Deuxième Guerre de Gaza : Netanyahou est tombé dans le piège

Comme nous l'avions expliqué dans nos précédentes vidéos, l'administration Netanyahou / Ben Gvir ne pouvait pas remplir son objectif politique "officiel" par des moyens militaires, parce que le Hamas, comme les Talibans en Afghanistan, ne peut être battu de cette façon. Dès lors cette administration tentait en réalité d'imposer aux israéliens, et dans le feu de l'action et des émotions, un plan politico-militaire qu'ils n'auraient jamais été assez fous pour voter à la Knesset : l'évacuation pure et simple de toute la bande de Gaza vers l'Egypte, en un minimum de temps.

Ce plan a été confirmé par des fuites (très probablement orchestrées par des israéliens d'ailleurs) qui ont bien démontré qu'il était non seulement envisagé mais même considéré comme réalisable.

Pourquoi un tel plan était-il une folie dès le départ ? Parce que même en admettant qu'il ait été réalisé, il ne pouvait entraîner que deux réactions géopolitiques mutuellement exclusives de la part du monde Musulman :

1) la destruction massive (ie. l'arsenal nucléaire du Pakistan)
2) la construction massive qui aurait mené à une encerclement économique, diplomatique et politique total d'Israël (à commencer par un "New Gaza" à la frontière même)

Aucune de ces deux situations ne pouvant évidemment être gagnante pour Israël, Netanyahou ne pouvait imposer un tel cours des choses que dans le feu de la guerre, et certainement pas devant la Knesset.

Or il n'existe aucun "Plan B" pour l'administration Netanyahou / Ben Gvir, la seule et unique approche concrète qu'elle avait envisagée pour Gaza était cette évacuation, supposant un agrément international, et celle-ci est rigoureusement impossible.

Dès lors cette administration ne peut plus que sauter, et c'est à la suivante d'exploiter politiquement la situation non plus pour la guerre, mais pour la paix durable dans la région.

Nous explorons ce scénario dans cette vidéo.

Tags : Etats-Unis Israël Palestine Guerre

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4 réactions à cet article

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Yvan 21 décembre 2023 11:10

Aucun piège, juste une opportunité pour reculer sa comparution en Justice.//

Pour ces gens-là, la vie du compatriote de base est sans valeur. Ils peuvent en sacrifier par milliers comme les Américains à Pearl-harbor, au Viet-Nam ou au 11 septembre.

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  Clocel 21 décembre 2023 11:34
  
  Quid du manque à gagner du canal de Suez ?
  
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    christophe nicolas 21 décembre 2023 20:50
    
    "Le piège de sa propre politique sans charité qui dévore les enfants..."
    
    Moi je dis qu’il se piège tout seul depuis des lustres et que lorsqu’on dîne avec le diable, ce dernier réclame toujours son dû avant la fin.
    
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      juanyves 22 décembre 2023 11:42
      
      On peut déjà, dorénavant, affirmer qu’Israël a perdu la guerre contre le Hamas et, par là-même, l’Occident qui a soutenu sans aucune restriction cette guerre.
      Comme l’a si bien dit Kissinger "Tout ce que les insurgés ont à faire, c’est de survivre." Démontré au Vietnam, en Afghanistan, en Syrie. Hamas ne peut pas être détruit militairement parce que c’est une idée avant d’être une armée. Plus l’armée israélienne détruit Gaza, plus Hamas a un terrain favorable pour piéger les israéliens. Les israéliens, pour éradiquer le Hamas de Gaza, nécessitent vider Gaza de ses habitants, but premier et encore actuel de l’opération. Le déplacement de cette population ne pourra jamais se faire et n’est accepté par personne. Son but : le Grand Israël, le gaz et la plage de Gaza.
      
      La "Communauté pas Internationale" déjà remontée contre celle qui se croit Internationale, grâce au conflit en Ukraine, a viré encore plus et les peuples qui la composent haïssent encore plus ceux qui, depuis des siècles, les exploitent et leur parlent de liberté et de démocratie, ayant des discours incohérents et contradictoires sur les 2 sujets, mettant en exergue la duplicité, la forfaiture et les mensonges de leurs auteurs. Ce monde mafieux se réduit chaque jour de plus en plus et ses jours sont comptés pour la simple raison qu’il ne dispose pas des matières premières et énergétiques qui lui sont nécessaires pour garder sa position hégémonique. Il ne dispose d’autre ressource que la force militaire et financière. Néanmoins, l’argent n’est que du papier soutenu par des produits finis, nécessitant des matières premières : une immense pyramide de Ponzi en train de s’écrouler vu que d’autres comme la Chine fabriquent ces produits finis et les matières premières se trouvent en d’autres lieux.
      En bref, l’Occident a encore perdu une bonne occasion de ne pas se faire haïr et le piège est en train de se refermer. On parle beaucoup d’options toutes plus irréalisables que d’autres, mais la moitié, sinon plus, de la population d’Israël, a la double nationalité, déjà beaucoup sont partis et beaucoup d’autres partiront. Les Croisades se sont terminées par un fiasco et ce pourrait bien être un nouveau fiasco avec une Palestine englobant les vrais juifs, les vrais chrétiens et les vrais musulmans.
      
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