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Joe Chip

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  • 1 vote
    Joe Chip Joe Chip 8 février 2014 20:31

    @funambule

    Epargnez-moi vos sarcasmes, en l’occurrence, le but de mon propos n’était pas de critiquer la laïcité, même s’il serait illusoire de voir dans ce domaine un marqueur de "neutralité" idéologique.



  • 3 votes
    Joe Chip Joe Chip 8 février 2014 13:48

    Oui, je serai surpris qu’on le voit encore longtemps dans les média suite à ce "coming-out" soralien, même nuancé. Gageons que certains de ses coreligionnaires ne pourront pas lui pardonner cette liaison dangereuse. 



  • vote
    Joe Chip Joe Chip 8 février 2014 13:36

    Niveau diversion politique, il peut exister un "sociétalisme" de droite focalisé sur les thèmes culturo-identitaires comme il existe un surinvestissement sociétal à gauche. L’un et l’autre peuvent même coexister au sein d’une même société pour servir le même maître (système capitaliste).

    Par exemple, aux USA, il ne faut pas analyser l’opposition apparente entre le progressisme d’inspiration luthérienne (groupes LGBT, Greenpeace & cie) et le puritanisme calviniste en termes d’antithèse pure, comme en France entre le courant révolutionnaire et le courant traditionaliste, mais plutôt y voir les deux pôles inversés d’une même matrice idéologico-religieuse, fondamentalement messianiste, qui restent en en interaction dialectique permanente et qui constituent les deux mâchoires d’une formidable machine à broyer les autres systèmes culturels qui ne peuvent pas assimiler aussi dynamiquement les contradictions générées par le système capitaliste. 

    Dans la société américaine, le progressisme et le conservatisme ne s’opposent donc que superficiellement. Darwin nourrit le créationnisme biblico-scientiste, et inversement. Le théorie des "deux Amériques" - progressistes libéraux opposés à une Amérique de conservateurs cinglés - recyclées par les médias français à chaque élection américaine, est une immense connerie.

    En revanche, il y a bien deux France - et depuis très longtemps, au moins depuis les guerres de religion - c’est la raison pour laquelle chez nous les conflits sociétaux prennent une telle ampleur et conduisent périodiquement à des renversements violents de paradigme, car aucun consensus culturel n’est possible, sauf à un très haut niveau d’abstraction politique.  

    hors-sujet : je n’arrive pas à créer des paragraphes pour aérer mon texte, même en sautant des lignes ?



  • 2 votes
    Joe Chip Joe Chip 7 février 2014 15:17


    Notre faute. Nous avons accepté de renflouer l’Irlande et de sauver ses banques après le crack de 2008 - à hauteur de 85 milliards d’euro - sans obtenir aucune contrepartie de la part des Irlandais sur le dumping fiscal.

    La fiscalité des sociétés est en moyenne de 27,6% dans la zone euro, 33,3% en France, et de 12,5% en Irlande (10% sous certaines conditions).

    Donc, en gros, il faudrait diviser par trois l’impôt sur les grosses sociétés pour être compétitif, même pas à l’international, mais au sein de notre propre "union"...

    Aujourd’hui, l’Irlande est presque sortie de la zone rouge budgétaire, elle redevient donc attractive pour les grands groupes.



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    Joe Chip Joe Chip 7 février 2014 14:41

    Chouard a effectivement un côté "grand adolescent" (on sent bien qu’il a passé sa vie dans un lycée...) que je trouve parfois irritant, à vouloir toujours remettre tout à plat, prétendre refaire le monde éternellement et somme toute assez inutilement... la meilleure preuve de cette adolescence mentale est le fait que son projet de constitution alternative citoyenne, lancé si je ne m’abuse en 2005, n’a jamais abouti ni débouché sur quoique ce soit de concret - pas-même un "avant-projet", ce qui était le cap initialement fixé - sinon des centaines de pages de forum noircies en pure perte. D’ailleurs, nombre de ses aficionados déplorent ce statu quo sur son forum.

    Apparemment, le maître sur la montagne estimerait aujourd’hui plus important de "lire" pour comprendre le monde et dévoiler l’illusion dans laquelle nous vivons. 

    Que doit-on penser d’un groupe de gens qui se prétendent plus légitimes que le politique pour rédiger une constitution citoyenne - but assurément noble - mais qui ne parviennent même pas à produire un avant-projet en dix ans de travail "collaboratif" ?

    Qui a mis des bâtons dans les roues de Chouard ? Qui l’a empêché de s’exprimer ou de mener son projet à terme ? Les banques ? Le sionisme ? Quelques antifas excités ? Allons, allons... 

    Par ailleurs, plus de "vraie démocratie", c’est très bien. Qui, sérieusement, est contre cette idée ? 

    La vraie question, plus dérangeante, c’est : est-ce que la majorité des gens veulent aujourd’hui plus de "vraie démocratie"... ou plus de biscuits ? En réalité, les 9/10ème de la population sont soulagés que d’autres personnes, jugées plus compétentes ou plus légitimes, gèrent les affaires collectives à leur place, et les déchargent de cette responsabilité. La nature humaine.

    Il faudrait donc, avant d’envisager un retour hypothétique à la "vraie démocratie", envisager d’abord de créer un homme nouveau, conscient de ses devoirs et de la nécessité pour lui de s’engager activement dans la vie publique.

    Chouard croit en son fort intérieur que les gens veulent se mêler de tout, alors qu’ils ont des idéaux plutôt médiocres, limités généralement aux enjeux matériels et à la recherche du bonheur personnel et familial.

    Evidemment, il y a un net déficit de démocratie locale en France. Sur ce point, il serait intéressant de voir ce que font les Suisses, sans toutefois idéaliser ce modèle de la subsidiarité dont Rousseau précisait à juste titre qu’il n’était applicable que dans les petits Etats culturellement homogènes.
     
    La démocratie, sur le plan collectif, comme la bonté, sur le plan individuel, sont des idéaux vers lesquels il faut tendre tout en comprenant qu’il est contre-productif et dangereux d’ériger la démocratie et la bonté en principes absolus de l’action collective et individuelle, qui deviendraient ainsi leur propre finalité.

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