Comme un malheur n’arrive jamais seul, après Taddéï, c’est Marc Edouard Nabe
qui réintègre le système en rentrant dans le rang. D’où sa présence sur
France2 chez "Ce soir ou jamais", le même soir justement !
Marc Edouard Nabe le retour !
Retour qui annonce la sortie prochaine d’un nouvel ouvrage ; l’auteur nous promet un procès en bonne et due forme contre tous
ceux qui, pour faire court, sont bannis des médias dominants et contre
lesquels une guerre sans pitié est conduite depuis dix ans :
Dieudonné, Alain Soral, Tariq Ramadan (entre autres)...
Et
comme un fait exprès, il s’agit des trois figures de proue, trois
cibles privilégiées contre lesquelles quiconque souhaite faire carrière
et être soutenu par une caste politico-médiatique qui sacre les uns et
organise le bannissement des autres, se doit de rendre un verdict sans
appel de "fasciste, antisémite, raciste et complotiste".
Nabe ne se contente pas de tirer sur des auteurs fragilisés par une
caste impitoyable contre ceux qui refusent de la soutenir... Nabe
fait foi de s’attaquer au "conspirationnisme" qui sévit sur
Internet... reprenant ainsi à son compte la terminologie de cette même
caste sans foi ni loi, autre que la protection du mensonge et de leurs
intérêts bien compris.
Il
semblerait que l’ouvrage de Nabe arrive un peu trop tard car enfin,
conspiration pour conspiration... si on oublie un instant les
pathologies d’un certain nombres d’internautes, depuis le 11 septembre 2001
(entre autres événements cibles de ceux qui refusent le mensonge d’Etat
ou la propagation de vérités partielles), force est de constater que de
l’eau a couler sous le pont des rédactions des médias dominants,
puisque aujourd’hui, plus personne ne conteste le fait suivant : parmi
les versions qui pouvaient nous être proposées, la version officielle
de cet événement semble la moins crédible de toutes.
Certes ! Ces médias ont été les derniers à ouvrir la brèche du doute et du soupçon ; et les révélations de Edward Snowden (ce héros !) n’ont rien fait pour les en dissuader : NSA, programme Prism et dérive techno-totalitaire. Mais n’empêche !
Il
est vrai qu’il y a un reproche que l’on ne pourra pas faire à Nabe :
au moins sait-il sur qui il faut taper pour revenir dans les médias en
odeur de sainteté, absous et pardonné par des maîtres impitoyables avec
les dissidents.
Aussi, peut-on conclure ceci à son propos sans être injuste ou excessif
: s’il restait à cet auteur un minimum de sens de l’ honneur, il
semblerait qu’il l’ait perdu avec son projet de publication et sa
prestation vendredi soir chez Taddéï... car enfin : qui peut bien sortir
grandi d’un pacte avec un système qui a érigé le mensonge, la violence
de la censure et le monopole de l’information-propagande au rang de
vertu élémentaire, dans l’espoir qu’il vous soutienne avec force
publicité et nombre d’invitations télé et radio au nom d’un projet qui a
tous les attributs d’un règlement de compte qui, in fine, risque bien de n’intéresser... devinez qui ?... eh bien, l’auteur seul : l’intéressé lui-même.
Affligeant mais... pas si surprenant que ça : chaque homme a ses
limites et son prix ; et rien n’est plus difficile et ingrat... que d
’assumer dans la durée, une vie de dissident car la récompense est
souvent, pour les auteurs comme pour les artistes, dans le meilleur des
cas, longue à venir, et dans le pire : posthume... et alors que rien
n’est moins certain non plus.
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