Le patron de la DGSE envoie un message clair à la résistance

Quand on a un minimum d’intelligence on essaye de l’utiliser.

Autrefois cela était implicite et l’école de la République de l’époque s’employait à le faire admettre, même aux plus rétifs ! DONC :

N’importe quelle personne intéressée par l’aspect règlementaire et financier du SOLAIRE via EDF consulte le site dédié EDF OA SOLAIRE où il peut trouver l’intégralité des réponses, cette branche d’EDF étant le gestionnaire obligatoire par lequel il faut passer pour toute ces démarches.

Pour toute la partie purement technique préalable puisque la production passe par le réseau EDF tout passe par ENEDIS. Quand tout est autorisé, installé, contrôlé, la production passe par un compteur LINKY dédié pour la fourniture directe au réseau (le compteur de non consommation est intégré au LINKY puiqu’il mesure dans les deux sens) ou par le compteur LINKY de l’abonné (puisque ce compteur enregistre dans les deux sens).

Il se passe 1 an entre la fin d’installation SOLAIRE validée par ENEDIS et la prise en compte définitive par EDF OA SOLAIRE.

Les relevés étant transmis automatiquement ou consultables en permanence pour surveillance et équilibrage du réseau, c’est donc ENEDIS qui assure tous les relevés qui sont transmis à EDF et pour la production solaire directement au producteur pour contrôle de l’établissement de la facture adressée à EDF OA SOLAIRE ou l’ordre de paiement établi par EDF OA SOLAIRE.

Les conditions financières sont fonctions de la puissance installée. Le particulier , pour bénéficier de ce statut financier en producteur exclusif doit avoir une production limitée à 3kW maximum (20m2 de toiture il y a 10ans).

Avec cette installation dans la région à 45° de latitude (1000W/m2 max théorique au midi solaire) et malgré une inclinaison de toiture très défavorable de seulement 18° en implantation fixe côté SUD, ce contrat depuis 10ans la production annulait complètement la Facture EDF en tant qu’abonné.

L’autoconsommation AVEC revente du surplus a été autorisée beaucoup plus tard avec des conditions de rachat nettement mois favorable.

D’après les courbes de surveillance de l’installation, la grosse consommation du chauffage électrique lors des mois où la production solaire est très faible semble plus ou moins être compensée par l’excès de production aux beaux jours.

Donc en pratique le bénéfice final de la révente de la surproduction à EDF reste faible.

Pour EDF il faut bien comprendre que sa production propre est HELAS en bonne partie perdue en effet Joule par ses longues lignes électriques. DONC une production locale par exemple SOLAIRE est immédiatement utilisable sans perte par les voisins.

Derrière ce tableau qui peut paraitre intéressant, se cache en fait une simili arnaque puisqu’il faut au moins 7ans pour amortir l’investissement important ET l’électronique des convertisseurs vieillissant (puisqu’il y a dedans en particulier des condensateurs électrochimiques) on est à la merci de pannes couteuses.

Les panneaux solaires sont maintenant assez fiables avec une perte de rendement acceptable avec le vieillissement (85% encore produit à 10ans).

L’énorme problème est surtout pour le montage en toiture l’atteinte secondaire possible à son étanchéité. Les dégats peuvent être alors catastrophiques est la réfection de plafond annule largement complètement tous les bénéfices.

Les possibilités d’incendie sont faibles mais non nulles et alors ravageuses car les pompiers n’interviennent pas tant qu’ils n’ont pas l’assurance que les panneaux solaires ne produisent plus du tout (dans un montage en série par exemple on peut produire du 400V continu qui donne un arc électrique d’un cm à la rupture).

L’installation dès q’elle est raccordée au secteur est de facto dépendante du secteur. Quand le secteur est coupé l’installation solaire ne produit plus rien en sortie de convertisseur, pour protéger le personnel ENEDIS. Pour être encore autonôme il faut modifier les branchements mais alors cela revient à rompre le contrat EDF ou après s’être complètement déconnecté du scteur basculer sur un groupe électrogène. L’autonomie complète sur vraies batteries est TRES chère et monte d’autant plus qu’on veut du confort.

Pour toutes les raisons détaillées plus haut EN FAIT tout VRAI producteur d’électricité DOIT être financièrement capable de jouer dans la cours des Grands avec de très grosses installations donc de grandes surfaces et de très gros investissements (gros agriculteurs, collectivités, grandes surfaces, etc....

Comme par hasard l’état veut interdire aux agriculteurs de recouvrir leurs surfaces cultivables de panneaux solaires.

Le SOLAIRE ou l’EOLIEN ce n’est pas du tout le monde de l’écologie poétique.