Je suis peut être un vulgaire, mais au moins je ne fais pas dans le marketing politique. Si je dis "que se vayan todos", "allumer la mèche", "c’est dans la vitrine qu’il faut jeter la pierre", "prendre l’argent là où il est", ou quand j’évoque la lutte contre Franco, ce n’est pas de la réthorique démago de tribun de plateau pour rameuter aux urnes les déserteurs du cirque électoral. Oui je me marre, mais surtout de voir les militants du parti de gauche choqués par mes slogans, quand encore ils daignent manifester plutôt qu’attendre les élections.
Débattez tant que vous voulez de l’élitisme des élites ou du degré d’abnégation nécessaire au bon curé politicien, mais le pouvoir est dans la rue et dans l’entreprise, et pendant que vous bavassez sur la meilleur dictature, j’arracherais à l’Etat son pouvoir dans la rue où j’habite, au Capital son pouvoir dans l’entreprise où je travaille, pour instaurer des AG entre voisins et camarades, plus dignes de confiance que vous autres élites autoproclamées.
Le pouvoir au peuple, pas au gouvernement.