@pegase
Je pense aussi que
la vitesse de la lumière est variable et qu’elle dépend de la
quantité d’énergie du volume qu’elle traverse.
C’est établi pour
la matière condensée et cela explique le diffraction. On sait que
plus le champ de gravitation est élevé, plus cette vitesse est
faible. Et tous les mouvements sont ralentis comme elle en
proportion. Cela explique entre autres la rotation du périhélie de
Mercure situé près du soleil, dans un champ gravifique plus intense
que celui par exemple de la Terre.
Mais toutes les
énergies doivent être prises en compte et en particulier l’énergie
cinétique que contient la matière condensée en mouvement. Non
seulement la lumière est ralentie si l’énergie cinétique est
grande, mais aussi les réactions chimiques (ce qui explique le
paradoxe des jumeaux de Langevin) et les mouvements rotatifs et
alternatifs comme celui du balancier, d’où l’impression pour un
observateur extérieur d’un ralentissement du temps mais qui n’est
qu’apparent : le temps n’est qu’un épiphénomène qui n’a pas de
sens sans mouvement, sans changement.
Le ralentissement de
la lumière arrivant sur un corps en mouvement, en l’occurrence la
Terre, explique aussi pourquoi l’expérience décisive de Michelson
et Morley a établi qu’elle avait la même vitesse qu’elle rattrape
le corps ou qu’elle le percute.
L’équation de
Lorentz corrigée par Henri Poincaré et reprise par Einstein dans la
relativité restreinte n’explique pas la raison de ce phénomène
surprenant car contraire à la dynamique classique.
L’autre énergie
qu’il faut prendre en compte est l’énergie quantique du "vide".
Moins elle est
grande, plus la vitesse de la lumière, vitesse limite pour le
transport de l’énergie (car il existe pour expliquer le phénomène
des atomes intriqués une vitesse de déplacement de l’information
supérieure à celle de la lumière, proche sans doute de l’infini,
mais ne l’atteignant pas car rien n’est infini dans le monde réel)
est rapide.
Cette énergie du
vide s’est installée après que l’espace se soit développé lors du
big bang ce qui explique en son absence la vitesse extraordinaire de
l’inflation.
L’énergie quantique
du vide semble très uniforme dans l’univers aux courtes distances
mais comme elle comprend l’énergie gravifique, il en résulte des
inhomogénéités entraînant ces effets que faute de mieux on
attribue à de la matière noire et de l’énergie noire.
Les ondes de
gravitation augmentent sur leur passage la quantité d’énergie du
vide et donc ralentit alors la vitesse de la lumière.
C’est très peu mais
suffisant pour modifier ses interférences dans les expériences
récentes qui ont prouvé de ce fait leur existence, prévue par la
théorie. Il n’est pas nécessaire pour expliquer leur effet de faire
appel à la déformation locale de l’espace.