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Les commentaires de O Scugnizzo



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    O Scugnizzo O Scugnizzo 27 avril 2013 10:54

    *effluve révolutionnaire et non pas réactionnaire. Après totalement d’accord avec le commentaire du dessus. Y a vraiment trop d’invités, et je dirai aussi trop de sujets. Y a quasi deux heures d’émissions, deux sujets suffiraient, max trois, ce qui donnerait le temps d’approfondir. Ici le mariage pour tous était inintéressant, l’erreur de calcul discutée en surface. Boston heureusement qu’on en savait encore rien sinon on aurait pas eu le temps de discuter, seul le thème iranien a permis de remettre quelques points sur les i.



  • 7 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 27 avril 2013 10:24

    Brecht disait que l’acteur ne doit pas être ni tout à fait lui-même ni tout à fait son personnage, au risque de surfaire et de perdre toute aura. Tombe pas dans l’excès Jean-Luc tu fais de la peine à l’audience ! Et comment faire confiance à un comédien, qui se plait à mettre un masque devant chaque caméra ? L’essence même du comédien occidental est d’être sommé de jouer le personnage pour lequel il est payé.



  • 5 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 27 avril 2013 10:18

    J’ai mis la vidéo parce-que je la trouvais, certes absente de toute effluve réactionnaire, plutôt intéressante pour une émission télé ! Ce n’est pas tous les soirs qu’un plateau accueille Schneidermann, De Benoist, Coutant-Peyre et Vernochet. L’économiste est comme à l’habitude très mou, Guy Millière et ses relents de léchage de fion en dégoûtent plus d’un, mais cela n’ont pas empêché quelques invectives bien placées contre l’Empire, les médias, le traitement commun de l’Iran qui m’ont quand même réjoui la moindre. Preuve s’il en est de la relative qualité de l’émission du 19, celle du 26 était aussi vigoureuse qu’un éléphant vieilli par la blessure. Le sujet était intéressant mais le contenu désolant, j’ai pas résisté 30 secondes et me suis ouvert un bon Bernanos ! Il a du se faire une fois n’est pas coutume taper sur les doigts le p’tit Taddei.


    Après c’est sûr que le changement... c’est pas pour tout de suite tout de suite.


  • 3 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 25 avril 2013 15:50

    Ah les joies de l’économie de l’Humeur et de la destruction de la fonction critique humaine



  • 21 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 25 avril 2013 14:04

    Pareil ici, impossible de ressentir quelconque compassion. Ils demandent au peuple de se laisser filmer, de près, comme des animaux, comme si la caméra était étrangère à la dynamique sociale. Même le plus imbécile des journalistes (un océan de profondeur) sait bien que la présence de la caméra, du journaliste même modifie l’action et sa perception. C’est ce qui fait qu’aucun journaliste ne filmera la réunion du Club le Siècle, là ça devient des paparazzi hors-la-loi ! Les médias participent à cette asymétrie du pouvoir (surveillance) et de la définition du monde (contenu). C’est du totalitarisme ! Ce deux poids deux mesures est insupportable : le sérieux soudain que prend le p’tit Yann pour parler de ce fait VS la dérision continue des manifestants, malgré leur nombre. Tout ceci considéré me fait affirmer que si les CRS bloquent l’accès à l’Assemblée nationale, se tourner vers les médias de masse me semble justifié. C’est Anal+ qu’a été visé pas NoNameTV



  • 3 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 23 avril 2013 15:50

    Principal centre d’intérêt : Le Nouvel Ordre Mondial... wow. Il est finalement sur la même ligne horizontale que BHL et consort : juste à l’opposé. La vertu est dans la verticalité Johan, émancipons-nous de ces bassesses, calme-toi comme dirait l’autre.



  • 4 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 23 avril 2013 15:13

    Super ton lien merci. Approcher le débat par la philosophie ça fait vraiment élever les discussions. Plus j’avance plus l’idée de Michéa "ce n’est pas tant la science qui occupe une place centrale dans notre société mais l’imaginaire de la science" fait sens dans ma tête. Le lien mérite certainement d’être en page principale



  • 4 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 22 avril 2013 21:39

    Je vois pas vraiment en quoi mon français serait mauvais et en quoi le message est incompréhensible. En revanche il est pas très argumenté c’est vrai. Mais j’ai mis des liens pour ceux que ça intéresse, illustrant un Nabe en pleine forme dont chaque apparition TV est une véritable bombe pour la bien-pensance, jusqu’à ces élucubrations fantasmées sur le 11 septembre et surtout cette conférence de Lille avec Frère Ramadan, que j’avais écouté pourtant avec intérêt : quelle n’a pas été ma déception ! La bêtise de Nabe m’a mis sur le cul, on aurait dit un révolté pré-pubère en sciences humaines ! Ramadan le reprend tout le temps (avec raison), en lui disant qu’il faut pas être naïf sur les révoltes populaires arabes, la mystique ça va un moment ! Il est perdu et ça me fait de la peine. Quand il en vient à dire que l’ISLAMISME c’est un rempart contre l’Occidentalisme, il nie les liens les plus évidents entre islamisme et impérialisme occidental. Comme si l’Arabie saoudite, le Qatar et autres s’opposent aux américains. Comme si les barbus saoudiens et qataris défliant l’été à Paris ou Genève (et faisant fermer tous les centres commerciaux pour s’adonner au plaisir de la consommation boulimique) venaient protester contre les dérives du système occidental. Chose que Ramadan rectifie de suite d’ailleurs.



  • 3 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 22 avril 2013 21:17

    Au lieu d’invoquer toujours l’islam ou autre pour justifier Israel, faudrait que ce pays se regarde dans un miroir, seul face à soi-même, l’image brute. Même le piss-christ est plus vertueux !



  • 8 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 22 avril 2013 20:59

    Concernant la Syrie. Il ne s’agit pas de soutenir Bashar, mais ce qu’on appelle le peuple syrien, de le protéger contre une guerre civile. Et ceux s’estimant supérieurs parce-qu’ils auraient dépassés une dualité pro / anti-empire en se basant sur le discours soralien ramènent tous les anti-guerres à des pro-Assad, et tous les pro-Assad à la lecture soralienne. Intellectuellement c’est pas beaucoup plus émancipateur. C’est le désastre d’une guerre civile qu’il s’agit d’éviter, de ne pas la magnifier sous couvert de l’esthétique fantasmée d’une révolution populaire. Pour avoir tourné un peu le Moyen-Orient, de la Jordanie au Liban en passant par Damas, on peut pas dire que ces peuples crèvent de faim !

    La seule question légitime n’est pas de savoir si Bashar est bon ou pas, mais de savoir si une guerre civile, avec toutes les très lourdes conséquences d’une guerre (on s’en remet pas en 2 ans) est vraiment nécessaire pour changer le système ? A ceux qui disent que c’est au PEUPLE syrien de le décider, pour être cohérents, ils devraient alors dénoncer l’ingérance extérieure. Et à ceux qui dénoncent l’ingérance extérieure, au vu de la situation ACTUELLE, la solution est le maintien de Bashar au pouvoir

    Je citerai 1984, qui semble être un livre apprécié par ici, un court passage à propos de la volonté de révolution de Winston, bien conscient de l’horreur d’une guerre : "c’est inévitable, semblait dire sa voix. C’est ce que nous devons faire sans fléchir. Mais ce n’est pas ce que nous ferons qund la vie vaudra de nouveau la peine d’être vécue." Et d’Alep à Damas, malgré les problèmes, la vie méritait d’être vécue.



  • 3 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 22 avril 2013 20:59

    Concernant Nabe y a un moment il était vraiment puissant et chaque sortie était lapidaire.

    http://www.youtube.com/watch?v=bOSduLo1OGA

    http://www.youtube.com/watch?v=g-0gTQ2SNGg

    http://www.youtube.com/watch?v=2fmn-K9Box8

    http://www.youtube.com/watch?v=TQfIiSs1xT0

    Le passage télé sur la mort de Ben Laden était toujours intéressant, mais on commence à s’accrocher plutôt à la figure de dissident qu’au contenu réel.

    http://www.youtube.com/watch?v=YzWpOs6mqtY

    Et puis après y a la descente à l’ignorance, s’il vieillit bien physiquement on peut pas en dire autant mentalement. C’est vraiment dommage mais quand j’écoute cette conférence, j’en reste (Ramadan aussi d’ailleurs) dépité par sa connerie.

    http://www.youtube.com/watch?v=UOwSvhIHQR4

     



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    O Scugnizzo O Scugnizzo 21 avril 2013 20:11

    Tout à fait davideduardo, pour cela faut-il encore ne pas participer aux politiques impériales de propagande et de guerre sur la beauté de notre "système socio-politique". Et c’est toute la différence entre un mec qui s’en prend aux immigrés (comme si le déracinement n’était que moche pour les français) et aux structures logiques, à la philosophie d’un mouvement politique dominant et mis en place par certaines personnes, bien identifiables, mais trop puissantes pour s’y attaquer.



  • 2 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 21 avril 2013 19:49

    Bon :

    • Il parle de monde fixe et de peuple français vivant. On devrait parler d’agonie politique, et en tirer des conclusions qui manque à son discours
    • Il a soit un côté naïf soit enfumeur qui me dérange beaucoup. "La crise des élites françaises" - "il faudrait des dissidents". Il n’y a pas de crise des élites françaises, juste une légitimité qui s’érode, et le manque de dissident n’illustre pas la crise, mais la supercherie de cette représentation populaire ! Il faudrait qu’il lise Christopher Lasch, qui utilise plutôt le terme "trahison des élites", bien plus adapté à la situation.
    • "Les riches ne peuvent pas accepter la situation" (entendu la croissante inégalité des richesses) ! Celle-là est magnifique ! Le capitalisme c’est justement l’accroissement infini du capital ! C’est le résultat recherché ! Cette accumulation leur permet de s’acheter de la sûreté, en se plaçant géographiquement loin de la masse. C’est la réussite du processus ! L’inégalité en soi ils s’en foutent, suffit de ghettoïser le peuple, de le divertir un peu par le Tittytainment et voilà !
    • Le capitalisme libéral favorise les gains à court et moyen terme, les multinationales (toujours alliées à l’Etat) flinguent l’environnement et ont l’argent pour fuir dans des paradis écologiques et s’acheter de la bonne bouffe, ils s’en foutent ! (Ulrich Beck -> société du risque)
    • "Toute personne qui prône l’austérité devrait faire l’objet d’une enquête de moralité". C’est ce qui les emmerde justement ! D’où que le terme de crise des élites est totalement inadapté ! C’est une trahison (logique, suffit de lire un peu de Rousseau) de la représentation. Autonomie politique qui ne peut se garder que par le manque de contrôle, justement.
    • "L’affaire Cahuzac est très bonne pour la démocratie en France" - "La corruption a atteint la science". Voilà, tout est dit. Le problème de Todd, c’est qu’il critique le système socio-politique occidental par le prisme occidental, en validant ses valeurs fumeuses fondamentales. Comment continuer de parler de démocratie après tout ce constat ? Et pour la science, comme si celle-ci était pure uniquement par sa qualité de toute puissante Science. Comme si la phrénologie, comme si l’interdiction de faire du vélo pour les femmes motivé par des considérations médicales etc n’étaient pas influencées par tout un système symbolique propre à une organisation sociale. Merde il est anthropologue ou quoi ! Il ne parle pas de la science mais de l’imaginaire de la science sans s’en rendre compte, totalement fou pour un mec de son calibre !
    Todd se pose en critique du système sans pouvoir se distancier de l’imaginaire occidental. Ceci l’incite à multiplier les anecdotes démographiques et les critiques molles et empêche le travail d’abstraction nécessaire à la compréhension profonde.


  • 2 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 21 avril 2013 14:06

    Bien que tout système de contrôle vidéo me débecte au possible, par son côté déshumanisant, le présent article illustre bien tout l’enjeu du problème du pouvoir asymétrique des vidéo surveillances. Voir sans être vu confère une toute puissance aux oligarques, être vu sans voir est le paroxysme de la soumission à son maître. La recherche assoiffée de pouvoir prend entre autre forme par l’installation de vidéo-surveillance asymétrique (voir sans être vu). Et au vu du nombre de vidéo-surveillance présente, au Saint Nom de la Sécurité et de la Tolérance Zéro, dans nos sociétés occidentales, seuls les fous ne peuvent s’alarmer ! La déshumanisation gagne de plus en plus de terrain. A quand des caméras à la Maison Blanche ? A l’Elysée ? A la trilatérale ? Au Bilderberg et autres wannabe genre Club du Siècle ? Au sein des corporations ? Pourquoi seul le peuple doit être filmé sans pour autant pouvoir lui-même filmer ? Si ça dérange les flics, imaginez les politiques et leurs marionnettistes, corrompus jusqu’à l’os !



  • 3 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 20 avril 2013 20:28

    J’entends de plus en plus le concept clouscardien de libéral-libertaire, notamment utilisé à la télé par Zemmour et Polony. C’est un concept qui ne peut prendre sens qu’au sein d’une critique radicale (et d’une réaction radicale, holiste, non pas sujet par sujet). Pour que l’explication fasse sens auprès de l’audience, il faudrait expliquer l’inévitable fuite en avant du libéralisme. Le "mariage pour tous" (totalement faux) est un pas de plus vers le déracinement, l’attaque aux particularismes, et rien sauf une action radicale ne l’arrêter : ce que se gardent bien d’expliquer nos chers chroniqueurs se disant sulfureux.

    1. Libéral-libertaire implique de sortir du discours suranné gauche-droite. La gauche légitime les actions de la droite et la droite soumet aux lois du marché les avancées de la gauche. (voir Michéa pour cela, que tous ces chroniqueurs connaissent bien). Le déracinement des structures sociales de base ne peut émanciper, l’histoire nous apprenant qu’il soumet simplement aux lois du marché et de ses instruments de diffusion : médias de masse et ceux qui en préparent le contenu, pas vraiment issus du milieu populaire.
    2. Ceci implique qu’il faut sortir de l’idéologie du progrès (comme si chaque changement était un progrès en soi, rien que parce-que c’est un changement), et de la liberté comme absence totale de contrainte (qui mène finalement à la loi de la jungle, la collectivité étant la plus forte et la plus structurée pouvant manger la liberté des autres, ce que nous vivons).
    3. Qu’il est, en partant de cette observation, grand temps de rappeler la Tradition, non en tant que retour en arrière, mais comme fondations de particularismes, desquels est possible un travail intellectuel enrichissant et un cosmopolitisme réellement émancipateur. C’est en tant que miettes de Tradition que le mariage doit être défendu, en tant que point de départ d’une compréhension plus vaste du monde qui nous entoure.

    On ne peut parler de libéralisme-libertaire sans parler de ce qu’il implique.


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    O Scugnizzo O Scugnizzo 20 avril 2013 19:24

    @amest, je pense sérieusement qu’avant de se demander si l’islam est démocrato-compatible il convient de réfléchir si nous sommes nous aussi compatibles avec une démocratie réelle. Or on s’aperçoit que cette dénommée démocratie est une invention américaine, avec parti politique, groupes de pression et tout le toutim. Alors remarquons-nous que notre (pseudo-)démocratie est justement NOTRE démocratie, une construction spécifique de ce que pourrait être une démocratie. Prenons le cas à l’envers, et demandons-nous si la démocratie telle que nous la concevons (représentative et libérale) est islamo-compatible ? D’après moi elle ne l’est pas, et justement parce-que c’est une forme spécifique, atrophiée de la réelle démocratie, c’est-à-dire du gouvernement du peuple par lui-même, qui elle a un potentiel universel. La réflexion sur autrui ne peut être que constructive si elle permet la réflexion sur soi-même, et non l’instrument voilant nos propres horreurs.



  • 25 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 20 avril 2013 18:56

    Ce con de bandit maîtrise l’art de l’enfumage, de la double-pensée, de la réflexion inversée, c’est un sophiste redoutable ! Et que dire des rires niais de l’audience à l’intervention pertinente du jeune homme ? Répondre à l’argument non pas en contre-argumentant, mais en le qualifiant de naïf, c’est esquiver habilement sa propre ignorance. Personne n’a jamais soutenu que le tirage au sort était la solution miracle, elle reste tout du moins une des réponses les plus intéressantes à ce que Chouard nomme la "cause des causes" du malaise politique moderne. C’est joli son discours sur la représentation, mais il omet de dire qu’il fonctionne uniquement s’il y a contrôle des élus. Ceci peut encore tenir à un niveau local, lorsque le politique doit rendre des comptes à ceux qui l’ont voté, mais comment puis-je connaître le personnage, savoir ce qu’il dit, comment il se comporte, comment il me représente depuis mon petit village jusqu’à Bruxelles ? Par le rapport des médias ? Faites-moi rire. La réalité n’est pas la télé, mais ce qui se passe lorsque j’ouvre la fenêtre comme dirait Dieudo, l’éloignement empêche le contrôle, et être contrôlé, ça les emmerde ça !


    "Vous voulez la démocratie complète ? Vous êtes un peu trop idéalistes mon cher !"
    "Virez-moi ce dictateur que je ne saurais voir, apportons notre si belle démocratie !"

    Sans même parler de la dette... déni de réalité hallucinant. Ces gens n’ont plus les pieds sur terre, ils ont la tête dans la lune et le porte-feuille sur un nuage.