Jean Claude Michea : propagande pour un penseur de DROITE... et hop, voilà comment vos propos les amènent, les fascisants...
le "libéralisme progressiste" il dit, votre Michéa...
Un tel mépris de la rigueur élémentaire surprend. Mais la raison en est simple : Michéa ne cherche pas, il a trouvé et il prêche, il est pressé. Il ne connaît que la thématique de la décadence, qui nourrit les fantasmes de régénérescence, de réforme morale, de retour aux origines perdues, toutes thématiques dont les assonances intellectuelles se situent depuis la Révolution française du côté d’une littérature politique réactionnaire. Rechapées en critique de gauche, mélangées à un peu d’éloge de la gratuité et à une critique du capitalisme qui n’est en réalité qu’une critique du consumérisme et surtout des consommateurs, placées sous le haut patronage de Debord, Mauss, Proudhon, Leroux, le jeune Marx, Castoriadis, Lasch, Orwell, etc., les thèses de la tradition antirévolutionnaire et anti-Lumières deviennent alors méconnaissables. La mayonnaise peut alors être vendue comme sommet sans pareil du courage politique et de l’acuité critique à des lecteurs de gauche un peu éberlués ou à des dirigeants socialistes en quête d’alternative au socialisme, un tant soit peu mise en forme de doctrine médiatique. Il est pourtant avéré, et depuis longtemps, que courir après l’extrême droite ne profite qu’à elle. Quant à la question morale, devenue la bannière idéale d’une gauche enfin « décente », -avec ce que le terme de décence tel que l’emploie Michéa laisse entendre de nature essentielle, opposée aux perversions et aux artifices, bien loin de la conception qui fut celle d’Orwell- elle est au mieux source de dépolitisation, au pire détournement pitoyable. Toute la ruse est qu’au nom de l’abandon des couches populaires, ou plutôt de certaines d’entre elles, Michéa en vient non pas du tout à rénover un discours de classe, mais à proposer un tout autre clivage, éthique en apparence, qui ne peut avoir pour effet que de décomposer plus encore le paysage politique sur son flanc gauche. Nourrissant la demande d’ordre et la recherche éperdue d’identité, les livres de Michéa sont à mettre au nombre des produits délétères des crises les plus profondes du capitalisme.
Bref, vous vous faites manipuler par la DROITE... la plus extrême...
Car il y a pire chez vous, ancienne admiratrice d’un Mélenchon qui aura tout perdu en moins de deux ans... politiquement ; Il n’est d"jà plus rien, à tenter de s’accrocher à ce qu’il peut.
mais il y a pire encore quand vous sombre dans les sirènes de l’extrême droite. en citant Chouard comme votre nouvelle référence intellectuelle :
"En ce qui concerne les élections, je suis favorable au tirage au sort de Chouard"
je crois que vous n’avez pas compris qui est Chouard, ce faux intello posant devant des livres pour faire savant.
C’est un des fascisants que déteste votre ancienne idole Mélenchon...
ne me dites pas que Mélenchon devient proche de Soral...
"Etienne Chouard apparaît-il aujourd’hui partout sur le site de l’idéologue d’extrême droite, "Egalité et Réconciliation"
vous vous rendez compte de ce que vous faites, ou pas ???
Mais sur le fond, Chouard trouve que "cet intellectuel" a au moins "un mérite, et pas des moindres : celui de tirer le Front national à gauche". Du coup, Robert Ménard, maire de Béziers soutenu par le FN, fait figure d’élu "très convaincant". Et Etienne Chouard a déjà donné une interview au journal "Minute".
bientôt, vous aussi ferez ici le panégyrique de Ménard ?