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Vaquette

Vaquette

L'IndispensablE Tristan-Edern VAQUETTE - en personne.

Tableau de bord

  • Premier article le 11/06/2013
  • Modérateur depuis le 02/07/2013
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Derniers commentaires




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    Vaquette Vaquette 25 août 2013 15:17

    Mais oui, Oui, j’ai parfaitement compris tout ce que tu me racontes (c’était assez facile, je l’ai entendu des milliers de fois), ça ne sert à rien de me le réexpliquer avec toujours la même condescendance. Le souci, c’est que c’est un dialogue de sourd (sans "s") : que tu ne sois pas d’accord avec moi, grand bien t’en fasse, mais tu n’écoutes même pas mon point de vue juste en t’entêtant à me rabâcher la même chose comme si j’allais tomber à genoux et m’écrier "Hosannah, j’étais dans l’aveuglement depuis 20 ans, tu m’as rédimé mon Oui !", c’est d’une prétention et d’une imbécilité abasourdissante.
    Alors voilà, même si ça ne sert à rien je pense, je vais tenter ici de te réexpliquer plus simplement ce que tu sembles incapable de comprendre ou du moins d’entendre.
    Je te parle d’art et de ton côté tu me parles d’entertainment, admettons, mais tu fais comme si nous discutions de la même chose et pire comme si je m’entêtais à refuser d’admettre que c’était la même chose alors qu’un minimum de culture et de perspective nous apprend, évidemment !, que non !, ce n’est pas la même chose !, qu’il s’agit de deux objets très distincts. Si ça t’intéresse un minimum, j’ai expliqué tout ça précisément il y a 15 ans dans un spectacle dont le texte est ici et qui est fondateur de toute la suite de mon travail : http://www.vaquette.org/grand/chap_4.html
    Alors oui, tu as parfaitement raison, je te l’accorde et je suis d’accord, le show-business, comme tous les business, obéit à un certain nombre de règles qu’on appelle peu ou prou le marketing, en substance un subtil équilibre entre répondre à la demande du public et tenter de déterminer (manipuler ?) le désir du public en question pour qu’il se tourne vers le produit que vend ledit business. Bravo !, c’est ce que tu décris très bien (et au passage tu as parfaitement raison et avec une cruauté peut-être pire encore que la mienne, Dieudonné obéit absolument à ces règles là, j’appelle ça opportunisme et forme racoleuse parce que je suis désagréable, tu appelles ça être un bon professionnel intelligent, si tu veux, l’essentiel du constat est le même).
    Mais ce n’est ni de près ni de loin ma démarche, moi, je poursuis, comme un idéaliste naïf si ça te fait plaisir, un pauvre mégalo raté et imbu de lui-même, tu préfères ?, ça me va aussi, un autre objet, objet ne t’en déplaise qui a de tout temps existé et qui n’a rien à voir : l’art. Si à un moment Van Gogh commence à mettre du bleu plutôt que du jaune parce que c’est ce "qui va toucher au cœur le public", parfait, il va vendre plus de son vivant mais un siècle plus tard les musées de la Terre seront bien vides. "Et basta !" de Ferré, je te l’accorde ça n’est pas au format pour passer en radio et ça ne correspond pas, là encore, "au cœur du public" et pourtant c’est l’une des plus grandes "chansons" qui n’aient jamais existées. Etc., etc., etc. (évidemment, on peut multiplier les exemples à foison).
    Tiens ! Comme je te soupçonne de n’avoir toujours pas compris ce que je raconte et de t’arc-bouter à tes certitudes, je vais te prendre un exemple très pertinent et très parlant, pédagogique même. C’est comme si tu confondais avec une bonne foi stupide la recherche fondamentale et la technologie en m’expliquant doctement que je suis ridicule de ne pas comprendre qu’aujourd’hui ce qui compte c’est de créer un nouvel iPod et que l’unification de l’électrodynamique quantique avec la ou les théories de la gravitation n’avait aucun autre intérêt que de me branler dans mon labo avec des petits chercheurs prétentieux comme moi qui ne comprennent rien à la vie et qui de toute évidence n’intéressent personne (ce qui est vrai quant à ce dernier point). Avoue que tu passerais très naturellement pour un abruti mal élevé par la société de consommation, avec ce mélange d’arrogance et d’inculture du sale gosse qui ne comprend pas bien pourquoi le prof essaye de lui expliquer comment les hommes en sont venus à penser que la Terre était ronde alors que lui sait bien que c’est juste une évidence, "Ouais !, trop cons les bouffons d’avoir cru qu’elle était plate !" et qui au final pense sans le moindre soupçon d’humilité qu’il a son mot à dire sur tout y compris sur des choses qui le dépassent totalement. Alors voilà, je sais bien que le show-business joue en permanence sur cette confusion entre art et entertainment (par exemple en désignant comme artiste les participants à la Star Academy, c’est évidemment l’exemple le plus risible mais même quand c’est moins caricatural, c’est totalement faux, exactement comme l’enjeu marketing central de McDonald c’est de faire admettre par l’inconscient collectif que ses officines sont des restaurants et ainsi, par un glissement progressif de la vérité, d’obtenir le prestige de la gastronomie mais sans l’investissement, ni pour l’entreprise ni pour le client, qu’elle réclame : c’est la même chose pour la confusion entre art et entertainment, exactement la même chose), alors que ce sont deux objets essentiellement différents qui certes, comme la technologie et la recherche fondamentale, investissent à peu près le même domaine d’activité et utilise souvent les mêmes outils, mais dont la logique, la finalité, l’exigence, le rapport à la demande du public, les conditions de validation bien sûr et enfin le temps pour se construire, donner ses fruits et être compris, utilisé et apprécié par le plus grand nombre sont totalement différents. Alors voilà, Dieudo et moi, on monte tous les deux sur scène, on utilise des artifices spectaculaires, on joue avec les ressorts émotifs et intellectuels des spectateurs, etc., certes, mais on ne cherche, quant à l’essentiel, pas du tout la même chose, que tu sois capable de le comprendre ou pas (la lecture de l’extrait du spectacle au-dessus devrait pourtant t’en convaincre si tu étais au minimum ouvert, honnête et intelligent).
    J’ajoute encore deux choses puisqu’il semblerait que tu me prennes pour un imbécile.
    Premièrement, je sais parfaitement que l’art (comme je le définis) n’intéresse pratiquement personne. C’est regrettable peut-être mais c’est un fait que j’ai pu cruellement constater depuis très et trop longtemps de façon avérée et incontestable. La culture intéresse un peu la bourgeoisie, ça lui permet de se valoriser, quant à l’entertainment, bah !, les gens y portent l’intérêt que tu expliques justement, celui de papillonneurs dans un environnement hyperconcurrentiel. Mais l’art, l’idée que la singularité d’un individu porte en elle une transcendance universelle, ça, tout le monde s’en branle. Tant pis pour ma gueule.
    Et deuxièmement, sois certain qu’évidemment en disant tout cela j’ai parfaitement conscience de passer aux yeux de la plupart des gens pour un monsieur insupportablement prétentieux : en ça comme en tout, c’est tellement plus facile de tout confondre et de dire que tout se vaut puisque ça permet à la plupart de ne pas avoir à se prendre dans la gueule leur valeur insuffisante et de se remettre en question. C’est donc parfaitement consciemment que je n’édulcore pas ici mon point de vue (au contraire). Vaquette est un connard : ouf !, ça y est, on s’est fait un avis sur lui, on peut aller mater d’autres vidéos.
    Dernière chose : "Quant à la suffisance ou l’égocentrisme que tu me prêtes, il est tant dilué par tant d’identités virtuelles diverses, que tu n’en as aperçu qu’un vague échantillon." C’est très facile, ça, et je ne sais pas si tu en as conscience. Tu vois, moi, ici comme partout, j’apparais avec ma véritable identité et mon travail à juger, il faut pour ça une autre exigence et un autre courage. Rien que pour ça tu devrais me parler autrement : tu vois, moi aussi je suis capable de te faire la leçon comme à un gosse mal élevé. Il me semble même que c’est moins illégitime de ma part. Prends-le mal si tu veux.



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    Vaquette Vaquette 24 août 2013 19:54

    @Jean-Piètre

    "Quel gloubi boulga" : si tu fais référence à ton post, je suis bien d’accord. Voici donc quelques corrections parce que tu profères un certain nombre de contre-vérités :

    – Une fois encore, je ne compare pas Dieudo et Orelsan ici, ça n’est pas du tout mon propos de parler d’eux ! Fais semblant de ne pas comprendre si tu le souhaites mais je ne vais pas expliquer encore une fois dans ces lignes quel est l’objet de cette conclusion, je l’ai assez fait dans les épisodes en eux-mêmes ainsi que sur ce forum, sois certain que ceux qui voudront faire l’effort de comprendre saisiront aisément la cohérence de ce que je raconte.

    – Je ne me suis jamais positionné chansonnier – je pense même que j’ai dû me construire contre ça ! –, que tu le fasses pour moi, très bien si ça te tranquillise, mais ça t’appartient, ne me mets pas ça sur le dos. Ceci dit, si tu vois la moindre parenté entre les gens que tu cites et mon travail, arrête l’alcool ou le crack ou les champis ou le mélange des trois ou plus sérieusement, toi comme beaucoup ici, penche-toi un peu moins superficiellement sur mon travail qui est beaucoup plus éclectique et complexe que tu ne sembles le croire avant de pérorer et de venir m’accrocher sur tel ou tel étal avec un étiquette rassurante.

    – Je ne fais aucune fixation ni sur Dieudo ni sur Orelsan (il me semble qu’incontestablement c’est vous qui en faites une sur le premier) !, je te renvoie au point numéro un, j’aborde un sujet précis (la censure des organisations bien-pensantes) et il me semble on ne peut plus légitime d’évoquer ces deux cas d’école et ce, sans m’étaler dessus plus que de raison : le feuilleton fait plus de six heures au final, il y a une demi-heure sur Dieudo et 15 minutes sur Orelsan. Point barre. Ma vidéo parlerait de mon rapport aux femmes par exemple, sois certain qu’il n’y aurait pas eu évidemment une traître seconde consacrée à votre gourou et qu’au pire j’aurais balancé quelques phrases pour dire à quel point le rapport à l’amour et au couple développé chez Orelsan me dégoûte passablement et n’est pas le mien.

    – Quant au cœur que je livre ou pas, définitivement penche-toi sur mon travail avant de dire de telles bêtises, le chapitre V de "J’veux être Grand et Beau" sur l’Amour, toutes les dernières pages de "Je gagne toujours à la fin" où je livre mes peurs et mes doutes, "Crève Vaquette" qui est un grand déballage de printemps, etc., etc., etc. Après, oui, ça ne touche pas un large "public", une fois encore je le concède, mais ce n’est certainement pas parce que je ne livre pas mon "cœur" dans mon travail, juste parce que le cœur en question ne ressemble pas à celui d’assez de personnes pour pouvoir entrer en résonance avec beaucoup de monde. C’est autre chose et je n’y peux mais à moins de me mettre à écrire des choses insincères en imaginant ce que doit être le goût du "public". Sauf que ça ne marche pas comme ça ou en tout cas que ça ne devrait pas marcher comme ça.

    Beaucoup de bêtises donc totalement infondées, au final moi aussi je peux parler de tas de sujets que je ne connais pas en émettant un avis définitif en vingt lignes. Tout le monde peut le faire. Ça n’a pas grand intérêt.



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    Vaquette Vaquette 24 août 2013 16:20

    @Oui-Oui aka Pabo aka Je change d’adresse IP à chaque nouveau post comme si je passais par un proxy pour éviter qu’on puisse faire le lien avec une autre identité (sur mon IP réelle) que j’ai sur ce forum.

    Ouf ! Sois rassuré, mes ailes et mes œillères ne n’empêchent absolument pas de répondre moi-même à la question que je me suis d’ailleurs posé tout seul et sans ton aide et tu en seras manifestement étonné vu le ton de ton post mais j’arrive – quant aux faits objectifs – peu ou prou à la même conclusion que toi dans mon dernier épisode qui va être mis en ligne incessamment sous peu : la principale cause et de loin qui explique l’échec de ma brillante "carrière" que j’ai l’honnêteté et le courage de ne pas nier, d’assumer et d’affronter en face est qu’indubitablement ce que je fais n’intéresse pas l’immense majorité de mes contemporains qui pourraient (à quelques variantes près éventuelles) reprendre à leur compte ton opinion définitive sur mon travail. Une fois encore j’en ai pleine conscience, je l’assume et je l’étale même au grand jour dans le dernier épisode de ce feuilleton.

    Je vais même plus loin, je suis également d’accord avec ton méchant mais juste : "En plus les gens qui peuvent se payer le luxe, par vanité, orgueil ou pauvreté relationnelle, de ne faire de concession avec personne, se retrouvent en général plutôt seuls et par conséquent sans moyen promotionnel."

    En revanche, là où je ne suis absolument pas d’accord avec toi, c’est sur le présupposé qui sous-tend tout ton discours : en substance, le succès public valide la valeur artistique ! Pour tout te dire, la vision pragmatique – et même utilitariste et cynique et en tout état de cause sans le moindre soupçon de romantisme – du monde et de mon domaine d’activité que tu présentes ainsi, je la trouve dégoûtante (sans compter qu’elle claque la porte à la gueule de Cyrano, le génie français par excellence ou de Don Quichotte, le héros universel, pour l’ouvrir grande et avec le tapis rouge aux petits cons sortis de leur école de commerce ou de leur cours de théâtre et qui rêvent de "réussir" – beurk !) mais plus encore que ce jugement de valeur personnel, elle est de la façon la plus incontestable du monde parfaitement fausse pour ne pas dire aberrante et je serais étonné qu’au fond de toi tu ne le saches pas au moins un peu et je pense que de ta part il ne s’agit ici que "d’opportunisme intellectuel", d’une "pensée" à géométrie variable qui fluctue au gré de tes intérêts. Je veux dire que pour défendre Dieudonné et me tailler un costard, hop !, on prend ce présupposé bien confortable puisqu’il s’appuie sur la validation du plus grand nombre qui a valeur d’argument d’autorité, mais si demain sur un autre post tu as besoin de faire le beau et d’arborer fièrement la haute opinion que tu as de toi-même, tu n’hésiteras pas à jeter aux orties bien vite cette idée que le "public" puisse avoir raison en matière d’art si d’aventure il n’est plus d’accord avec toi. J’ai pour ma part au moins un mérite, c’est celui de la cohérence entre mon discours et ma pratique : ce qui plaît au plus grand-nombre ne m’intéresse que rarement en tant que public – mais mon estime pour Orelsan est bien la preuve que je ne suis pas sur ce point enfermé dans une pose élitiste artificielle comme tu l’affirmes – et qu’en tant "qu’artiste", j’y prête aussi peu d’importance.

    Alors voilà, ton mépris de l’underground et des formes confidentielles, le "mérite" (pour te citer) que tu attribues à ceux qui "deviennent célèbres et arrivent à toucher un maximum de gens", etc., non seulement pour ma part je les conchie mais c’est surtout une absurdité. Il y a caché derrière la bien confortable "vérité incontestable" que tu nous assènes, l’idée que Bénabar fait des meilleurs disques que Costes ou le Ferré de la fin, que c’est Sollers et Beigbeder qui ont eu raison quand Cioran et Calaferte (dont 90% au moins des fans de Dieudo ignorent jusqu’aux noms) ont eu tort ou que Léon Bloy (que là, pour le coup, beaucoup de fans de Dieudo adulent parce que c’est l’un des auteurs préférés de Nabe) n’était qu’une pauvre merde sans talent qui passait illégitimement son temps à geindre de l’injustice qu’il ressentait d’être à ce point ignoré par la public et le système culturel de son temps. Bouais… permets-moi de ne pas partager cette hideuse vision des choses, et pour le coup, moi qui doute énormément, de pratiquement tout, là-dessus je suis absolument certain que cette inversion des valeurs démagogique est fausse : Costes, Ferré, Cioran, Calaferte, Bloy, c’est incontestablement en terme artistique infiniment supérieur à Bénabar, Sollers ou Beigbeder, que tu le comprennes ou pas, ton opinion ayant fort peu d’importance quant à la réalité de l’histoire de l’art.

    Et puis, fais gaffe quand même parce que ce genre d’arguments, je te les retourne comme un gant pour cracher sur votre idole. Deux fois. Petit un, parce que si c’est bien le succès public qui valide le talent, alors Gad Elmaleh est au bas mot dix fois plus talentueux que Dieudonné et Justin Bieber cent à mille fois plus encore – ça fait mal, hein ? Et puis, petit deux, puisque Dieudo a un tel mérite d’avoir réussi à l’intérieur du système – l’éternel "Il faut monter dans l’avion pour le détourner" qui a pour seule fonction de déculpabiliser tous les cyniques, tous les lâches et tous les arrivistes –, je compte sur toi (et tes petits camarades "antisionistes") pour demain, quand un rat de café-théâtre noir fera le bon nègre anti FN dans un duo avec un Juif (et avec un producteur juif j’imagine) et obtiendra la notoriété suffisante pour devenir un comique télévisuel, lui trouver tous les mérites du monde et ne pas simplement le traiter avec la même morgue et la même condescendance que tu affiches à mon égard en le ravalant sans discuter au rang de chien du système. Une fois encore, je doute que sur ce point comme sur plein d’autres, tu puisses revendiquer alors la même cohérence que moi : pour ma part, j’aurais infiniment plus d’estime pour Dieudo s’il avait toujours été autant frontalement en opposition au système dominant qu’il l’est actuellement – libre à vous de sodomiser la vérité par tous les trous pour essayer de transformer ce qui n’est qu’un passé peu remarquable et peu estimable en une force, une intelligence et une vision du génie, libre à moi de ne pas être assez couillon et embrigadé pour y croire.

    Le succès public n’a jamais validé le moins du monde la valeur artistique, ni hier ni aujourd’hui ni demain, un minimum de culture nous en convainc sans l’ombre d’un doute : il y a évidemment des milliers d’immenses artistes qui ont croupi toute leur vie ou une (trop) longue partie de leur vie dans l’underground, underground que dans ton post tu caricatures, tu méprises et tu balayes d’un revers de main de grand petit homme qui sait. C’est juste incontestable, ne t’en déplaise.

    Le succès public n’a jamais validé le moins du monde la valeur artistique… mais de la même façon, l’insuccès non plus, ce serait trop facile bien sûr ! et sois parfaitement certain, n’aie crainte, que j’en ai une conscience aigüe et douloureuse (je peux t’assurer que pour ma part, je suis infiniment moins satisfait que tu n’en as l’air de ton côté) et d’ailleurs, une fois encore, ce revers de la médaille, je le présente sans fard ni fausse pudeur dans le dernier épisode de mon feuilleton vidéo : un peu comme dans la dernière scène de "8 Mile", prends le mic’ si ça t’amuse, mais c’est bon, je me suis déjà moi-même et sans t’attendre – enfin, sans vous attendre, vous êtes des centaines à me poster le même genre de trucs avec toujours ce ton insupportable et empreint de supériorité et de certitudes des donneurs de leçons qui ne font rien de leur vie si ce n’est jouer à l’auteur cachés derrière Internet –, balancé dans la gueule quelques vérités douloureuses.

    Alors voilà, des gens comme toi, il y en a toujours eu, il y en aura toujours, des "qui savent" et qui ont su définitivement juger comme des bouffons prétentieux et sans talent ceux qui ne sont jamais sortis de l’underground de leur époque. Tu vas bien sûr t’inscrire en faux mais je peux t’assurer qu’avec la même morgue, la même autosatisfaction, la même arrogance tu aurais décrété du haut de ta superbe que Van Gogh n’était un barbouilleur, Léon Bloy un raté aigri ou Bartók un monsieur qui faisait du bruit prétentieux.

    Tu vois, la différence – enfin, l’une des milliers de différences bien sûr – entre toi et moi, c’est que moi, réellement et humblement, je ne sais pas si je ressemble plus au portrait que tu fais de moi ou à celui qu’en font pas mal de gens largement aussi respectables et qui me considèrent comme un artiste singulier, profond, exigeant et formellement intéressant et auquel le public ne s’identifie pas (du tout) à cause paradoxalement (ou pas, en fait) de ses qualités : justement son exigence, sa complexité et une singularité trop différente de la plupart. Une fois encore, toi, tu sais, très bien pour toi, mais ton jugement n’a aucun intérêt et absolument aucune importance. Ce qui est important, si tu le veux bien (et même si tu ne le veux pas bien sûr), c’est que je vais continuer à travailler seul et sans votre assentiment pour me donner une chance, comme je l’ai écrit dans mon premier roman, de construire un monde à ma mesure, simplement pour savoir ma mesure.

    Bienheureux homme, toi, tu n’as pas besoin de tant : tu sais déjà et tu es fier, content et sans doute sur ce que tu fais. Bravo !



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    Vaquette Vaquette 21 août 2013 01:19

    Ceci est une réponse collective.

    Le hasard (ou un signe du destin à moins qu’il ne s’agisse d’un complot du lobby juif) fait que je n’ai pas beaucoup de temps ces jours-ci comme déjà signalé plus haut. Je vais donc me servir de ce prétexte pour ne pas répondre point par point à chacun. Disons que ce sera sans remords excessif pour au moins une excellente raison : eh les mecs !, vous vous êtes aperçus qu’un épisode 21 était paru depuis la semaine dernière ? Non, parce que, même si ça vous sera incompréhensible et plus encore insupportable, personnellement, ni mon existence ni ma pensée ne tournent autour du Très Saint Dieudonné, petit père des Peuples, Danube de l’intelligence (vous préférez Rhône et Saône de l’intelligence à cause des quenelles ?), dont vous pouvez tous témoigner qu’il a réalisé devant vous 666 miracles, déplacé 12 montagnes, ressuscité Yasser Arafat et qui de toute façon marche sur l’eau et nage sur le bitume (Oooops ! C’est du Orelsan, ça…) Alors voilà, vous avez eu l’épisode précédent pour vous en donner à cœur joie, je sais bien que c’était le week-end du 15 août (encore un complot de la CIA, ça) et que vous étiez à la plage mais je n’y peux mais, moi, si vous n’avez pas eu votre dose pour la semaine de militantisme enragé contre l’agression permanente de l’infâme complot sioniste (j’ai bien compris, on dit sioniste et pas youpin parce qu’on veut bien penser – lucidement cela va de soi – que le seul et unique problème de la France et du monde c’est le Juif mais de là à assumer le mot "antisémite", il y un pas qu’un monsieur responsable et prudent ne saurait franchir – ooops de nouveau !, j’ai failli ne pas la mettre celle-là, je sais qu’elle va mal passer auprès de certains…) qui, comme chacun le sait, enfin, comme Dieudonné et Soral le savent, ça suffit amplement, est partout.

    Sauf que Dieudo, c’était – la répétition est la base de la pédagogie – la semaine dernière !, cette semaine je parle d’Orelsan et de toute façon, même dire dans cet épisode du bien de ce jeune garçon malin et ambitieux (je n’ai pas écrit arriviste mais le cœur y est : je fais effectivement plus d’efforts avec lui qu’avec Dieudo je vous le concède (mais c’est parce que je suis raciste, je ne supporte pas les nègres – c’est avoué)) est passablement digressif. Ce qui m’intéresse, moi (pas vous, j’ai très bien compris une fois encore, ce qui vous intéresse exclusivement c’est l’immense grandeur du petit père de la pensée du Danube qui fait des miracles, rassurez-vous, c’est on ne peut plus patent, seulement voilà, ici, on est censé parler de mon feuilleton vidéo même si j’ai pleine conscience que c’est indigne d’oser vous déranger pour un sujet à ce point insigne), puisque voici l’avant-dernier épisode tout de même, c’est de tenter de répondre à ma question : quels sont les liens qui existent entre censure des organisations bien-pensantes et réussite ou non d’une carrière dans le monde merveilleux du show-business français ? Le reste est en particulier de savoir si le Danube de la subversion va m’emporter, moi, frêle radeau rouge et chancelant, lors du tsunami qui terrassera le Grand Satan youpin dans un déluge de génie et de boules de feu, une fois encore, ce n’est absolument pas le propos de ces vidéos, ne vous en déplaise, et en particulier de cet épisode (à l’exception des premières minutes, je vous l’accorde, mais qui ne sont qu’un résumé chargé de permettre de suivre le fil de ma pensée). En conséquence, il me semble que cet afflux de posts consacrés exclusivement au Conducator de la quenelle n’a pas sa place ici.

    Par-delà mon manque de disponibilité, voici donc une excellente seconde raison pour que je ne perde pas mon temps à commenter sans fin la Majesté incontestable de ce Grand Homme, Immense Penseur et Gigantesque Artiste à côté duquel Lars von Trier se doit d’être ravalé au rang de Max Pécas et Bernanos à celui de Paulo Coehlo.

    Alors, voilà, c’est avoué, j’ai mauvais goût messieurs les commissaires politiques, si vous pouviez juste éviter en guise de légitime châtiment de me couper les deux mains, ce serait magnanime, il m’arrive d’en avoir besoin (pour nager). Et puis aussi, si vous pouviez recentrer le débat ou le poursuivre sur un des nombreux sujets consacrés à la vraie subversion vraie nègre et anti-youpine (par exemple l’épisode précédent de mon feuilleton si vous y tenez : http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/une-histoire-de-censure-episode-20-40320), il me semble que ce topic y gagnerait en clarté. D’avance merci, vous êtes formidables.



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    Vaquette Vaquette 20 août 2013 14:18

    Tu as entièrement raison Awake... sauf qu’une fois encore, Dieudo, j’ai fait la démarche d’aller voir un de ses spectacles (en entier) sur scène. Derrière, on me demande mon avis sur une de ses vidéos et les 10 premières secondes me rappellent tout ce que je n’aime pas chez lui formellement (et une fois encore, ça n’a rien de rien de spécifique à son cas uniquement sous prétexte qu’il serait sulfureux), voilà. Quelqu’un qui aurait fait l’effort de venir voir sur scène un de mes spectacles intégralement serait je pense convaincu que ça n’a pas grand-chose à voir avec Mickey 3D (qui lui aussi a repris "la France a peur") ou Groland et à partir de là, il chercherait à comprendre en quoi ce simple passage (qui effectivement, je te l’accorde, sorti de son contexte pourrait dans un autre être un enfonçage de porte ouverte) va prendre sens et cohérence sur l’ensemble du spectacle et même de ce simple passage. D’un coup, vu comme ça, ta réponse cinglante est moins convaincante. Je suis en speed aujourd’hui et jusqu’à vendredi, je ne promets pas de répondre consciencieusement et longuement à tous. Désolé.

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