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Accueil du site > Tribune Libre > Le risque rend les gens responsables - Daniel Hannan

Le risque rend les gens responsables - Daniel Hannan

Si les gens sont encouragés à penser que quelqu’un d’autre se charge des risques pour eux, on les infantilise.
Si on donne
plus de responsabilité aux gens, ils se comportent avec plus de responsabilité.
Daniel Hannan :

 




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15 réactions à cet article    


  • 12 votes
    Nora Inu Nora Inu 2 avril 2014 08:59
    Variante :

    Si les banques sont encouragées à penser que quelqu’un d’autre se charge des risques pour elles, on les infantilise.
    Si on donne plus de responsabilité aux banques, elles se comportent avec plus de responsabilité.
     smiley ... smiley ... smiley ...

    C’est beau le libéralisme ...

    • 1 vote
      Erwanet Erwanet 2 avril 2014 09:36

      Quel rapport avec les banques ? C’est bien l’État obèse qui renfloue les banques, pas les libéraux qui d’ailleurs ont toujours été contre.


    • 7 votes
      Romios Romios 2 avril 2014 09:51

      Libéralisme économique : 

      « Je suis un libéral. La nouvelle réalité de demain, répétons-le, sera capitaliste. La vraie histoire du capitalisme ne commence que maintenant. Le socialisme n’a plus une chance de s’imposer. Il s’agit de choisir entre un passé presque mort et des possibilités illimitées d’avenir... Il faut abolir l’Etat collectiviste, tel que la guerre nous l’a transmis, par la nécessité des choses, et revenir à l’Etat manchestérien."

      Premier discours de Mussolini au Parlement italien le 21 juin 1921

      L’Ecole de Manchester est un lobbie d’industriels libre-échangiste anglais de la fin du XIXe qui a fait adopter  les premiéres réformes libérales qu’on appelait alors le "laisser-faire". 


    • 5 votes
      Nora Inu Nora Inu 2 avril 2014 10:11

      Daniel hannan :


      Economy
      Hannan wrote in March 2011 criticizing anti-austerity protesters, stating that that they "have decided to indulge their penchant for empty, futile, self-righteous indignation." He remarked, "After "No Cuts !” the marchers’ favourite slogan was "Fairness !" All right, then... How about being fair to our children, whom we have freighted with a debt unprecedented in peacetime ?

      Foreign policy
      Hannan has a ’deep admiration’ of the United States,[40] and describes himself as an Atlanticist with inherently positive views of the United States as well as other English-speaking nations.
      Hannan supports the British efforts in the Afghanistan war after the September 11th attacks, pointing out that "more British subjects died in the Twin Towers than in any terrorist atrocity in our history – more than at Lockerbie or Omagh" (see Pan Am Flight 103 and Omagh bombing)

      Atlantiste ... Envahisseur ... Pro-austérité (mais pas pour tous , forcément) ...
      Un bien brave homme .

    • 4 votes
      Chitine Chitine 2 avril 2014 10:35

      "Variante :

      Si les banques sont encouragées à penser que quelqu’un d’autre se charge des risques pour elles, on les infantilise.
      Si on donne plus de responsabilité aux banques, elles se comportent avec plus de responsabilité.
        ...  ...  ...
      C’est beau le libéralisme ..."
      .
      Bien vu.

    • 8 votes
      Romios Romios 2 avril 2014 09:41

      Ce qu’il publie c’est la série de crises banquaires qui s’est abatue sur l’occident dérégularisé à partir de la fin du XIXe siècle.


      L’absence de regulation ne donne pas plus de choix au consommateur, il donne plus de choix aux banques.

      Et des choix qui ne sont guidés que par l’avidité et la prise du pouvoir. Les banques ne sont pas en charge de la société contrairement aux politiques. Elle n’ont aucune considération éthique ni civilisationelle.

      C’est un banquier de Turin qui a créé le fascisme, pour empecher les ouvriers agricoles de voter.

      Ce sont aussi les banquiers qui ont financé la révolution bolchevique puis à partir de la NEP (Nouvelle Politique Economique 1921) directement organisé l’economie soviétique (avec l’effondrement final qu’on sait).

      Ce sont ces mêmes banquiers qui, par les banques centrales privées (Bank of England, FED, BCE) imposent le service de la dette aux nations.

      Le nom de service dit bien de quoi il s’agit : un asservissement. 


      • 2 votes
        Erwanet Erwanet 2 avril 2014 09:49

        "L’absence de regulation..blabla.."
         
        Heing ?? Quelle absence de régulation ? https://www.youtube.com/watch?v=gaywpowMizA


      • 6 votes
        Romios Romios 2 avril 2014 10:10
        La dérégulation banquaire pour les nuls La régulation du secteur bancaire est une idée francaise : la doctrine Germain (Henri Germain, fondateur du Crédit Lyonnais qui fut la plus puissante banque du monde avec d’être dépecée). En gros il s’agit d’appliquer au secteur bancaire et aux assurances la séparation des pouvoirs. Les activités de dépot, d’assurance et de spéculation doivent être séparés : une banque d’affaire n’est pas une caisse d’épargne ni une assurance.Ces principes prudentiels ont été progressivement supprimée en France :
        • 1966 : levée de la séparation entre Banque de Dépôts et Banques d’affaires ;
        • la disparition du réescompte de la Banque de France comme instrument central de la régulation du système bancaire et monétaire ;
        • à compter de 1971, au profit d’une politique dite d’open .arket.

        Aux USA après la crise de 1929, ce ne sont pas les établissements qui sont séparés mais les fonctions bancaires par le Glass Steagle act.

        •  en 1999, abolition du Glass Steagle act.

        En pratique il y a eu prédation des dépôts, notemment ceux de la Caisse d’Epargne par l’opération Dexia qui a consisté à vendre des parts sociales de la branche de spéculation Dexia aux épargnants alors qu’il n’avaient rien à y gagner et tout à y perdre. Le risque leur a été dissimulé et ont leur a fait miroiter des profits impossibles du fait que ce ne sont pas des actions. Dexia a ensuite été exposée au risque spéculatif et "oups" ils ont tout perdu. 
        Désolé les pigeons on s’est trompé. 

        Ou pas.



      • 9 votes
        Romios Romios 2 avril 2014 10:18

        Pour résumer la situation :


        L’état et les banques sont en concurrence sur leur activité favorite : voler les pauvres.

        Les uns par l’usure les autres par l’impôt.

        Sauf que dans l’affaire les banques tiennent l’état par les couil... heu... la dette publique.

        En gros : Pourquoi se faire chier à faire signer laborieusement des millions de prêts individuels à ces rétifs de pauvres alors qu’en un trait de plume l’état en endette 60 millions d’un coup ?

        Il est donc bien plus logique de contrôler l’Etat et de l’obliger à déposer son pouvoir régalien de battre monnaie aux pieds de l’Etre Suprême, c’est à dire le banquier.

        • 7 votes
          howahkan hotah Buddha hotah 2 avril 2014 10:18

          Le risque rends les gens totalement fous, criminels, voleurs, déments etc etc....je ne parle pas de risques naturels bien sur..la nature qui Mère Nature et est LE créateur de l’humain,, je parle des risques inutiles ou imaginaires...bon le mec monte une boite, il coule, et alors il rejoint le lot des pauvres de cette planète, ou est le risque ? il n’y en a aucun..

          prendre un risque seul pour soi même et par soi même sans y impliquer personne ne pose aucun problème à personne...si le gars y passe c’est son choix clair...mais erwanet ne parle pas de cela, il rabâche la doctrine en perdition des néo cons pour essayer de justifier l’ injustifiable : je prends des pseudo risques financiers donc je mérite de diriger la planète....

          ceci est encore et toujours le même discours neocons faux, car dans ce système les gagnants ne prennent strictement aucun risque , la compétition truquée étant pour tous les autres.... on le voit bien d’ailleurs avec les banques mais pas seulement, si elle gagnent c’est pour eux, si elle perdent les pertes c’est pour les autres....

          bon........sinon ça va ?


          • 1 vote
            Lisa Sion Lisa Sion 2 avril 2014 11:16

            Tout à fait, le bon sens paysan, c’est ça, ni plus ni moins : aider par des subventions publiques à impliquer le contribuable à sa propre production d’énergie contribue à le responsabiliser sur ses consommations...


            • vote
              ghola ghola 2 avril 2014 13:13

              ha oui, c’est vrai que les financier ont trop de contraintes.
              c’est d’ailleurs a causes de ses reglementations qu’ils ont plombe l’economie avec leurs CDS, leur shadow banking, leur trading a haute frequence ... c’est sur, ca se tient.
              d’ailleurs, quand on retire toutes regles, les gens se sentent responsables ... et agissent avec diligence et courtousie comme d’habitude
              http://www.youtube.com/watch?v=O1_dfv0HGuA
              le crime n’existe que confronte a la loie, si tu enleve la loie, le crime disparait ... Erwanet c’est ca que tu cherches ?


              • 1 vote
                Stof Stof 2 avril 2014 15:41

                Entièrement d’accord !!! Que les banques prennent encore plus de risques et surtout, surtout, qu’on les laisse CREVER tranquilles !
                C’est ça la loi de la jungle.

                Bon, moi je part m’acheter un flingue.


                • vote
                  Scalpa Scalpa 2 avril 2014 23:36

                  Quand le pécheur fait la crêpe assommé par le cidre le poisson sort la tête de l’eau.


                  • vote
                    alain 3 avril 2014 15:05

                    "Donnez des responsabilités aux gens, ils deviendront responsables".
                    Cela sonne juste mais pourtant ne va pas au fond du problème du rapport de L´Etat avec le monde économique. L´Etat doit avoir en effet ses limites (sinon il devient totalitaire) et la question se pose : quelles sont donc ces limites ? Finalement la réponse est sans doute simple : les lois décidées par l´Etat doivent être intelligibles par tout citoyen. C´est la base de la démocratie : comprendre les lois. Du coup les limites du champ d´action de l´Etat sont définies par les capacités de compréhension du citoyen lambda.
                    Que sont donc de ce point de vue ces législations visant à contrôler le monde financier ? Des textes icompréhensibles pour le citoyen lambda et également pour les députés qui n´ont pas non plus le temps et les capacités de les ingurgiter. Le processus démocratique est complètement bafoué. Cela donne une illusion de contrôle. Il est même possible qu´au lieu de protéger les citoyens ce sont bien les banques qui soint in fine protégées par ces textes.
                    Du coup ces lois incompréhensibles sont anti-démocratiques, donnent l´illusoin d´un contrôle et pourraient bien se révéler en effet une grosse manipulation. 
                    Merci pour la mise en ligne.



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