Dans un premier
temps, les Russes et les Chinois construiront une voie de chemin de
fer entre leurs deux pays pour trains électriques à grande vitesse.
Je pense que leurs
ingénieurs n’envisagent pas une voie classique type TGV, car
celle-ci serait trop fragile : neige en hiver, raspoutiza marécageuse
en été, risque de percuter dans la taïga des animaux sauvages.
Ils préconiseront
certainement un train suspendu à plusieurs mètres du sol. Le rail
de sustentation et le câble électrique d’alimentation devront
protégés des intempéries par un toit plus ou moins enveloppant,
avec des dispositifs pour empêcher les oiseaux de faire leur nid
dessous.
Je verrai bien les
pylônes de sustentation réalisés avec du bois local dans des
gaines minces en béton imperméable. Ils devront être enfoncés
profondément et atteindre la couche de permafrost.
Les rames seraient
assez puissamment motorisées pour monter des pentes de 10 %,
comme les voitures, économisant ainsi au maximum les ouvrages d’art.
Le gazoduc passera
près de la double voie pour être facilement accessible à
l’entretien, mais suffisamment loin pour qu’une explosion du tube ne
la mette pas en péril.
Cette double voie
pourra ensuite seulement, et éventuellement, être en communication
avec les réseaux ferrés ouest-européens, après une rupture de
charge qui s’opérera en Russie pour le plus grand bénéfice
commercial de ce pays.
Si le Canada et les
USA sont intéressés, ils pourront solliciter une "bretelle"
atteignant Vladivostok avant de traverser (périlleusement le détroit
de Béring).
Ce truc est un gadget qu’on oubliera comme les "voitures" volantes qui doivent régulièrement "révolutionner" le transport des personnes et qui font flop tout aussi régulièrement.
Il n’épate que le quidam qui ne connaît rien à l’éronautique.
Il y a eu très peu de recherches sur les hélices destinées aux moteurs de faible puissance. On sait qu’elles devraient diverger dans leur géométrie de celles des avions de tourisme, l’écoulement le plus laminaire possible étant primordial.
Mais le dessin exact demanderait un long travail informatique et de test qui n’est à la portée que des avionneurs et que cela n’intéresse pas.
Produites en très petit nombre et forcément coûteuses (relaitvement au prix total) seuls les usagers aisés apprécieraient le différence qu’elles offriraient en économie de carburant.
Que récupère-t-on ? Des réservoirs vides mais usagés ?
Usagés car la poudre de propulsion est toxique et corrosive. Quant aux buses d’éjection, elles ont subi le passage à grande vitesse de gaz brûllants.
Dans ces conditions, remplir de nouveau ces réservoirs pour un nouveau lancement, surtout pour propulser des humains, amateurs payants qui plus est, c’est ... jouer avec le feu !!!