborent sérieusement un projet de revenu de base avec une étude exhaustive de ses sources de financements possibles (en incluant les milliards détournés par la fraude fiscale et "l’optimisation fiscale" des entreprises et des nantis qui utilisent des paradis fiscaux ou des pays comme la Suisse), les apports pour les gens et l’économie que cela procure, et une liste d’arguments précis pour répondre aux objections récurrentes qui ne manqueront pas de se manifester.

 

Le revenu de base : une super idée qui permet à tous de mieux vivre, qui dynamise l’économie (les gens ne vont pas thésauriser cet agent, il vont le dépenser, et il va retourne aux entreprises et à l’État, principalement pour ce dernier, par la TVA et l’impôt sur les bénéfices), qui favorisera en plus l’augmentation de tous les bas salaires et notamment aussi, comme soulevé lors de l’émission, des emplois pénibles.

 

Nota Bene :

  • Pour obtenir une liste de vidéos sur le revenu de base, cliquez [ici].
  • Pour obtenir une liste de vidéos sur les salaires, cliquez [ici].
  • Pour obtenir une liste de vidéos sur les salariés, cliquez [ici].
  • Pour obtenir une liste de vidéos de Ce soir ou jamais, cliquez [ici].

 

Dans le cas où les liens ci-dessus seraient brisés, vous pouvez les retrouver ici : http://www.blueman.name/Des_Videos_Remarquables.php?NumVideo=7139

 

Tags : Economie Télévision Citoyenneté Finances Finance




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29 réactions à cet article    


  • 3 votes
    gerfaut 29 avril 2014 11:43

    Il va falloir vous y faire, nôtre revenu va baisser. Quand on produit moins de richesses, qu’ on est endetté, et qu’ il y a tant d’ assistés, on va avoir moins d’ argent.


    Au lieu de croire des sornettes, il vaut mieux anticiper la chose. Et s’ organiser. On ne peut plus vivre à crédit. L’ Etat ne peut plus s’ endetter pour aller chercher des points de croissance artificiels.

    • 7 votes
      1871-paris 29 avril 2014 12:01

      Ou tu as vu que la richesse produite avait baissé dans ce pays ? ha depuis l’année derniere ....

      sur la dette, ta raison ont peu plus s’endetter arretons d’emprunter au banque privée !!! revenons au Trésor financer par la banque PUBLIC de france !!!! ou mieux une BCE Publique et non privée comme la FED !


    • 5 votes
      Nazman Nums 29 avril 2014 12:40

      Gerfaut t’es à l’ouest. Soit idiot utile, soit collabo...


    • 4 votes
      la mouche du coche 29 avril 2014 13:24

      Le revenu de base est très mal présenté parce que le système souhaite le discréditer. C’est voulu et c’est réussi.


    • 5 votes
      ffi 29 avril 2014 15:02

      Je suis à la fois d’accord et pas d’accord avec Gerfaut.
       
      Croire que l’on peut allouer des ressources aux gens en leur laissant le choix de l’oisiveté ou non, en leur laissant le choix de définir par eux-même ce qu’ils estiment créateur de richesse pour la société, cela ne peut pas fonctionner, parce que, factuellement, ce n’est pas l’individu qui peut définir ce qui représente une richesse aux yeux de la société, c’est la société elle-même qui se le définit.
       
      En revanche, puisque la société définit ce qu’est la richesse, je crois que le travail doit être d’une certaine manière organisé politiquement. Un travail destructeur pour la société doit pouvoir être interdit par la loi. Un travail qui construit la société doit pouvoir être rendu rémunérateur. C’est l’organisation du travail qui permet de faire progresser la société.
       
      Le travail est le levier de l’action politique par excellence. En effet, comment l’homme agit-il sur le monde, si ce n’est pas le travail ?
       
      Donc, cela ne me gêne pas personnellement que l’État s’endette si c’est pour faire travailler les gens dans une direction profitable à la société de demain. Il faut toujours en effet avancer de l’argent avant de commencer un travail (achat, investissement, salaires...etc), et donc mettre les gens au travail nécessite de l’Argent.
       
      Mais la condition pour que ceci soit praticable est que l’état ait sa souveraineté monétaire, car alors l’État ne les doit ses dettes qu’à lui-même et il peut donc en effacer l’ardoise du jour au lendemain, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui avec un État forcé de souscrire à des créanciers privés.


    • 2 votes
      funambule funambule 29 avril 2014 12:00

      d’accord avec vous Blueman, Baptiste Mylondo a très mal présenté cette idée (qui est presque toujours mal présentée, avec des demandes exagérées, irréalistes, et sans énoncer les multiples avantages que cela pourrait représenter) peut-être que Tadéi aurait pu l’aider un peu à reformuler, lui qui visiblement aime bien parler de cette idée régulièrement.


      • 2 votes
        funambule funambule 29 avril 2014 12:13

        D’ailleurs, si j’étais taquin, je dirais qu’il n’y a pas une façon idéale de présenter cette idée, tout dépend du temps que l’on a, et à qui l’on s’adresse.
        Votre argument d’utiliser l’argent détourné par la fraude fiscale pour la financer, par exemple, peut plaire à certaines personnes, mais ne me parait pas très bon parce qu’il a tendance à entériner l’idée que cette mesure est coûteuse, or, ce n’est pas nécessairement le cas, c’est d’abord un principe qu’il faut faire comprendre, même si pour cela, il faut donner l’exemple d’un revenu très faible pour commencer.
        Il faut expliquer que c’est un autre modèle de société, et la meilleure image serait la sécurité sociale pour tous (chose qui n’existe même pas, contrairement à ce que dit un locuteur dans l’émission, car elle est soumise à condition. Je ne parle même pas des complémentaires). Le revenu de base est la suite d’une sécurité sociale de base.
        Rendre les gens libres de leur choix de vie, de leur temps de travail, et arrêter le duo : subventions idiotes & taxes idiotes qui ne font que créer de l’insécurité et des injustices.


      • 7 votes
        Ozi Ozimandias 29 avril 2014 12:36

        Rien à voir avec l’époque actuelle, tant en terme de gains de productivité que de limitation des ressources...
        Aujourd’hui plusieurs questions se posent :
        Le travail se réduit-il aux activités dont on peut tirer une rémunération ?
        Celles-ci sont-elles les seules activités qui créent de la richesse ?
        .
        Au dela de ses bienfaits pour lutter efficacement contre la misère, le chômage, le problème des retraites, d’amorcer la légitime répartition des richesses, de regagner un temps précieux, mettre en place un revenu de base, c’est donner le choix à chaque individu de s’engager dans des activités auxquelles il donne du sens, et qui donc seront des activités productives de sens lorsqu’elles ne sont pas productives économiquement. C’est donc un puissant catalyseur, un formidable investissement dans de nouvelles activités, vectrices de richesse économique et sociale.


      • 2 votes
        ffi 29 avril 2014 14:40

        Je pense qu’il vaut mieux définir le travail comme une activité qui porte à rémunération. On ne peut pas considérer les loisirs, bénévolats, ou oeuvres de charité comme du travail, ce n’en est pas, ce sont des activités que l’on fait par don gratuit et c’est très bien ainsi.
         
        Sinon, c’est la porte ouverte aux petits malins qui songent à faire travailler des gens pour leur compte aux frais de la collectivité...


      • 3 votes
        Ozi Ozimandias 29 avril 2014 12:33

        La présentation de Baptiste Mylondo est effectivement pas terrible, c’est le gros problème de passer de l’écrit à l’oral, ce genre de prestation doit se travailler énormément.
        .
        Ce ne sont pourtant pas les arguments qui manquent en faveur du Revenu de Base, ni les différentes méthodes de financement...


        • 1 vote
          Voter Après la Monnaie Voter Après la Monnaie 29 avril 2014 15:09

          Et lorsque vous comprendrez que cette masse de monnaie nécessaire est d’une part non finançable (malgré la démagogie de dire : les paradis fiscaux, les paradis fiscaux !), et qu’en plus, si vous trouvez cette masse de monnaie, vous n’obtiendrez en retour que de l’inflation, donc aucun gain réel, et bien vous passerez enfin à l’étape suivant qui est de ne plus perdre son temps avec l’outil monnaie.
          .
          Rappel : le marteau est fait pour clouer, la roue pour tourner, et la monnaie, pour exclure.
          .
          PS/ si quelqu’un est intéressé par un débat filmé (comme ici) pour discuter sérieusement de la question, qu’il n’hésitez pas à nous contacter !


          • vote
            funambule funambule 30 avril 2014 09:58

            Moi, je suis intéressé par une photo de moi, avec Big Ben en arrière plan, vous pouvez m’arranger ça ?
            J’essaierai de prendre un air sérieux, mais je ne promets rien.


          • 1 vote
            Guit’z 29 avril 2014 17:56

            Les thinks tanks ultralibéraux anglosaxons reconnaissent, assez cyniquement d’ailleurs, que d’ici 20 ans, seulement 20% de la population, au meilleur des cas, sera nécessaire à la production des biens et services. Que faire de l’écrasant surnuméraire des "hommes en trop" ?

            Les ultralibéraux anglosaxons, pour qui le Capital est l’alpha et l’oméga de l’existence, se proposent tout de mettre en oeuvre le programme de l’inénarrable Zbigniew Brzezinski : le "titytainment" ; contraction de "tit", nichon, et de "entertainment", loisirs. Soit la mise en place d’un Etat Marchand Big Mother (et Big Brother aussi), dispensant du pain low cost et des jeux télévisés - le "cinéma sentant d’Aldous Huxley est une synthèse de cet hédonisme purement virtuel et ventral - à une plèbe d’hilotes obèses et abrutis.

            Les partisans d’un revenu minimum, souvent décroissants, se proposent eux, de redéfinir les termes d’une lutte sociale totalement aliénée à l’économisme axiologique de nos décideurs et autres techno-gestionnaires ; et même d’anticiper l’effondrement inévitable et potentiellement catastrophique de cet économisme oligarchique intrinsèquement nihiliste qui gouverne nos vies depuis deux siècles et qui demeure l’aberration la plus colossale de l’Histoire humaine, loin devant la religion au moins créatrice de Sens !

             :->


            • 1 vote
              Guit’z 29 avril 2014 18:35

              Une autre réflexion que m’inspire l’idée - à mon avis très souhaitable - de "revenu universel".
              Une telle réforme n’est réalisable que dans le cadre d’un Etat-Nation restaurant ses frontières humaines - c’est une idée protectionniste par nature, impliquant une certaine fermeture physique au monde. Dans le cas contraire, les Albanais et les Roumains, peut-être même les Grecs et les Espagnols, voire les Anglais et les Allemands (pour citer le cas de notre Europe sans frontières fort peu homogène en termes de niveaux de vie) ; sans parler des Algériens, des Maliens, des Philippins, des intouchables Indiens, des Brésiliens des favelas, tous les damnés de la terre afflueraient en masse e compromettraient l’équilibre du Système.
              Autrement dit, une telle idée implique de renoncer à l’utopie d’un monde absolument "ouvert" si chère à nos gens de gauche sur ce point d’accord avec les capitalistes qu’ils prétendent combattre...
              Or il me suffit d’écouter Clémentine Autain - qui porte bien son nom en dépit de sa vue basse - et tous ses amis bobos citoyens du monde, pour comprendre que ça aussi c’est demain la veille !

               :->


              • 1 vote
                Stof Stof 29 avril 2014 18:47

                Je pense que le niveau évoqué de 1200 € est bien trop généreux et pas du tout incitatif..
                Déjà, pour commencer, proposer un revenu équivalent au RSA. Ce qui clouerait le bec de tous ceux qui prétendent que celà incite à l’oisiveté (vu que ça remplacerait le RSA, donc ce ne serait pas pire). Et un bon bonus pour tous les autres.
                Il faudrait cependant quelques contreparties, comme, éventuellement, la fin du SMIC...
                Celà reviendrait aussi à supprimer les allocations familiales (déjà intégrées), les allocations chômages (mais aussi les cotisations...), les allocations logements et... les retraites (avec une légère majoration passé un certain âge) !
                Tout le reste serait d’ordre de cotisation et d’épargne privée. Ce qui en ferait une mesure relativement libérale tout en étant généreuse et protectrice, elle permettrait des économies structurelles et simplifierait le fonctionnement de l’administration.
                Le financement devrait largement provenir de la TVA pour revaloriser le travail et moins la consommation. Ainsi le Revenu de Base subventionnerait l’emploi au détriment de la consommation excessive.
                De toute façon il faudra bien trouver une solution au futur automatisé et hyper capitalisé qui approche. Sous peine d’une révolution bien plus destructrice.


                • vote
                  funambule funambule 30 avril 2014 10:09

                  En gros, vous avez dit l’essentiel du principe Sof
                  C’est bien ce principe que je trouve le plus prometteur.
                  Effectivement 1200 c’est trop.
                  Idéalement, cela devrait correspondre au montant déjà pratiqué pour l’AAH ou le minimum vieillesse (moins de 800).
                  Mais pour la mise en place, cela pourrait commencer bien plus bas.


                • 5 votes
                  zozoter 29 avril 2014 19:01

                  Un être humain a des besoins de base pour survivre : respirer, boire, manger, s’habiller et avoir un toit sur la tête pour contrer les aléas climatiques, de la sécurité physique, et aussi pour se projeter dans le futur.

                  Cela suffit à justifier un revenu de base inconditionnel.

                  La devise de la République Française trouvera une véritable signification/consistance grâce à cette seule mesure.

                  Liberté : ne plus avoir des chaînes vis-à-vis de son employeur

                  Égalité : un même montant pour tous

                  Fraternité : libéré de la concurrence entre nous, de nouvelles relations entre les membres de la société s’installeront. Quand on ne sait pas ce qu’on va mettre dans son assiette le soir, on a du mal à penser collectif.

                  Pour la mise en place d’un revenu de base, quelques pré-requis sont nécessaires.

                  1 - Un état souverain : Il faut donc sortir de l’union européenne. L’État doit être maître de sa monnaie, de son budget, de sa fiscalité...(voir François Asselineau)

                  2 - Le peuple doit avoir le pouvoir : c’est la définition même de la démocratie. Suite à la sortie de l’union européenne, la constitution française doit être purgée. Une constituante composée de citoyens désintéressés, tirés au sort doit écrire une constitution qui remet le citoyen au coeur des institutions. (voir Étienne Chouard)

                  La mise en place d’un revenu de base aura pour conséquence de remettre l’entreprise à sa place. L’entreprise a pour but de produire un bien ou un service au moindre coût pour le revendre le plus cher possible. La main d’oeuvre est un facteur de production au même titre que le capital et on l’oublie trop souvent l’énergie.

                  Le financement du revenu de base doit reprendre tous les revenus de redistribution actuels (logement, famille, emploi, handicap, retraite). Un nombre important de fonctionnaires n’aura plus d’utilité (plus de suivi pôle emploi). Les subventions versées aux associations caritatives (genre resto du coeur) ne seront plus utiles. La sortie de l’union européenne nous fera épargner quelques 21 millions d’euro. Les subventions pour le maintien ou la création d’emploi versées aux entreprises seront redirigées vers le financement du revenu de base.

                  Le revenu de base doit être mis en place dans un environnement sain : Les crédits seront interdits sauf pour l’achat/la construction/la rénovation de sa résidence principale.

                  La sécurité sociale sera l’unique intervenant pour le remboursement de soins. A l’heure actuelle, nous cotisons pour la sécu, puis pour une mutuelle/assurance santé. Lors de cette seconde cotisation, nous payons le complément pour aller jusqu’au 100 % mais aussi pour les locaux, personnels, informatiques, courriers...

                  Le revenu de base est écologique (c’est très tendance) : L’arrêt des contrôles administratifs sera une économie en : papiers, encre.

                  L’aménagement du territoire sera touché aussi : l’installation de son domicile ne sera plus fonction de son emploi, un rééquilibrage entre toutes les régions aura lieu naturellement.


                  • 1 vote
                    ffi 29 avril 2014 19:59

                    Un être humain a des besoins de base pour survivre : respirer, boire, manger, s’habiller et avoir un toit sur la tête pour contrer les aléas climatiques, de la sécurité physique, et aussi pour se projeter dans le futur.
                     
                    Il ne suffit pas qu’un homme ait des besoins à satisfaire pour qu’ils soient automatiquement assouvis. Cette satisfaction n’est possible que s’il travaille, car c’est justement son travail qui permet de produire le nécessaire à la satisfaction de ses besoins.
                     
                    Prétendre autre chose, c’est de l’utopie. Réaliser cette utopie mènerait à l’injustice, à la ruine, et à l’impossibilité de satisfaire les besoins.
                     
                    Soyez un peu réalistes quand-même...


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                    zozoter 29 avril 2014 20:45

                    Je n’interdis à personne de travailler. Par contre, il faut avoir la possibilité de choisir son travail, une activité qui plait et dans de bonnes conditions financières et matérielles.

                    Ce n’est plus le cas actuellement. La productivité a tellement augmenté que le plein emploi n’existera plus. Donc il faut que ceux qui n’ont pas d’emploi puissent vivre dignement.

                  • vote
                    ffi 29 avril 2014 21:04

                    Le plaisir vient en général avec l’habitude.
                     
                    Mais choisir un travail qui plaît n’est pas toujours possible, puisque la société n’a pas forcément besoin de ce qui te plaît de faire. Les productions qui se pérennisent sont celles qui correspondent à des besoins effectifs, mais ces besoins effectifs, ce n’est pas l’individu dans son coin qui en décide...
                     
                    Cela dit, c’est clair que chacun devrait avoir un travail qui soit rémunérateur et c’est quelque chose qui doit s’organiser par une répartition correcte du travail.
                     
                    Je ne vois pas en quoi l’augmentation de la productivité devrait interdire le plein-emploi. Ce qui interdit le plein-emploi, c’est la concurrence. La concurrence économique, c’est le darwinisme appliqué à la politique : les politiques autorisent 15% de gens laissés sans travail et sans revenus, donc sans capacité d’éduquer convenablement une progéniture qui sera ainsi mise au rebut à la génération suivante.


                  • vote
                    ffi 29 avril 2014 22:43

                    De toute façon, tu comprends bien que, puisque l’homme a des nécessités pour l’entretien de son corps physique, il faut bien une obligation qui soit le reflet de cette nécessité dans l’organisation sociale : c’est le travail.
                     
                    Sinon, c’est qu’il y a un sophisme quelque part... On ne peut pas avoir des nécessités sans que cela se traduise en obligation quelque part...


                  • vote
                    funambule funambule 30 avril 2014 10:22

                    très drôle opposition entre ffi et zozoter :
                    tous les deux vous justifiez des points de vue contradictoire.
                    Perso, je pensais comme zozoter : puisque ce sont des besoins, on ne les considère pas comme faisant partie d’un libre choix, et dans tous les cas, on les assouvit
                    Mais l’argument de ffi est intéressant (je n’y avais jamais pensé, pas mon logiciel) : "puisque ce sont des besoins, on doit avoir une obligation en face".

                    Une différence de vue anthropologique qui détermine la façon qu’ont les gens de droite et les gens de gauche de considérer l’individu, et la société.
                    Droite et Gauche existe donc bel et bien.
                    Vos argumentation en miroir le démontre très bien.


                  • vote
                    ffi 30 avril 2014 11:25

                    J’étais de gauche avant de ne plus prendre mes désirs avant des réalités. C’est bien cela le marqueur de la pensée de gauche : l’utopie, l’idéalisme, l’irréalisme. Ce n’est pas l’aspiration à la justice sociale, qui n’est pas une propriété de la gauche. La justice sociale est désirable, mais elle ne peut pas être le fruit d’une pensée sans justesse.
                     
                    Puisqu’on a des besoins, cela implique des obligations. C’est logique.
                     
                    On ne peut pas poser en principe que l’homme a des besoins et des nécessités, ce qui est vrai, pour en déduire que l’homme n’aurait jamais aucune obligation.


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                    zozoter 30 avril 2014 11:55

                     Il y a surtout ceux qui ont un travail et ceux qui n’en ont pas.

                    J’ai testé le système formation professionnelle (30 milliards d’€) pour adulte et pôle emploi.

                    FORMATION PROFESSIONNELLE

                    Nous payons des organismes de formation dont certains formateurs ont écrit leurs cours un jour et ne prennent même pas le temps de mettre à jour les chiffres, les noms des organismes (et pourtant qu’est qu’on aime bien changer les sigles).

                    Autre exemple : la région investit dans une nouvelle formation pour adulte (BTS en un an). Alors que toute les annonces demandent des BAC+3 à BAC+5 dans des domaines spécialisés comme le tourisme ou le patrimoine.

                    PÔLE EMPLOI

                    Le conseiller Pôle Emploi passe 20 secondes sur un CV avec cette formation avant de le mettre de côté. Il n’ose pas le mettre à la poubelle devant moi.

                    Il y a 20 ans, vous aviez 5 jours pour actualiser votre situation. Aujourd’hui, vous avez 20 jours et cela n’empêche pas que Pôle Emploi verse notamment des trop perçus liés aux activités partielles des chômeurs (300 millions d’indus fin janvier 2013).

                    Il y a surtout une injustice de traitement. Si vous avez la chance de tomber sur une conseillère qui a de l’ancienneté ou si vous avez une jeune en CDD. La première connait mieux l’usine à gaz qu’est pôle emploi et si elle a un doute elle osera se lever et demander à son chef.

                    Quant à savoir si les mois de formations comptent dans votre ancienneté pour avoir droits à des emplois aidés, vous aurez autant de réponses que d’interlocuteurs.

                    Des réformettes ne permettront pas la mise en place d’un système efficace et juste. Je suis pour repartir sur des bases saines. Un nouvel Attila en quelque sorte !


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                    ffi 30 avril 2014 12:34

                    Je ne peux qu’abonder dans ton sens sur ce point. Mais je ne peux guère en vouloir aux conseillers de pôle emploi. Quel pouvoir ont-il ? Ils peuvent demander de faire acte de candidature, mais ce ne sont jamais eux qui décident l’embauche... Pôle-emploi a été fondé sur des apparences, des faux-semblants...
                     
                    À l’origine, avec l’augmentation du chômage, qui est une faute politique puisque la constitution de 1948 affirme que chacun a le devoir de travailler et que chacun a le droit à un emploi, les politiciens (je crois qu’il y avait Chirac dans le lot), au lieu de faire en sorte qu’il y ait de l’emploi pour tous, ont mis en place un revenu de remplacement, l’Anpe et les Assédics.
                     
                    Ca fait déjà trop longtemps que dure cette histoire de chômage massif. Pôle emploi est une bureaucratie tout ce qu’il y a de plus caricaturale, et à mon goût assez écoeurante (comme toute bureaucratie). Il aboutit à mettre les chômeurs face à leur conseiller dans un rapport employé-patron (mais patron impuissant et employé désoeuvré qui gagne une misère...).
                     
                    Mettre en place un revenu de base aboutirait au même genre de dispositif, une gigantesque bureaucratie avec toute les tracasseries administratives qui vont avec. Il faut donc simplifier le truc. Qu’il y ait un revenu de remplacement : OK, pour les accidents de la vie. Mais la norme doit rester le travail, ce qui implique qu’il y ait du travail pour tous.
                     
                    Ce qui m’énerve particulièrement chez Pôle-emploi, c’est que les conseillers prennent les gens comme des gamins : "Qu’est que vous voudriez faire plus tard ?", demandent-ils. Et de promettre de fausses formations toutes en apparence... Moi je pense que les gens aimeraient plutôt qu’on leur dise "Voici ce qu’il est possible de faire, voilà où il y a de la demande, voilà où il y a du travail, voilà où vous pouvez vous rendre pour obtenir du travail".


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                    zozoter 30 avril 2014 14:13

                     "Mais la norme doit rester le travail, ce qui implique qu’il y ait du travail pour tous."

                    Il n’y aura plus de travail pour tous car la capacité physique d’un homme est infiniment inférieure à n’importe quelle machine. Une machine ne demande pas de salaire, d’augmentation, ne coûte pas de cotisations patronales et salariales. Dans un bilan, un chef d’entreprise a son attention fixé sur la masse salariale. Une variable d’ajustement qui n’est pas amortissable.
                    De plus, il est scandaleux de voir des métiers comme éboueurs existé encore alors qu’il existe des camions dotés d’un bras articulé pour vider les poubelles. Beaucoup de maladies professionnelles pourraient être évitées, ce qui pèse lourd sur le budget de la santé. Peut-être que la consommation d’antidépresseur baisserait..
                    Est-ce nous avons besoin de tous ces bibelots, ces vêtements pas chers fabriqués en Chine ?
                    Lisez le livre de Jacques Attali sur le nomadisme, changer nomadisme par précarité et vous verrez ce que veut l’oligarchie en place.

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                    ffi 30 avril 2014 15:33

                    Je ne vois aucune raison valide d’affirmer qu’une hausse de la productivité impliquerait l’absence de possibilité d’un travail pour tous.
                     
                    La hausse de productivité devrait se traduire en baisse des prix, et donc en l’accroissement de la quantité d’argent disponible au-delà des dépenses contraintes pour acheter d’autres produits, ce qui génère des occasions de travail.
                     
                    Le chômage actuel en France est plus sûrement la conséquence des tricheries sur le marché des taux de change qui rendent les produits importés artificiellement bas, ce qui se traduit, à cause de la concurrence sur les prix, en faillite des filières de production en France et donc en destructions d’emploi.
                     
                    Cette tricherie sur les taux de change, que l’on perçoit bien en considérant les Taux de change à parité de pouvoir d’achat, n’est au bénéfice que des sociétés d’import-export, les "nomades" d’Attali, qui vont acheter là où les monnaies sont sous-évaluée pour revendre là où les monnaies sont sur-évaluées. Cette technique de spéculation internationale est une astuce très ancienne : Venise l’employait déjà au XIVème siècle en profitant du différentiel des prix de l’Argent métal entre les deux rives de la Méditerranée.


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                    RogerMag.com RogerMag.com 30 avril 2014 00:03

                    Hahaha toujours aussi excellente cette idée !


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                      macadam92 30 avril 2014 19:12

                      le reve de cette diaspora commence a se mettre en place ,un salaire minimum ,a 400 euros !! on travaillera pour des clopinettes et la, abracadabra, les grosses boites reviendront comme par magie ils sont forts, pourquoi ? personnes n est la pour leur botter le c... imaginez des millions de travailleurs a l oeil, oh les enormes benefices pour cette diaspora !!



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