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Les commentaires de maQiavel



  • 3 votes
    maQiavel maQiavel 8 juin 2019 21:18

    @ezechiel
    Ce que vous décrivez là relève plus du cliché que de la catégorie sociologique. 



  • 1 vote
    maQiavel maQiavel 8 juin 2019 21:16

    @albert123
    Nous sommes donc d’accord qu’à votre façon de l’utiliser , "bobo" est plus un anathème qu’une catégorie sociologique. Sinon , comment devinez vous que ce sociologue est bobo ? smiley



  • 1 vote
    maQiavel maQiavel 8 juin 2019 21:14

    @medialter

    Il sait très bien qu’un terme peut être détourné de son sens originel puisqu’il en parle ici pour le terme de « bobo » smiley , il en explique justement le détournement. Peu importes que les désignés « bobos » n’aiment pas qu’on les appelle ainsi , il explique que sociologiquement parlant , cette catégorie n’est pas pertinente. Pour ainsi dire , elle n’existe pas.



  • 1 vote
    maQiavel maQiavel 7 juin 2019 14:14

    @Belenos

    Avez-vous compris ?

    Chercher à agir sur sa manière de se loger , de se nourrir , de se vêtir, de gagner de l’argent, de traiter avec l’Etat, d’utiliser l’eau courante et j’en passe , relève de l’impatience narcissique. Pour ne pas être un impatient narcissique , il faut juste attendre la fin de l’histoire. smiley

    Mais évidemment , on vous expliquera qu’attendre n’est pas ne rien faire , c’est entretenir des jalons de conscience radicale. smiley

    Bref , vous aurez compris qu’on est là dans la posture intellectuelle et dans la recherche d’une forme d’esthétique de la pensée. smiley



  • vote
    maQiavel maQiavel 7 juin 2019 14:04

    @Belenos

    Non , c’est moi qui vous ai mal compris.

    Ce que j’avais cru comprendre en vous lisant, c’est que vous contredisiez mon commentaire sur l’importance de revenir aux principes en arguant qu’il y’a plus important à faire , notamment être vigilant à l’encontre de tendances idéologiques pernicieuses , d’où ma réponse. Mais en vous relisant attentivement , vous parlez de vigilance avant que ces principes ne soient piétinés , donc effectivement vous ne me contredisiez pas puisqu’il faut toujours être vigilant pour qu’un principe soit toujours appliqué. Mais du coup , ne comprend pas le lien entre mon premier commentaire et votre réponse.

    «  Je dis pour l’essentiel que si je ne suis pas d’accord avec des tendances idéologiques qui cherchent à modifier les principes de mon pays, je ne dois pas attendre pour m’inquiéter que ces principes aient changé la constitution et la loi sous "des coups de butoir communautaires »

    ------> Attendre pour vous inquiéter que ces tendances idéologies aient changé la constitution et la loi sous des coups de butoir communautaire vous voulez certainement dire , non ?



  • 2 votes
    maQiavel maQiavel 6 juin 2019 22:33

    Oh  ! Une querelle entre bonapartistes et royalistes , voilà qui va passionner les foules , j’imagine déjà les supporters des deux camps exulter comme des footeux un soir de finale de ligue des champions.

    Finalement , la vie bien comprise en dernier instance se résume à ça : Maradona ou Pelé ? Lebron ou Jordan ? Booba ou Kaaris ? Le Raptor ou Soral ? Asselineau ou Philippot ? Les fesses ou les seins ? Que de questions existentielles auxquelles l’humanité ne trouvera certainement jamais de réponses malheureusement …

     

     



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    maQiavel maQiavel 6 juin 2019 16:49

    Je précise que ne me joint pas aux gens qui critiquent Hindi pour ses origines , ma critique est exclusivement dirigé contre sa thèse , cela va sans dire mais c’est peut être mieux en le disant.

     



  • 6 votes
    maQiavel maQiavel 6 juin 2019 16:15

    Onfray me saoule avec ses références au girondisme ( qu’il a largement réinventé ) , son anti-jacobinisme ( jacobinisme qu’il a aussi réinventé ) et son pessimisme décliniste qui a émergé depuis qu’il a intégré que la mort ça existe , je n’arrive même plus à l’écouter à cause de ça , pour cette émission j’ai fait une exception. Cela étant , vers 40 : 45 il fait des propositions intéressantes , mais il ignore que ce sont des questions que certains GJ se sont posés , il devrait porter son attention sur les ateliers constituants qui justement abordent tous ces thèmes. 



  • vote
    maQiavel maQiavel 6 juin 2019 15:46

    @Belenos

    Je ne suis pas d’accord avec vous.

    Quelle est la finalité de l’université ? Sommairement , c’est la production , la transmission et la diffusion de savoirs , ce qui est une activité stratégique dans le développement de la cité. Parmi les moyens mis en œuvre pour atteindre ce but , il y’a le libre examen qui suppose une liberté d’entreprendre et de conduire des recherches indépendamment de toute autorité politique ,religieuse ou idéologique.

    Le principe que j’évoque plus haut n’a pas une vocation esthétique , moralisante ou même éthique qui se réaliserait par la pratique intérieure de vertus , c’est un principe d’organisation politique qui se veut efficace et qui par conséquent prend en compte la conflictualité sociale , les rapports de force qui en découlent et qui est contraignant , c’est son application rigoureuse qui permet à la cité de mettre en œuvre les moyens pour parvenir à la finalité qu’elle a définie , c’est la raison même de son existence. Quel que soit la thématique politique abordée (la santé publique , la fonction publique , les forces armées , la création monétaire , l’extraction et la consommation énergétique etc. ) , il revient au souverain de déterminer une finalité en adéquation avec le type de société qu’il souhaite , de définir des moyens pour y parvenir et d’élaborer des principes d’organisation permettant la mise en œuvre de ces moyens. Il convient donc d’être vigilant APRES l’élaboration de ces principes car une cité qui agirait sans principes serait semblable à un poulet sans tête qui ne sait d’où il vient ni où il va et qui mènerait des actions sous l’empire des affects de l’instant. La finalité donne sens à l’action et le principe lui donne la direction. Cela est valable également dans le cas de l’université.

    C’est en vertu du strict respect de ce principe que j’ai énoncé dans le premier commentaire de ce fil qu’un ressortissant d’une minorité identitaire victimisée ne doit être en mesure de perturber l’activité universitaire sous peine d’être rigoureusement sanctionné , que les idéologies prônant d’une manière ou d’une autre l’arrêt du libre examen doivent être combattue , déconstruite et éjectée. Mais inversement , c’est aussi en vertu du strict respect de ce principe qu’on ne peut violer la liberté de recherche d’individus sous prétexte qu’ils seraient issus d’une minorité identitaire victimisée ou qu’ils auraient une idéologie que quelques-uns auraient décrété pernicieuse , le libre examens fonctionne dans les deux sens.

    Et si on nous a pondu une loi Gayssot , c’est précisément parce que ce principe s’est affaissé , cela ne s’est pas fait spontanément mais sous des coups de butoir communautaire , le souverain ( donc le peuple ) a échoué à user de la force nécessaire pour le faire respecter du fait de la trahison de ses prétendus représentants.

    Il nous faut donc remettre les choses à l’endroit : le peuple doit s’approprier de façon effective la souveraineté qui est sienne constitutionnellement et traiter comme des ennemis du bien public ceux qui s’opposeront aux principes qu’il a lui-même élaboré. Ce n’est que dans la résolution à faire respecter le principe que j’ai énoncé plus haut que ce genre de censure n’arrivera plus.



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    maQiavel maQiavel 5 juin 2019 21:25

    *j’écris pour que mon propos soit lu et compris comme je l’ai écrit.



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    maQiavel maQiavel 5 juin 2019 21:23

    @Zatara

     « pour info, stylistiquement "se réclame de" sous entend qu’on doit s’en tenir à ce que dit une personne tout en étant pas persuader soi même de la chose, tout en se s’engageant pas personnellement à le certifier...  »

     ------> Mais non , cette formulation éloigne justement ce genre de questionnement , elle est strictement descriptive et n’engage en rien l’opinion personnelle de celui qui fait la description , quand je dis par exemple que x se réclame du nationalisme , je n’ai pas envie de réfléchir pour déterminer si x est réellement nationaliste ou non , je décris juste le fait que lui se présente comme nationaliste , la question de savoir s’il est réellement ou pas n’est pas le sujet. C’est la même chose dans ce cas ci. 

    « Faut un peu de sensibilité quand on utilise les mots, et malgré mon expression, je suis extrêmement sensible sur la question, en tous cas à la lecture... »

     ------> Mais moi je ne peux pas écrire des posts en prenant en compte la sensibilité des uns et des autres sinon je ne m’en sors plus , j’écris pour que ce que mon propos soit lu et compris comme je l’ai écrit. Ce qui ne m’empêche pas de faire des erreurs de formulation ( et dans ce cas , j’essaie de les corriger ) mais dans ce cas ci , il y’en a aucune. 

    Quant à Kuzmanovic , je l’ai précisé plus haut , je connais sa position parce que j’en ai déjà discuté avec lui ,mais dès qu’un journaliste lui posera la question tu verras , elle est quasiment identique à celle de Victorovitch. Et pas très différente de la mienne.



  • vote
    maQiavel maQiavel 5 juin 2019 20:22

    @Zatara

    « oui j’ai mal compris ton post (ta phrase n’est pas clair à mes yeux). »

    ------> Oh , là je suis étonné -O . D’habitude , il est persuadé de me comprendre : au point que ce qu’il croit comprendre devient vrai et que ce que moi je dis réellement n’existe plus. C’est déjà une énorme évolution communicationnelle de savoir qu’on n’a pas compris.

    « quand on écris "se réclame de", c’est pour sous entendre une simple posture, à l’antagonisme de ses propres convictions (ou presque).. »

    ------> Non , quand on écrit « se réclame de » , on ne sous-entend rien du tout , c’est à lire littéralement , si je dis que monsieur x se réclame du libéralisme , ça veut simplement dire qu’il se décrit comme libéral. De la même manière , quand je parle des gens se réclamant de la gauche , je parle des gens qui se décrivent comme de gauche. 

    « Tu sous-entends donc : si vous êtes contre l’Islam, vous n’êtes pas de gauche... »

    ------> Absolument pas smiley , ça n’a rien à voir avec mon propos qui n’a pas de sous-entendu de ce genre et qui n’en a d’ailleurs aucun , tout est explicite. Je dis que même des gens se réclamant de la gauche ( donc qui se décrivent eux-mêmes comme de gauche ) utilisent l’anathème « islamo-gauchisme » ( alors qu’en général , les gens qui se décrivent comme de gauche ont moins tendance à qualifier ceux qu’ils critiquent de « gauchiste » que les autres ). A partir de là , tout le reste de ton commentaire n’a rien à voir avec mon propos , je n’ai donc pas besoin de faire un commentaire dessus puisque je ne sens pas concerné. Quand on trouve quelque chose de pas clair , il suffit de s’arrêter et de demander des précisions à celui qu’on a pas compris au lieu de spéculer.

    Quant à Djordje Kuzmanovic , c’est très simple , à quelque nuance près , nous avons la même position. Si tu connais ma position , tu connais à 95 % la sienne , je ne vais pas revenir sur des descriptions que j’ai déjà faites ailleurs en long et en large sur les droits fondamentaux , l’interdiction du port du voile ou la laïcité. Encore mieux : tu connais la position de Clément Viktorovitch (lui aussi couramment qualifié d’islamo-gauchiste ), tu connais la sienne à quasiment 100 %

    Pour finir , jeter l’anathème n’est pas insulter.



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    maQiavel maQiavel 5 juin 2019 20:18

    @Yakaa

    « capacité à se soumettre et par leur capacité à accepter ou mettre la tête sous le sable devant des choses qui leurs seraient totalement insoutenables de la part de personnes d’extrême droite ou de la part de cathos Intégristes, mais comme pour eux les damnés de la terre sont forcément des victimes, ils ne peuvent alors être des bourreaux porteurs de totalitarisme »

    ------> Supposons que tu dises vrai , ce serait alors de la naïveté. Mais qu’est-ce que « islamo » vient faire là-dedans sachant que comme tu le dis toi-même , leurs idéologies libertaires se situe à l’opposé ?

    Si j’ai bien compris ton propos sur Alain d Benoist et Emmanuel Todd , tu définis l’islamo-gauchisme comme étant de la complaisance envers l’islamisme ( si j’ai mal compris , corrige-moi ). Est-ce que tu te rends compte à quel point cette définition est large , d’autant plus que cette complaisance , tu l’évalue très subjectivement , avec une approche pareille on peut qualifier n’importe qui d’islamogauchiste à part les gens qui ont une opposition radicale à l’islam. Par exemple , tu évalues que Todd est complaisant envers l’islamisme à cause de sa thèse sur les manifestations des Charlie , c’est quand même très tiré par les cheveux.

    Enfin , bref , je ne vais pas entrer dans le détail sur la thèse de Todd ( avec laquelle je ne suis pas totalement d’accord même si elle contient des points avec lesquels je suis en phase ) , mais est-ce que tu me comprends lorsque je dis que finalement , ta définition te permet de décréter arbitrairement qui est islamogauchiste et qui ne l’est pas , et que par conséquent ce soit de ma perspective un anathème sans contenu objectif qu’on pourrait balancer à tous ceux dont on a l’impression , le ressenti ou l’intuition qu’ils sont de l’autre côté de la barrière ? Que donc , il s’agit avant tout d’un concept affectif et non rationnel ( sinon la définition serait beaucoup moins floue et aurait des critères objectifs ) ?



  • 2 votes
    maQiavel maQiavel 5 juin 2019 19:03

    Youssef Hindi raconte n’importe quoi sur la laïcité , par ailleurs il parle plus d’un courant laïque spécifique qui avait le vent en poupe à l’époque de la IIIème république et qui a perdu en 1905 , que de la laïcité en elle-même. En plus d’un énorme biais méthodologique (partir du postulat que ce sont les croyances collectives font l’histoire ) , Youssef Hindi est avant tout un militant , il y’a des spécialistes qui parlent avec recul de la laïcité de façon beaucoup plus nuancée et dans sa diversité.

    Mais évidemment , son propos plait aux gens qui veulent remettre la religion au centre de l’action politique.



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    maQiavel maQiavel 5 juin 2019 18:51

    @REMY Ronald

    Je n’ai jamais vraiment lu ou écouté Charles Gave (qui a des postures qui éveillent ma méfiance ) sur la question de l’euro ou alors très succinctement , mais si nos argumentations ont une architecture commune , alors soit.

    Sinon effectivement , il y’a une convergence de plus en plus forte entre les analyses de ceux qu’on désigne comme eurosceptique et ceux qu’on désigne comme des europhiles ( je parle évidemment des gens qui publient sur le sujet , pas des commentateurs médiatiques qu’ils soient politiciens ou journalistes ).

    Ce fut un plaisir d’échanger avec vous.



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    maQiavel maQiavel 5 juin 2019 18:39

    @Gollum
    Merci pour tes réponses. 



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    maQiavel maQiavel 5 juin 2019 18:33

    @Zatara

    Je ne fais pas de différence entre Rokhaya Diallo et Chevènement smiley ??? Mais de quoi tu parles et quel rapport avec mon commentaire ? A mon avis tu n’as rien compris , tu es complètement HS avec ta distinction entre gauche et gauchisme qui n’a absolument rien à voir avec mon propos. Mais laisse-moi deviner : tu as « traduit » mon commentaire pour en soutirer des sous-entendus qui n’existent que dans ta tête , nan ? smiley

    Quant à Djordje Kuzmanovic avec lequel j’ai déjà discuté plusieurs fois , il se fera traiter d’islamo-gauchiste dès que certains anti-islam découvriront qu’il est contre l’interdiction du voile , qu’il est pour le respect des droits fondamentaux et qu’il défend une laïcité neutre. Et là ça va aller très vite , j’en vois bien certains le traiter de crypto-islamistes en plus d’islamo-gauchistes. smiley



  • 1 vote
    maQiavel maQiavel 5 juin 2019 18:28

    @Jean Robin contre Fantômette

    Je vais aussi faire une sélection de ce à quoi je vais répondre parce que sinon , mon commentaire sera trop long et on ira dans tous les sens : je ne critique pas les gens qui ont une répugnance profonde pour l’islam , je considère que c’est leur droit. Par ailleurs , d’autres ne sont pas obligé de partager cette répugnance , c’est aussi leur droit. Le problème débute lorsque certains parmi les premiers se mettent à anathématiser les seconds pour les disqualifier. C’est de cette anathématisation là que je parle et le vocable d’islamo-gauchisme correspond aujourd’hui à cela , il est cuisiné à toute les sauces de sorte qu’on ne peut pas savoir exactement ce que ça veut dire.

    Mais il y’a plein de vocables comme ça qui n’ont pas de définitions précises mais qui ont pour utilité idéologique de jeter l’anathème sur des opposants comme antisémitisme , islamophobie etc.



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    maQiavel maQiavel 5 juin 2019 18:26

    @Yakaa

    Il y’a beaucoup de choses dans ton commentaire , je suis obligé de sélectionner :

    -Tu parles du PIR qui est effectivement microscopique , tu dis que ses idées ont colonisés les milieux universitaires, journalistiques et les partis gauchisants mais à mon avis tu fais une confusion entre les études post coloniales étudiées dans le champ universitaire , la mouvance militante postcoloniale ( dont le PIR fait partie ) et l’islamisme. Le PIR n’est même pas majoritaire au sein de la mouvance postcoloniale mais par contre , du fait de la posture agressive et très spectaculaire d’Houria Boutedja , il focalise toute l’attention de ceux qui luttent contre cette idéologie. Ce n’est donc pas que le PIR a une grande influence , c’est surtout qu’il cristallise les fantasmes des opposants. Cela étant dit , il est vrai qu’il existe au sein des gauchisants une forte progression de l’idéologie postcoloniale ( qu’on ne peut pas réduire au PIR ) , c’est évident.

    -Mais qu’est-ce que l’islamisme vient faire là-dedans  smiley ? Il faudrait donner une définition précise de l’islamisme pour qu’on se comprenne sinon on pourrait se mettre à parler d’islamisme à tout propos ( au passage , c’est exactement la méthode utilisée par de nombreux antifa , ils ne donnent jamais de définition du fascisme ou alors ils en donnent une très floue pour pouvoir décréter le fascisme à partir de n’importe quoi ). De ce que j’en sais , l’islamisme est une idéologie préconisant le recours à des activités et à des démarches politiques fondés sur une référence explicite à l’islam ( c’est en tous cas la définition de Samir Amghar qui a écrit de nombreux ouvrage sur la question ). Il ne me semble pas qu’au sein du NPA ou de la FI par exemple , il y’ait des gens qui ont un projet politique fondé sur l’islam ( ce qui était le cas des vrais islamo-gauchistes qui eux tentaient de faire une synthèse entre le marxisme et l’islamisme et qui se référaient à des passages du Coran ).

    De cette perspective , la carte détaillée de l’islamo-gauchisme est une vaste blague qui me fait beaucoup penser à la cartographie de l’extrême droite de certains antifa ( au sein de laquelle on retrouve l’UPR ou le cercle des volontaires , on ne comprend pas pourquoi , pas plus que je ne comprends pourquoi on retrouve Alain d Benoist ou Emmanuel Todd dans ta carte de l’islamo-gauchisme  smiley  ).



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    maQiavel maQiavel 5 juin 2019 17:23

    J’ai lu quelques enquêtes sur cette mouvance universitaire et estudiantine qui s’inspire des « Cultural studies » (un champ d’étude d’origine anglosaxonne qui est très influencé par la « French theory » ) , qui se serait organisé en réseaux pour capter les postes et les crédits de recherche , qui use de technique d’intimidation par le biais de communiqué incendiaire , de manifestations, de boycotts, de plaintes appuyées aux directions universitaires aveugles ou complices , pour faire taire toute critique et les ostraciser ceux qui s’opposent à leurs thèses. Cette description m’a immédiatement fait penser au climat délétère qui existe sur certains campus américain au sein desquels la liberté académique n’existe plus , ce qui se traduit par un appauvrissement de la qualité des recherches tout à fait sidérant , attis avait publié deux reportages sur ce phénomène , à voir absolument pour ceux qui seraient passé à côté.

    Mais comme le dit le Frexiteur en chef , qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un son , je me suis donc intéressé au son de cloches des universitaires incriminés et ils font une toute autre description. Selon eux , il y’a une montée en épingle d’un phénomène réels mais qui reste très marginal au sein des université françaises , les « études culturelles » ne concernent jamais des départements entiers mais des parties dans certaines branches , de plus se focaliser sur des syndicats étudiants qui ne représentent rien numériquement parlant n’est pas pertinent. Ils expliquent également que leur détracteur sont dans une grande confusion en amalgamant des recherches universitaires et le militantisme associatif , en mélangeant ce qui est de l’ordre du constat scientifique et ce qui relève de l’injonction idéologique , ils les décrivent comme des gens qui ne savent même pas nommer ce qu’ils combattent et qui par conséquent utilisent un langage journalistique qui ne correspond pas à la réalité. Pour eux , le repli communautaire dont on les accuse est un fantasme car dans le champ de la recherche il y’a des colloques et des exposés académiques au cours desquels les travaux sont soumis à la critique et suscitent des débats parfois très vifs , ils expliquent aussi que même dans le champ des études culturelles , les gens ne sont pas forcément d’accord et ne travaillent pas sur les mêmes bases , ceux qui parle d’une mouvance uniforme ne connaissent tout simplement pas ces travaux et ignorent leur diversité. Ils renversent même l’accusation puisqu’ils prétendent que c’est exactement l’inverse qui se produit : ceux qui menacent la liberté académique , ce sont leurs détracteurs qui ne supportent pas qu’arrivent dans les universités des gens qui font émerger de nouvelles questions et qui ont un nouveau langage , ils refusent que se fassent entendre des voix venant de gens qui essaient de construire des propositions théoriques qui ne leur plaisent pas , ils en appellent donc à la censure et aux plus hautes autorités pour leur interdire la parole au nom de leur vision de l’universalisme républicain , ce qui va à l’encontre de la liberté intellectuelle.

    Je vois donc là deux descriptions des faits totalement différentes , n’étant pas dans ce milieu je suis dans l’incapacité de me prononcer , je ne sais pas qui croire. L’important , c’est de revenir aux principes : la liberté de personnes, professionnellement qualifiées, de chercher, de découvrir, de publier et de rechercher la vérité telle qu’ils la perçoivent dans le champ de leur compétence doit être garantie , elle ne doit être sujette à aucune autorité officielle, à l’exception du contrôle et de l’autorité des méthodes rationnelles par lesquelles on atteint ces vérités ou des conclusions dans ces disciplines , la libre recherche et le libre examens des résultats des recherches restent les fondement de la liberté académique.

    Quiconque déroge à ces principes doit être sanctionné.