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Accueil du site > Tribune Libre > Deux fondements psychologiques de l’abrutissement des masses

Deux fondements psychologiques de l’abrutissement des masses

Description de deux des fondements psychologiques qui conduisent à l’abrutissement des masses, c’est à dire à leur capacité à être conduites ici ou là comme on conduit un troupeau de moutons.

 

 

Tags : Société Manipulation Psychologie




Réagissez à l'article

49 réactions à cet article    


  • 3 votes
    FifiBrind_acier 31 août 2014 08:28

    claude Michel
    Je suppose donc que vous êtes idiot, puisque vous faites partie du peuple.


    Si les gens étaient aussi idiots et irrationnels que veut bien le dire l’auteur, il n’y aurait besoin d’aucune propagande...
    Propagande qui est devenue une "industrie", cf le film PSYWAR de Scott Noble... On nous dirait la vérité, et comme on est cons, on comprendrait rien.

    L’exemple, lui est idiot, entre un produit payant et un gratuit, il faudrait être fou pour dépenser plus...

    La question est plutôt :
     " Les Partis politiques respectent-ils l’intelligence des Français ?"


  • 1 vote
    Éric Guéguen Éric Guéguen 31 août 2014 08:44

    Moi, je préfère cette question car elle ne ménage personne :
    Les partis politiques font-ils leur beurre du désintérêt et de l’inculture de la masse électorale ?
     
    Pour ce qui est de la propagande, il n’y en a pas besoin. Il suffit d’agiter la carotte du pouvoir d’achat, et roule ma poule !


  • vote
    Medusai Medusai 31 août 2014 11:46

  • 2 votes
    Medusai Medusai 31 août 2014 12:12

    Les partis politiques font-ils leur beurre du désintérêt et de l’inculture de la masse électorale ?


    Pour moi c’est évident. 

    Un jour je discute avec un politiciens de ma ville et je commence a lui poser des questions encore et encore et a un moment il me dit " encore heureux que les citoyens ne sont pas tous comme toi"...

  • vote
    Éric Guéguen Éric Guéguen 31 août 2014 12:25

    C’est évident mais nombreux sont ceux qui refusent la moindre critique à l’égard de ce qu’ils hypostasient comme le bon peuple, toujours honnête, toujours courageux, toujours travailleur et plein de bon sens.
    Le fait que l’incurie au sommet se nourrit des milliers de négligences à la base ne traverse pas l’esprit de certains. Aveuglés qu’ils sont par la médiocrité de tous nos représentants médiatisés, et excités par ailleurs par de beaux parleurs sur la toile ou dans la rue, la remise en question ne leur effleure pas la volonté. Et comme rien ne sera possible dans ce pays tant que la majorité des gens refusera de suivre et de changer de comportements...


  • vote
    FifiBrind_acier 31 août 2014 19:10

    Medusai,
    Ce n’est pas parce qu’ils ne disent rien qu’ils ne pensent pas...
    "77% ne font pas confiance aux médias"
    Cela réduit les satisfaits à 23%.
    C’est déjà mieux que "tous idiots"...


  • 8 votes
    Éric Guéguen Éric Guéguen 30 août 2014 09:59

    Bonjour à vous.

     
    Votre intervention est excellente, et je crois que si l’on n’insiste pas suffisamment là-dessus, c’est en premier lieu parce que cela remet en question la pertinence du vote majoritaire au sein des démocraties contemporaines. J’ai beaucoup travaillé là-dessus, sur ce que j’appellerais une incompatibilité d’humeur entre le nombre et la raison, et vous avez parfaitement ciblé les choses en mettant en évidence, et l’allergie à la "prise de tête", et l’effet mouton subséquent.
     

    Néanmoins, je reproche une chose à ce genre d’études menées (pas à votre propos, mais plus spécifiquement à l’exemple sur lequel vous vous appuyez). On infère de ce style d’enquêtes sur le terrain "les gens ceci....", "les gens cela...". Or, selon moi, il serait encore plus pertinent de dire "DES gens ceci ou cela", même s’il s’agit de la majorité d’entre eux. Ainsi, on laisserait entendre - ce qui se vérifie toujours également - que DES gens, quel que soit leur nombre par ailleurs - utilisent, quant à eux, bel et bien la raison aussi souvent que possible ; mieux (pour jouer sur les mots) : que leur recours à la réflexion poussée est en quelque sorte devenue comme... instinctive !! Les généralités, en l’occurrence, n’aident plus à la compréhension la plus aboutie de ce phénomène.
     
    Ce que je veux dire par là, c’est qu’une fois que l’on a déduit du conformisme très répandu le fait que certains n’en sont pas les esclaves, on peut à bon droit se demander pourquoi. Est-ce uniquement parce qu’à ce moment précis ces gens étaient mieux réveillés ? Plus disponibles intellectuellement ? Avaient-ils moins de soucis ? Ou bien est-ce toujours le cas ? Est-ce que certains ont pris l’habitude de... réfléchir, ce dans un monde qui nous pousse sans cesse à nous en remettre à l’avis du nombre ? Voilà, il me semble, une enquête qui, en complément des premières, serait d’une pertinence rare. Mais ne contreviendrait-elle pas à l’uniformisation de commande ?...
     
    À vous lire,
    EG


    • 6 votes
      un primate un primate 30 août 2014 11:38

      Très intéressant !


      Je pense que c’est à l’école qu’on apprend à se cacher derrière le nombre. La peur d’être ridiculisé en public est le fondement du conformisme.

      • vote
        Le Gaïagénaire 30 août 2014 15:42

        @ l’auteur,


        POURQUOI ?

        "On en est resté à l’idéalisation des parents et de leurs exigences, qui peut aisément être transposée au Führer ou à l’idéologie correspondante. Étant donné que les parents ont toujours raison dans ce qu’ils exigent, ce n’est pas la peine de se casser la tête à chaque fois, pour savoir si leur exigence ponctuelle est également juste. D’ailleurs, comment pourrait-on en juger, où trouverait-on les critères, quand on s’est toujours laissé dire ce qui était bien ou mal, que l’on n’a jamais eu l’occasion de faire l’expérience de ses propres sentiments, et qu’en outre toutes les velléités [sic] de critique que les parents ne supportaient pas présentaient un danger mortel ? Si l’adulte n’a rien bâti qui lui soit propre, il se voit livré pour le meilleur et pour le pire aux autorités, exactement comme le nourrisson aux mains de ses parents ; un « non » opposé aux détenteurs du pouvoir lui paraît à tout jamais mortellement dangereux." A. Miller, C’est pour ton bien, p. 104.

        PS : La religion, puis l’école, puis les parents et le cercle continu. 


        • 1 vote
          stupeflip 30 août 2014 15:59

          oui merci pour cette piste intéressante...

          Le conformisme lié à la non expérimentation par soi même, la peur d’expérimenter, du fait d’une autorité trop présente...


        • vote
          Medusai Medusai 31 août 2014 12:06

          "Le conformisme lié à la non expérimentation par soi même, la peur d’expérimenter, du fait d’une autorité trop présente..."


          Personnellement j’ai du mal a croire que c’est seulement le résultat d’une autorité trop présente.

          Que voulez vous dire par "trop" ?



        • vote
          Le Gaïagénaire 31 août 2014 14:51
          Medusai (---.---.---.36) 31 août 12:06

          Par Le Gaïagénaire (---.---.---.208) 22 août 17:43

          "Cela signifie que, règle générale, nous ne réalisons pas que l’on a fait l’objet d’un subtil modelage aux exigences de l’institution (de la société), puisqu’il fait partie de notre formation. J’anticiperai en précisant que cette formation commence au berceau et se poursuit, au-delà de l’éducation parentale, elle-même souvent conditionnée par l’institution, par l’éducation sociale, la socialisation. En vue de nous convaincre, Castoriadis nous enjoint ensuite à nous demander[84] :

          "quelle est la part de tout votre penser et de toutes vos façons de voir les choses et de faire des choses qui n’est pas, à un degré décisif, conditionnée et co-déterminée par la structure et les significations de votre langue maternelle, l’organisation du monde que cette langue porte, votre premier environnement familial, l’école, tous les « fais » et « ne fais pas » qui vous ont constamment assailli, les amis, les opinions qui circulent, les façons de faire qui vous sont imposées par les artefacts innombrables dans lesquels vous nagez, et ainsi de suite."


           "Contrairement à Merleau-Ponty, qui refuse l’absolue clôture par l’institution, naturellement évolutive, 

          "Castoriadis insiste sur le fait que l’institution « produit, conformément à ses normes, des individus, lesquels, par construction, sont non seulement capables de, mais obligés à reproduire l’institution » et constituent donc des « fragments ambulants de l’institution de [la] société »[85], un peu comme les milliers de gouttes d’eau qui sont enfermées dans un vase n’évoluent toujours qu’à l’intérieur de celui-ci et sont toujours collectivement en tant que gouttes agglutinées, en forme de vase. Ainsi, pour lui, l’examen de la façon dont fonctionnent le magma imaginaire social et ses institutions au sein d’une société révèle l’existence d’une clôture (fermeture sur elle-même). Cela a des répercussions au potentiel dramatique tel que le suggère la fin du passage suivant[86] : 

          "Toute société (comme tout être ou espèce vivante) instaurecrée son propre monde, dans lequel, évidemment, elle « s’ » inclut. (…) Il serait même insuffisant de dire que toute société « contient » un système d’interprétation du monde. Toute société est un système d’interprétation du monde ; et, ici encore, le terme « interprétation » est plat et impropre. Toute société est une construction, une constitution, une création d’un monde, de son propre monde. Sa propre identité n’est rien d’autre que ce « système d’interprétation », ce monde qu’elle crée. Et c’est pourquoi (de même que chaque individu) elle perçoit comme un danger mortel toute attaque contre ce système d’interprétation ; elle la perçoit comme une attaque contre son identité, contre elle-même.


           "Castoriadis soulève ici un point crucial : la tentative de remettre en question le système d’interprétation du monde d’une personne fermée sur sa conception, résulte en un braquage, dû au sentiment d’être attaqué dans son identité profondément ancrée. Là réside l’un des fléaux les plus destructeurs entre les humains : la peur de l’autre qui proviendrait, comme je l’expliquerai plus loin, de la peur de l’autre en soi, la peur de l’inconnu en soi, de ce qui nous est inexploré, notre face cachée de Lune dont on redoute les conséquences, si elle venait qu’à nous être dévoilée. Dans une société étant composée d’un grand nombre de personnes encastrées dans leurs idées qui se veulent fixes, même si elle se prétend être une société ouverte, le résultat à l’échelle collective peut laisser à désirer."

          [83] C. Castoriadis, L’imaginaire, supra, note 19, p. 222-223. ; [84] Ibid., p. 223. ; [85] Ibid., p. 223. ; [86] Ibid., p. 226.



        • 3 votes
          stupeflip 30 août 2014 15:55

          Bonjour,

          L’exemple me semble mal choisi. Il aurait été plus intéressant de rendre gratuit les deux types de chocolats et d’analyser comment le comportement change du fait de la gratuité. Il me semble logique que le fait de rendre gratuit l’un des chocolats le rende plus attractif. Cela peut être un acte tout à fait raisonné de choisir ce chocolat de moins bonne qualité mais gratuit. Les Hommes aiment profiter des choses gratuites et ça n’est pas forcément un mal.

          Je rejoins aussi un commentaire au dessus sur l’emploi de "Les gens". Cela sous entend que l’ensemble est abruti alors qu’on sait que ça n’est pas le cas.

          Concernant la fuite de la réflexion, l’exemple ne permet pas de tirer cette conclusion (encore une fois je pense que l’exemple est mal choisi). La reflexion ira à mon avis de pair avec l’enjeu qu’il y a derrière... entre deux chocolats ou deux candidats politiques l’enjeu n’est pas le même... Et j’ose imaginer que l’implication ou l’énergie pour faire un choix sera plus important si l’enjeu est important... Pour des chocolats, l’enjeu semble ridicule...

          Concernant le fait de se replier dans le choix de la masse, en dehors du fait que je ne vois pas le lien avec l’exemple d’intro, il faudrait analyser son origine. Les humains sont des animaux grégaires, ils vivent en groupe. Cela peut expliquer la peur d’être marginalisé en se mettant à l’écart. Il y a aussi des pistes à chercher du côté du conformisme qu’on apprend bien à l’école... Bref, expliquer un peu les choses, ca ne serait pas du luxe sinon on tire n’importe quelle conclusion mais ca n’est pas très rigoureux.

          Je rajoute que personnellement je pourrais choisir le chocolat bas de gamme pour ces raisons :
          - gratuité (profiter de quelque chose de gratuit, ça devient tellement rare !)
          - gain de temps (pas besoin de payer en caisse puisque c’est gratuit)
          - gouter un chocolat d’une marque que je ne connais pas.
          etc etc...


          • 2 votes
            stupeflip 30 août 2014 16:04

            J’ajouterais, qu’il y a "gratuit" et "gratuit"...

            Le néolibéralisme cherche à rendre tout ce qui est gratuit payant (places de parkings, parc naturel, eau potable, etc etc...) La gratuité peut être une chose tout à fait naturelle et menacée par ce type de politique.

            Les journaux gratuit, à contrario, sont une belle manipulation par le système en poussant la masse des gens à lire la pire propagande (sous couvert de gratuité)...


          • 2 votes
            Éric Guéguen Éric Guéguen 30 août 2014 17:01

            Bonjour,

            je me permets de rebondir sur une partie de votre commentaire, que voici :
            "La reflexion ira à mon avis de pair avec l’enjeu qu’il y a derrière... entre deux chocolats ou deux candidats politiques l’enjeu n’est pas le même... Et j’ose imaginer que l’implication ou l’énergie pour faire un choix sera plus important si l’enjeu est important... Pour des chocolats, l’enjeu semble ridicule..."
             
            => Pour ma part, je pense le contraire. Non seulement l’enjeu n’est pas, ou plus perçu en politique, mais je pense que le système est conçu pour nous amener à choisir un candidat comme on choisit un chocolat. Et les candidats à une élection ne diront pas le contraire, eux qui sont prêts à se prostituer pour se vendre. Mais pour le démontrer, et comme dans le cas du chocolat, il faudrait avoir la patience et le courage de sonder un peu plus les âmes. Exemples de questions à se poser : Est-ce que la majorité des gens connaît réellement les enjeux politiques actuels ? Est-ce qu’ils savant qui est réellement chaque candidat ou s’en sont-ils seulement remis à ce qu’en disaient les médias mainstream  ? Est-ce que sur chaque sujet sur lesquels ils ont à se prononcer ils sont en mesure de livrer un avis personnel et mûrement réfléchi, ou bien se contentent-ils d’idées jetées dans le sens du vent pour ne pas passer en public pour de parfaits ignares ?

             

            Je vous fiche mon billet qu’une telle étude ne sera jamais menée au sein du régime représentatif actuel... Les résultats feraient trop peur à tout le monde ! La politique n’est qu’une bouffonnerie, c’est le Bourgeois gentilhomme puissance mille.


          • 1 vote
            Avlula 30 août 2014 16:26

            Très intéressant, j’aime beaucoup. Ce que tu dis est évident, mais d’un autre côté ce n’est jamais dit, on baigne dedans mais on ne l’analyse jamais, et du coup, les diverses méthodes sont efficaces à cause de ça. Peut-être que de se l’entendre dire à voix haute va aider à nous prémunir contre les manipulations ou les réactions contre soi-même.


            • vote
              Croa Croa 31 août 2014 01:09

              Je ne suis pas du tout d’accord !  smiley

              L’auteur se prend pour Dieu ( prend l’homme pour Dieu smiley ce qui revient au même) suite à quoi est déçut des erreurs grossières qu’il commet en tant qu’homme évidemment et pareillement en ce qui concerne les groupes humains.

              Ce qu’il croit être une fuite de la réflexion n’est que la limite normale d’une supposée intelligence en fait (l’auteur a aussi fait une vidéo sur l’intelligence, vous savez ce truc supposé faire de nous des êtres supérieurs.) Pourtant IL EST IMPOSSIBLE DE TOUJOURS AGIR EN PARFAITE CONNAISSANCE DE CAUSE ce que l’auteur semble paradoxalement ignorer. C’est d’autant plus vrai pour les tâches complexes, conduire une automobile par exemple, ce type de tache consistant en fait à en mener plusieurs en même temps, ce qui n’a été rendu possible que par apprentissage et éventuellement amélioré par l’expérience, une seule de ces taches étant consciente à l’instant T et, évidemment pas toujours la même, une quantité de décisions étant donc prises par purs réflexes ! (On comprend en passant pourquoi, tout en restant dans l’exemple de la conduite automobile, téléphoner est si dangereux !)

              Pour autant tout n’est pas perdu (que l’auteur se rassure) : On apprend toujours ! 


              • 1 vote
                FifiBrind_acier 31 août 2014 19:22

                Croa,
                Plutôt d’accord avec vous.
                La faille de l’expérience utilisée vient du fait qu’on introduit 2 variables :
                * la qualité du chocolat
                * le prix.
                 Parfois les consommateurs favorisent la qualité quand ils le peuvent, et parfois le prix.


                Si on pose la question :
                "Etes vous satisfait du retour de Sarkozy et de la météo de cet été ??"
                Quelles que soient les réponses, vous courez deux lièvres à la fois, et le résultat est inexploitable.

                Soit il fallait mettre le même chocolat à deux prix différents, soit deux chocolats de qualité différente au même prix. Dans une expérience, on ne peut pas mesurer deux variables qui se croisent, à la fois.
                1.  
                Mais cela aurait mesuré autre chose, et le but était de prouver le présupposé : " que tout le monde il est idiot..."

              • vote
                Croa Croa 31 août 2014 23:04

                Les problèmes à deux variables ne sont pas insolubles mais nécessitent de la méthode, par exemple l’usage de tableaux afin de séparer et de traiter les variables séparément. Si la méthode est bonne la solution est à portée. Mais à partir de ce genre de bases il est facile aussi de créer un sophisme orienté et de tromper par l’illusion. Les gens ne sont jamais stupides mais... On peut les rendre idiots en effet !



                • vote
                  Le Gaïagénaire 31 août 2014 11:25

                • vote
                  Medusai Medusai 31 août 2014 11:40

                  Mais encore ?


                • vote
                  Le Gaïagénaire 31 août 2014 13:53

                  Medusai (---.---.---.36) 31 août 11:40


                  Direz-vous à votre fille de ne pas mettre d’esclaves au monde ?

                • vote
                  Medusai Medusai 31 août 2014 14:38

                  Pouvez vous développer ? 


                  Vous posez cette question par rapport au lien que j’ai partagé je suppose. Quel est votre avis sur cette vidéo pour qu’on soit d’accord ? 

                  Sinon je pense qu’on peut être esclave de pas mal de façon même en se pensant libre...

                • vote
                  Le Gaïagénaire 31 août 2014 15:00

                  Medusai (---.---.---.36) 31 août 14:38


                  La question est pourtant claire.

                  Concernant la vidéo je dirai : quelle belle brochette de sionistes psychopathes. Incluez-y Hanna Arendt.

                  Direz-vous à votre fille de ne pas mettre au monde d’esclaves pour les servir ? 

                  Comme vous avez, inconsciemment, fait vous-même.

                • vote
                  Medusai Medusai 31 août 2014 16:00

                  "Concernant la vidéo je dirai : quelle belle brochette de sionistes psychopathes. Incluez-y Hanna Arendt."


                  Je ne connais pas beaucoup Hanna Arendt mais pour le reste je suis bien d’accord avec vous.

                  "Direz-vous à votre fille de ne pas mettre au monde d’esclaves pour les servir ?"

                  Non évidement. 

                  "Comme vous avez, inconsciemment, fait vous-même"

                  Remarque intéressante si vous pouviez expliquer en quoi j’ai fait cela. Si vous pouvez m’aider a sortir de ce conditionnement pour le bien et le bien de ma fille je suis, tout Ouïe ;)

                  Dans l’attente de vous lire. Bien a vous.

                • vote
                  Le Gaïagénaire 31 août 2014 16:38

                  Medusai (---.---.---.134) 31 août 16:00


                  Vous "LIREZ" mes explications à Par Le Gaïagénaire (---.---.---.208) 31 août 14:51

                  et à Par Le Gaïagénaire (---.---.---.208) 31 août 16:24

                • vote
                  Le Gaïagénaire 31 août 2014 17:00

                  Medusai (---.---.---.134) 31 août 16:00


                  J’ai cru m’adresser à la mère de la fille, car dans mon livre, une femme devient une femme avec une femme pas avec un homme et un homme devient un homme avec un homme pas avec une femme, GÉNÉRALEMENT.

                • vote
                  Medusai Medusai 31 août 2014 17:29

                  Le fait d’être un homme, est ce que cela change vos propos par rapport a ce que j’ai pu dire a ma fille ?

                  Merci pour liens, je vais lire tout ça ce soir.


                • vote
                  Medusai Medusai 31 août 2014 17:31

                  Je n’avais pas votre réponse plus bas. désolé.


                • vote
                  Medusai Medusai 31 août 2014 11:59

                  On en est resté à l’idéalisation des parents et de leurs exigences, qui peut aisément être transposée au Führer ou à l’idéologie correspondante. Étant donné que les parents ont toujours raison dans ce qu’ils exigent, ce n’est pas la peine de se casser la tête à chaque fois, pour savoir si leur exigence ponctuelle est également juste. D’ailleurs, comment pourrait-on en juger, où trouverait-on les critères, quand on s’est toujours laissé dire ce qui était bien ou mal, que l’on n’a jamais eu l’occasion de faire l’expérience de ses propres sentiments, et qu’en outre toutes les velléités [sic] de critique que les parents ne supportaient pas présentaient un danger mortel ? Si l’adulte n’a rien bâti qui lui soit propre, il se voit livré pour le meilleur et pour le pire aux autorités, exactement comme le nourrisson aux mains de ses parents ; un « non » opposé aux détenteurs du pouvoir lui paraît à tout jamais mortellement dangereux." A. Miller, C’est pour ton bien, p. 104.

                  PS : La religion, puis l’école, puis les parents et le cercle continu. 



                  Donc si je comprend bien en gros, on ne doit plus aller a l’école, on ne doit plus éduquer ses enfants et y’a un groupe d’anthropologue qui décident de ce que tu dois devenir tout en te disant que y’en des structures qui te conditionnent et qu’ils faut t’en sortir.


                  L’hypocrisie dans toute sa splendeur ou encore des idéalistes de la nature humaine. Juste de la standardisation vers le plus bas niveau. L’idéologie horizontale vs l’idéologie verticale. 


                  Intéressant parce que y’a quelques jours j’ai vu un documentaire ou des ados faisaient la demande pour aller dans des internats assez rigoureux pour JUSTEMENT retrouver de la rigueur, y’a quelque chose qui ressemble a un pourrissement ultime dans cette vision horizontale.




                  • vote
                    Éric Guéguen Éric Guéguen 31 août 2014 12:15

                    Il y a une alternative, c’est que les parents soient en mesure de superviser l’instruction de leurs enfants en plus de leur éducation. Je ne dis pas leur faire cours à la place des profs - ce qui est impossible, ne serait-ce qu’en termes de temps à accorder à la chose - mais au moins être capables dans des matières comme l’histoire, l’instruction civique voire la littérature, de mesurer le degré d’endoctrinement et de permettre à leur enfant de bénéficier de leur propre recul sans pour autant discréditer systématiquement le professeur. C’est du funambulisme, ce n’est pas donné à tout le monde, mais cela demeure (il me semble) la seule chance d’équilibre entre le formatage des esprits et l’ignorance anarchique.


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                    Medusai Medusai 31 août 2014 12:27

                    J’suis tout a fait d’accord avec vous Eric. 


                    Par contre l’autorité pour moi ce n’est pas forcément conditionné. Exemple : je peux être autoritaire a faire rentrer dans la tête de ma fille qu’elle doit garder un esprit critique, s’intéresser aux choses par elles mêmes en sortant des sentier tout tracé de l’école par exemple pour ne pas se faire (trop) conditionner justement. 


                    Autre exemple, un joueur de foot peut suivre le schéma tactique (rigueur ou autorité supérieur) pour le bien de l’équipe (groupe) tout en faisant bénéficier a ce même groupe ses talents personnels. Est qu’il est conditionné ? un peu par exemple quand il doit faire le travail défensif si c’est un attaquant pour le bien du groupe mais il est au courant... et ça fait tout la différence avec une personne qu’il l’ignore. Après libre a lui de vouloir faire partie d’un groupe ou de la jouer solo mais ça c’est un autre sujet.

                    Je ne sais pas si je me fais bien comprendre.

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                    Éric Guéguen Éric Guéguen 31 août 2014 13:24

                    Tout à fait d’accord avec vous.
                    L’autorité n’a pas nécessairement à conditionner, fort heureusement. Cela dépend de l’individu auquel elle s’adresse, de son vécu comme de son caractère.
                    Un esprit sagace saura davantage évaluer tout le bien qu’il peut tirer du savoir que l’autorité lui dispense, et celle-ci se fera d’autant moins sentir.
                     
                    Et il est vrai également que l’autorité, la vraie, comme le disait en substance Hananh Arendt, est celle qui se fait dans le souci de voir la personne soumise s’élever, non pour l’abaisser. L’exemple des enfants est le meilleur en l’occurrence : je fais preuve d’autorité vis-à-vis de mes enfants, pas de "despotisme". Pourquoi ? Parce que je ne veux nullement les exploiter, mais sincèrement en faire des individus autonomes et responsables. Nous avons mutuellement, eux comme moi, intérêt à ce que les choses se passent le plus sereinement et le plus rapidement possible. S’ils en sont eux-mêmes convaincus, peut-être que le plus gros est fait.


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                    Medusai Medusai 31 août 2014 13:32

                    "Un esprit sagace saura davantage évaluer tout le bien qu’il peut tirer du savoir que l’autorité lui dispense, et celle-ci se fera d’autant moins sentir."
                     


                    Pas mieux et c’est mon cas. Je l’ai compris avec l’expérience de la vie.

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                    Le Gaïagénaire 31 août 2014 16:24

                    Medusai (---.---.---.36) 31 août 13:32


                    "Pas mieux et c’est mon cas. Je l’ai compris avec l’expérience de la vie."

                    Trop tard pour prévenir la répétition par votre fille. C’est l’arnaque millénaire.


                    Par Le Gaïagénaire (---.---.---.208) 23 août 15:36

                    " Les deux côtés de l’homme sont transmis par l’éducation. Le bon côté par la socialisation, les normes communiquées consciemment par les parents. Le mauvais côté par les plus anciennes perceptions du comportement parental qui ne se montre à nu que devant son propre enfant utilisé comme exutoire."(Miller, Alice, L’enfant sous terreur, p.84, Aubier 1986)


                    " Il y a ici confusion très révélatrice de la cause avec son effet, et l’on combat comme source du mal quelque chose que l’on a soi-même fait naître. Ce type de phénomène ne se produit pas uniquement en pédagogie mais aussi dans les domaines de la psychiatrie et de la criminologie. Une fois que l’on a suscité le " mal " par la répression du vivant, tous les moyens sont bons pour le combattre chez la victime. "(Miller, Alice, C’est pour ton bien, p.45, Aubier, 1985) 


                    La seule, la vraie solution consiste à obliger toutes les filles à dresser leur biographie (ontogenèse) avant qu’elles ne commencent à se reproduire. Cela est très facilement faisable à l’école entre l’âge de 10 et 15 ans. Elles prendront ainsi conscience de leurs émotions refoulées et ne seront plus sujètes à la compulsion de répétition de l’exercice du pouvoir. Les enseignants devraient toutes et tous être soumis à la même exigence avant d’être diplômés.


                    Le seul prérequis : Cesser l’idéalisation maternelle.


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                    Medusai Medusai 31 août 2014 12:31

                    Conditionner. Désolé pour l’orthographe cher Eric :/ J’suis un paysan qui essaye de se cultiver...


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                      Medusai Medusai 31 août 2014 12:54
                      Comme Tyler Durden le dit dans fight club et je suis d’accord avec lui "nous sommes une génération d’homme élevé par des femmes" lol


                      Je crois que c’est évident quand observe l’évolution de la société de croire qu’on a tout fait pour détruire ce père dit "autoritaire" qui serait le conditionnent parfait pour faire un facho en gros.

                      Cependant j’ai des amis souvent qui me disent qu’ils ont eu un manque de repère paternel. J’ai cette même sensation, comme un vide quelque part qui au final me rend assez autoritaire comme quoi... On a souvent l’effet inverse du résultat voulu dans ce bas monde, l’histoire regorge de ce genre d’exemple.

                      Puis j’ai une question, la rigueur n’est pas légèrement autoritaire ? la verticalité ?

                      C’est vraiment un sujet clefs de la société actuelle je trouve ou y’a a dire.



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                        Éric Guéguen Éric Guéguen 31 août 2014 13:15

                        Je crois cependant que l’autorité n’est pas l’apanage des hommes, et heureusement. Certaines femmes sont parfaitement autoritaires, et bien plus que certains hommes.
                        En revanche, lorsque l’autorité ne suffit plus, ou qu’elle est à la marge et que l’on est à deux doigts de devoir sévir quand cela devient nécessaire, les hommes sont, je pense, mieux armés pour la situation. Mais on n’est alors plus entièrement dans l’autorité à proprement parler, on basculerait presque dans l’emprise (incluant la menace physique).



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