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Accueil du site > Actualités > Politique > Après Frédéric Lefebvre, Benoît Hamon sèche sur le Web 2.0

Après Frédéric Lefebvre, Benoît Hamon sèche sur le Web 2.0

Invité lundi 12 janvier sur BFM TV, le porte-parole du PS Benoît Hamon s’est fait piéger par Jean-Jacques Bourdin, qui lui a demandé ce qu’était le Web 2.0. Réponse du socialiste : "euh... euh..."

Le plus incroyable, c’est que ce passage embarrassant pour Benoît Hamon a été coupé à la fin de la vidéo de l’émission qui figure sur son compte Dailymotion, ainsi que sur celle que l’on trouve sur le site de BFM TV !

Bourdin, la semaine passée, avait déjà collé avec la même question le porte-parole de l’UMP Frédéric Lefebvre. A l’époque, celui-ci était pressenti pour succéder à Eric Besson au poste de secrétaire d’Etat à l’économie numérique.

Sa bourde en est-elle responsable ? Mais aujourd’hui, Le Figaro annonce que c’est Bruno Retailleau, sénateur de Vendée et bras droit de Philippe de Villiers, qui devrait prendre la place qui semblait dévolue à Frédéric Lefebvre.

Pour information, le web 2.0 est un terme inventé par l’éditeur américain Tim O’Reilly en 2004, qui désigne la nouvelle vague du web, interactive et participative. Des interfaces comme Wikipedia, Netvibes, Twitter ou AgoraVox en sont des exemples. Elles permettent à tous les internautes de contribuer aux échanges d’informations et de services sur la toile.

Si Benoît Hamon ne sait pas ce qu’est le Web 2.0, il l’utilise pourtant : on constate en effet qu’il possède un compte Facebook, un compte Dailymotion, et un compte YouTube...

Frédéric Lefebvre est également sur Facebook...

Tags : Internet Web 2.0




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4 réactions à cet article    


  • 7 votes
    Ludovic Charpentier 13 janvier 2009 17:34

    Euh... Je suis utilisateur de longue date d’Avox et j’ignorais aussi totalement ce qu’était le web 2.0... D’ailleurs, vous avez pris le soin de le préciser à un parterre d’internautes utilisateurs de ce fameux web 2.0.

    C’est bizarre de faire une polémique là-dessus, je n’en veux pas à Lefebvre de ne pas savoir ce qu’est le web 2.0, je lui en veux de vouloir en supprimer l’essence...


    • 1 vote
      Deneb Deneb 13 janvier 2009 22:30

      Quand on gère et légifère quelque chose, on est quand même censé en être bien informé, sinon c’est du n’importe quoi et au moins du gaspillage d’argent public, sinon un recul de la démocratie. Je trouve à la rigueur plus grave Benoît Hamon, qui avoue qu’il n’utilise pas Intérnet (peut-être parce qu’il en est incapable, ou qu’il n’y trouve aucun intéret). Ca sonne comme un aveu d’analphabetisme. Dommage, il est jeune pour un homme du passé.


      • 2 votes
        jacques112 14 janvier 2009 22:22

        Je crois que les politiques devraient avoir une culture informatique minimale. Je conseille en la matière le dernier livre de Fayon ’Web 2.0 et au delà’. Le web 2 est clairement défini. Mais pour ceux qui n’en sont qu’au web 1, il a aussi écrit ’Clés pour internet’ avec une préface d’un politique qui connaît bien le net, André Santini. Ce qui est étonnifiant dans cette histoire c’est que Lefebvre et Hamon font partie d’une génération plus jeune... Ce qui me rappelle aussi qu’à l’époque Mitterrand disait ’Je n’ai pas d’ordinateur, j’ai Attali’ ce qui montre le peu de considération des politiques pour la technique. Quand verront-ils à quel point le web est crucial...


        • 1 vote
          Traroth 15 janvier 2009 10:54

          On voit là les méthodes classiques de la droite, et notamment la technique du "un partout, balle au centre". En quoi est-il pertinent de demander à un homme politique s’il sait ce qu’est le "Web 2.0" (buzz-word plutôt vide, faut-il préciser), à la base ? En rien. Ca l’était dans le cas de Levebvre parce qu’il prétendait donner des avis éclairés en matière de TIC, partant même sur des discours *devant l’Assemblée nationale* où il disait à quel point il était nécessaire, selon lui, de filtrer Internet, en gros. Eh bien ce type là, il ne sait même pas ce qu’est le Web 2.0. Il ne sait visiblement pas grand-chose du sujet qu’il commente, mais il parle. Et c’est là le problème. Et évidemment, un journaliste a jugé intelligent de piéger le premier politique de gauche qui passait par là sur la même question, comme si remettait les compteurs à zéro. Mais il n’en est rien. Poudre aux yeux, comme toujours.



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