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Serge ULESKI

Serge ULESKI

Aujourd’hui, si nous ne sommes sûrs de rien ni de personne, c’est que nous sommes infiniment plus nombreux qu’hier à chercher à savoir ; et plus nous serons nombreux à trouver et moins les évidences auxquelles il nous a si longtemps été demandé d’adhérer s’imposeront à notre esprit.
Ainsi va la recherche ! Vers un savoir de plus en plus complexe mais sans surprise car, ce savoir doublé d’une compréhension dévastatrice nous renverra fatalement à ce que nous sommes aussi - d’aucuns ajouteront -, et surtout : à cette nature en trompe l’oeil, dissimulatrice, accapareuse et rétentrice qu’est la nôtre.
Porteuse de tous les dangers, cette recherche expansionniste toujours plus performante et exigeante : le danger de nous laisser sans évidences et sans certitudes.
Du grain à moudre pour la réflexion et l'écriture... ce danger !
Nul doute !

Tableau de bord

  • Premier article le 29/01/2013
  • Modérateur depuis le 13/04/2013
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Derniers commentaires




  • 10 votes
    Serge ULESKI Serge ULESKI 23 novembre 2013 14:35
    En correction : une volte-face
    En complément...

    Le Loup et la Cigogne

    Les Loups mangent gloutonnement.
    Un Loup donc étant de frairie
    Se pressa, dit-on, tellement
    Qu’il en pensa perdre la vie :
    Un os lui demeura bien avant au gosier.
    De bonheur pour ce Loup, qui ne pouvait crier,
    Près de là passe une Cigogne.
    Il lui fait signe ; elle accourt.
    Voilà l’Opératrice aussitôt en besogne.
    Elle retira l’os ; puis, pour un si bon tour,
    Elle demanda son salaire.
    "Votre salaire ? dit le Loup :
    Vous riez, ma bonne commère !
    Quoi ? ce n’est pas encor beaucoup
    D’avoir de mon gosier retiré votre cou ?
    Allez, vous êtes une ingrate :
    Ne tombez jamais sous ma patte. "


    (Prétendre être payé d’un service par les méchants, c’est commettre une faute car, ensuite, on ne peut plus s’échapper sans être puni de ses bons offices - Esope)



  • 1 vote
    Serge ULESKI Serge ULESKI 9 novembre 2013 20:34

    Naulleau en entretien - autopsie d’un coma éthylique : la tension artérielle intellectuelle est basse, la fréquence respiratoire et la température analytique diminuent. Le coma éthylique de type "critique" nécessite alors une hospitalisation en urgence car il peut, faute de soins, provoquer un épuisement proche de la connerie  ; épuisement aux lésions cérébrales quasi irréversibles".

     

     Dans cet entretien réalisé par le collectif "Les non-alignés", tendu, le sourire crispé, le regard inquiet, Eric Naulleau tente manifestement d’assurer ses arrières et de verrouiller son avenir - pour peu qu’il lui en reste un après cette association lexicale de malfaiteurs qui ne manquera pas, et ne manque déjà pas, de susciter une indignation qui confirme, une fois encore, l’indigence morale et intellectuelle dans laquelle toute une classe médiatico-politico-intellectuelle a sombré (3) ; indigence à la racine de laquelle on trouvera, pour certains d’entre eux, des décennies de désintérêt, voire de mépris, à propos des questions et de la réalité sociale, lieux de tous les dangers pour des esprits fébriles, apeurés, aux préoccupations principalement carriéristes et vénales.

     

    Jugez plutôt : pour Naulleau… à propos des évènements du 11 septembre 2001  : « Tout va bien. Tout a été dit. Tout me va. » En ce qui concerne Dieudonné : « Il me donne envie de gerber ». A propos de sa propre éviction de France 2 : « Là, vraiment, j’ai beau chercher… je ne sais pas pourquoi. C’est arrivé comme ça. »

     

    Pour sûr ! Il n’y a pas de hasard car, aujourd’hui plus personne ne peut nier que tous ces avis aussi tranchés qu’automatiques, sorte de jugements-réflexes, sont bel et bien la véritable, la première et sans doute la seule, condition sine qua non pour quiconque souhaite continuer de manger à la gamelle de l’audiovisuelle et des autres médias (radios, journaux, revues) ? Un Naulleau grassement payé qui n’a rien oublié et qui a pris goût au caviar des années durant alors qu’il appartenait au staff de l’émission « On n’est pas couché » de Laurent Ruquier (autre pilier de bar de l’audiovisuel, relève de Drucker ?) dans laquelle notre critique littéraire proposait le plus sérieusement du monde, et donc… sans rire, de défendre la littérature face à des auteurs-invités qui, pourtant, n’affichaient que rarement une ambition que l’on pouvait qualifier sans ironie… de « littéraire », jusqu’à s’acharner sur une pauvre Mathilda May et un Francis Lalanne qui n’avaient rien demandé (à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire)… alors qu’un Nabe, un Houellebecq, le dernier Le Clézio ou Queffélec sur lequel on n’en finit pas de bâiller ou bien un Sollers, un ouvrage de plus, sans intérêt, bâclé, vantard et paresseux, un Yann Moix courant après sa queue et un G. Dantec après une science fiction déjà passée et repassée, auraient quelque peu permis à Naulleau de sortir la tête haute d’affrontements aussi salutaires que fructueux, et les téléspectateurs plus avisés encore.


     Aujourd’hui Eric Naulleau oeuvre avec Zemmour sur un canal de diffusion audiovisuelle plus confidentielle - Paris première ( Ah les médias ! Quand ça vous tient !) ; situation plus enviable que celle d’un d’éditeur plus intimiste encore – comme ce fut le cas pour Naulleau avant son incursion-intrusion dans les médias ; et pour rien n’arranger… un éditeur spécialisé dans la littérature d’Europe de l’Est, avec une préférence pour la Bulgarie ; pitance plus qu’incertaine donc puisqu’elle vous condamne à vivre de subventions de l’Etat et des Régions ; subventions en faveur du livre : aides à la traduction, à l’édition et à la diffusion.


    Pour revenir à cet entretien-vidéo, s’il nous est d’une utilité quelconque… il nous permet de présumer ceci : contrat rempli, après cette interview, Eric Naulleau sortira très certainement sain et sauf de cette publication avec Alain Soral ; publication casse-gueule pour quiconque souhaite éviter une relégation médiatique quasi automatique. Faut dire qu’il y a des expériences, culinaires ou non, qui sont irréversibles - un avant et un après -, car, après le caviar, le pâté et la rillette, voire même le foie gras, ont alors un sale goût : celui d’un retour à la case départ, à une petite vie, petite et terne…

    Aussi, il y a fort à parier que Naulleau n’ait aucune envie d’y retourner : la littérature est un vrai sacrifice ; et tout le monde n’a pas l’étoffe d’un martyr…



  • vote
    Serge ULESKI Serge ULESKI 27 octobre 2013 18:13

    Delamarche enfin démasqué : c’est un ultra-libéral, anarchiste de droite pour lequel la société, ça n’existe pas : Thatcher et Reagan sont ses modèles.

    En effet, Delamarche reconnaît le droit de tout chef d’entreprise de "couler" sa boite et de licencier son personnel si tel est son bon plaisir.

    Il n’a tout simplement pas idée !



  • 5 votes
    Serge ULESKI Serge ULESKI 16 octobre 2013 14:54

    Longue vie à l’impertinence, à l’anticonformisme et à la dissidence.



  • 2 votes
    Serge ULESKI Serge ULESKI 15 octobre 2013 22:34

    Jean-François Revel : un homme sans avenir

     

     Sans l’ombre d’un doute, Revel est à placer du côté de ces intellectuels (1) qui ont passé la plus grande partie de leur vie à regarder les Peuples monter dans les trains de l’Histoire, debout sur le quai, un rien suffisants, le commentaire méprisant - "Ne vous inquiétez pas, ça leur passera !" -, incapables tous autant qu’ils ont été et sont encore pour un certain nombre d’entre eux, de proposer une réelle analyse critique des systèmes qui ont poussé toutes ces populations à prendre tous ces trains sur tous les continents depuis la révolution russe de 1917 (et la Révolution française !) jusqu’à la chute du mur, une fois l’URSS vaincue (et tant mieux ! Car cette vieille garce puait la mort).

     

    Et bien des années plus tard, force est de constater ce qui suit : nombreux sont ceux qui ont fait leur beurre sur le dos de la guerre froide, ce feu follet hypnotique, tel un leurre, qui a longtemps paralysé et gelé la pensée de nombreux intellectuels, Revel n’étant pas le premier ni le dernier avec Raymond Aron en chef de file et patriarche - secondé plus tard par les sbires de la Fondation Saint-Simon -, au moment de la chute de l’URSS, a nous affirmer, utopistes impénitents (2)... que l’Histoire était arrivée à bon port, qu’il n’y avait plus lieu de s’inquiéter, et que tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes, incapables qu’ils étaient - à peu d’exceptions près -, de penser le nouvel enfer qui nous attend d’ici 2050 : un marché triomphant qui aura tout emporté - états, démocratie, nations, peuples, liberté, souveraineté et indépendance.

     

    Tous ces penseurs (3) ont donc visé à côté et leurs analyses nous laissent aujourd’hui sans armes ; et s’ils étaient encore dans les parages, nul doute qu’ils feraient leur beurre sur le dos de la menace islamiste et le péril jaune : "La Chine ? Vous n’y pensez pas, malheureux ! Cet Etat voyou, capitaliste sans retenue ; et pollueur avec ça !"

    . 

    Aussi...face à tous ces intellectuels porteurs d’une seule promesse : nous faire mourir idiots et vaincus -, pourquoi devrait-on enlever notre chapeau au passage de leurs cercueils qu’accompagne un nuage de mouches... dont on laissera le lecteur deviner l’espèce, car le vrai danger est bien là : dans la libéralisation des marchés financiers, l’hyper-mobilité des capitaux et la désintégration des processus de production ; des milliards d’êtres humains livrés à la logique d’une économique mondiale sans morale et sans esprit autre que mercantile ; individus qui, à terme, n’habiteront plus aucun monde.

    .

    Confrontées à cette nouvelle donne, les sciences politiques ne nous sont d’aucune utilité. Il nous faut revenir à la philosophie qui seule est capable de poser les bonnes questions ; à la philosophie et aux Grecs : l’Homme étant la seule mesure de toute chose. Ensuite, seulement, serrons-nous assurés de pouvoir tirer les bonnes cartes.

     

    ___________________

     

    1 - Revel aura été médiatiquement très présent dans les années 70 à propos notamment des chars russes qui défileraient sur les Champs Elysées si par malheur, la gauche était élue.

     

    2 - Des aroniens utopistes ?! Les sartriens ont dû hurler de rire ! Faut croire que l’utopie, tout comme la politique, a horreur du vide : en l’occurrence, celui laissé par le miroir aux alouettes qu’a été le communisme d’URSS et d’ailleurs.

     

     3 - Rien de surprenant que tous ces intellectuels ne nous aient rien légué : trop occupés par le présent, tous ces penseurs circonstanciels de la guerre froide ont fini, inévitablement, par ne penser qu’au passé ; l’avenir et ses bouleversements passant à la trappe. D’où le vide qui les entoure aujourd’hui.

    ___________

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