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Etat écologique du sol français : les révélations

Un éclairage intéressant sur l’état des campagnes.

Tags : Ecologie




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15 réactions à cet article    


  • 5 votes
    mas0456 (---.---.208.245) 8 octobre 2007 18:46

    Bonjour, je souhaiterais temoigner de mon experience qui va dans le sens de ce qu’affirme cet homme.

    Voila quelques années un ami a pu racheter un terrain agricole en bordure de sa proprieté.

    Par jeux, nous avons planté tomates, courgettes, etc..

    Résultat : pas un seul fruit. Passé l’été les plants de tomate avaient une fiere alure du haut de leur 20 centimetres, ceux qui vivaient encore tout du moins.


    • 0 vote
      lyenot (---.---.249.148) 9 octobre 2007 14:46

      Et depuis quant tu est planteur de tomate ?


    • 1 vote
      sosdetresse (---.---.23.254) 8 octobre 2007 20:25

      la preuve de la culpabilité de nos agriculteurs...

      Alors la mise en place du grenelle un peu trop leger risquerai de ne pas compromettre nos modes de productions.

      voire d’etre obsolète lors de sa législation.

      bye bye crull wolrd i’m living now

      a si on avait écouté’ si on racontait moins de conneries a la télé. et si on votai pour le bon la prochaine fois... si on en a encore l’occasion....

      un jour viendra, tu le verras, tu s’ras tout nu sur le verglas, comment peut on en arriver là... C’ast parce qu’on est des vraiments cons, on bouffe comme des cochons ! c’est pas la faute de l’autre bouffon, on est des cons, ça sent le fion.. !


      • 4 votes
        KouingAmannBuster (---.---.167.33) 8 octobre 2007 20:35

        Cet extrait provient du film documentaire "Alerte à Babylone".

        A voir...


        • 4 votes
          (---.---.47.42) 8 octobre 2007 21:17

          merci Monsieur ,qui n’est plus de l’INRA


          • 6 votes
            Gawell (---.---.155.55) 8 octobre 2007 22:37

            @sosdetresse

            "La preuve de la culpabilité des agriculteurs"

            Vous allez un peu vite en besogne. Il faut savoir que pendant longtemps (et ça commence -doucement- à aller mieux), on a dit aux agriculteurs d’agir de la sorte, de l’école d’agriculture aux conseillers agronomes en passant bien sûr par l’industrie bio-chimique. L’immense majorité des acteurs ne savait pas, d’ailleurs la France non plus. Ce n’est pas facile de tout changer du jour au lendemain, et les idées productivistes si fortement défendues il y a quelques décennies sont bien ancrées dans les esprits. Alors les coupables, c’est aujourd’hui et demain qu’il faut les chercher, parce que maintenant tout le monde sait, ou fait semblant de ne pas savoir. Bien sûr il y en a, et beaucoup parmi les agriculteurs. N’oublions pas cependant qu’un agriculteur aime foncièrement la nature, et que le but de son métier à la base, c’est de nourrir les gens. Il n’est pas formé ni n’a choisi son métier pour autre chose.


            • 3 votes
              mc (---.---.243.159) 10 octobre 2007 21:18

              Il suffit de lire le très instructif bouquin de Veillerette et Nicolino sur les pesticides pour comprendre que la notion de culpabilité des agriculteurs est une manière très réductrice de poser le problème.

              L’histoire de l’inondation par les pesticides de toute notre agriculture dépasse largement la question des culpabilités individuelles.

              Mais surtout, plutôt que de se demander stérilement "A qui la faute ?" il est plus que temps de se demander "Et maintenant, on fait quoi ?".

              Sans oublier cependant que parmi les responsables d’hier, certains sont en train de récidiver. Par exemple, celui qui a ramé comme un fou jusqu’à l’absurde pour prouver l’innocuité de l’amiante, il est encore à une place décisionnelle pour innocenter d’autres poisons.


            • 5 votes
              Antoine Diederick (---.---.107.211) 8 octobre 2007 23:38

              Bonsoir,

              Cela confirme mon impression.

              Les plaines de Brabant sont grasses et très fertiles.

              Un bel argile.

              Par plaisir , il m’arrive soit de parcourir la campagne belge à pied ou en vélo.

              A la fin de l’automne passé, je faisais un parcours sportif vélo ds la campagne belge.

              Au moment du "break", je soufflais un peu, j’observais le sol et je me suis demandé pourquoi il avait l’air si blanc, crayeux et friable alors que l’argile mme retourné reste collant.

              Cela ne peut être qu’un excès d’engrais qui donne à la terre cet aspect de galettes friable tristounette....

              Vous savez pourquoi le colza pousse bien ds les jachères...c’est un véritable "pompeur" de saloperie.

              Combien de récolte par an en Beauce et n’y a-t-il pas risque de voir les sols mourir dans ce grenier à grains français ?


              • 4 votes
                (---.---.98.77) 9 octobre 2007 12:52

                trop et trop peu . il est normal qu’on redonne à la terre ,sous forme d’engrais ce qu’on lui enlève. La nature ne ’transporte’ rien pour consommer ailleurs à part quelques graines par les oiseaux. Parcontre je comprends pas le paradoxe qui consiste à une culture productiviste, et ensuite subventionner les écoulement de surplus .Je comprends pas non plus la volonté de réduire le nombre d’esploitations et l’exode rural pour payer des chômeurs dans un pays où tout se délocalise.peut être il me manque la fibre technocratique


                • 5 votes
                  5A3N5D, (---.---.247.116) 9 octobre 2007 16:06

                  @ Gawell """Alors les coupables, c’est aujourd’hui et demain qu’il faut les chercher, parce que maintenant tout le monde sait, ou fait semblant de ne pas savoir."""

                  Les "coupables" ne sont pas très difficiles à trouver : ce sont les subventions. Il faut savoir qu’à l’heure actuelle, pour certaines branches de l’agriculture, elles constituent pratiquement l’unique revenu des agriculteurs. Cette profession a été purement et simplement "fonctionnarisée", mais pas sans arrière-pensées : il est plus facile de jouer sur la corde sensible pour orienter l’agriculture dans telle ou telle direction imposée par les gouvernements et grands groupes agro-alimentraires. Tant qu’on ne sortira pas de ce système, on trouvera des terres sur-exploitées à côté de jachères ruineuses. On marche sur la tête, mais les paysans et leur principal syndicat ne sont pas innocents. Si on me dit que je recevrai 500 € par hectare si j’y plante du maïs, quel motif me retiendrait de ne pas accroître cette culture. Il y a même bien pire : dans certaines zones "sensibles" (où il convient de faire baisser le taux de polluants dans l’eau potable), les agriculteurs sont contraints de ne pas laisser les champs nus pendant l’hiver. Evidemment, ils sont dédommagés pour ces cultures. Et au printemps suivant, toute la parcelle est aspergée de desherbant, labourée et ensemencée à nouveau. Les desherbants seraient-ils moins toxiques que les nitrates ? On peut en douter.


                  • 2 votes
                    llecuyer (---.---.4.106) 13 octobre 2007 17:31

                    Stop à la logique des boucs émissaires ! les agriculteurs coupables, après les sans-papiers, les juges, les chômeurs ? Bien sûr c’est plus compliqué. L’agriculture intensive qui est décriée ici a été créée sans peser les conséquences pour un objectif de sécurité alimentaire ; Cela venant après les rationnements des années 40, c’était loin d’être idiot. En fait les raisons et les problèmes sont connus (perso si je devais trouver un coupable j’accuserais la société de grande consommation, c’est à dire nos habitudes : on veut le prix le moins cher et ça en agriculture ça signifie pour l’instant des très grandes exploitations avec pecticides etc). Mais la question utile en 2007 c’est : que va faire le Grenelle de l’environnement pour améliorer la situation ? Que va faire Sarko et son équipe ? Il faut lui foutre la pression.


                  • 3 votes
                    Gawell (---.---.155.55) 10 octobre 2007 14:02

                    @5A3N5D

                    Si j’ai bien suivi votre raisonnement, ce que vous remettez ici en cause, ce ne sont pas l’idée des subventions elles-mêmes, mais la façon dont elles sont attribuées (même si vous considérez que dès l’instant où le gouvernement décide des critères d’attribution, on ne va pas dans le sens de l’écologie).

                    Il faut cependant prendre en compte le fait que ces subventions sont en fait à la base des compensations dûes à la mise au niveau mondial des prix des produits agricoles, ceci afin de pouvoir exporter et surtout de permettre au consommateur d’acheter pas cher.

                    Puis suite à une réforme de la PAC, on a commencé à indexer ces aides non plus sur la quantité produite (ce qui nuisait à l’environnement, contribuait à l’intensification de l’agriculture et créait des surplus ingérables), mais plutôt sur la "qualité" de la production (donc aussi dans le sens d’un meilleur respect de l’environnement). Ce changement est encore beaucoup théorique, et en pratique les critères d’attribution des subventions ne vont pas toujours, comme vous l’avez montré, dans le sens d’une meilleure qualité environnementale (sous la pression des lobbies, et en raison de l’éloignement des décideurs bruxellois de la réalité du terrain).

                    En théorie, ce système pourrait convenir, si on oublie le fait que les agriculteurs n’ont pas vocation à être des fonctionnaires paysagiers. Mais en pratique, il coûte trop cher aux yeux des pays européens faiblement agricoles, et ces aides qui ne sont que des compensations diminuent inexorablement, rendant la survie des petits et moyens agriculteurs de plus en plus compromise.

                    Sans les aides, nos agriculteurs se retrouvent contraints à vivre des revenus de la production, dans les mêmes conditions de prix que les agriculteurs brésiliens par exemple. Mais la concurrence est déloyale en raison des lois beaucoup plus restrictives en France, visant notamment à protéger l’environnement, ce qui est plus que louable. Le "Grenelle" interdira sans doute de nouveaux pesticides, et c’est une bonne chose.

                    Mais il faudrait alors inventer un autre système... qui permette à la fois aux agriculteurs de vivre de leur travail sans détruire la nature, et de ne pas coûter trop cher à l’Union. La qualité environnementale a un prix : je ne vois comme alternative que l’augmentation des prix des produits agricoles, à l’exemple du Bio. Les consommateurs y sont-ils prêts ? Ne vont-ils pas se ruer sur la concurrence moins chère d’une agriculture étrangère destructrice ? C’est la grande question. smiley


                    • 1 vote
                      jo (---.---.205.178) 7 décembre 2007 02:25

                      C’est un vidéo percutant et très très alarmant. Tous nos systèmes naturels sont en train de s’effondrer. POur ma part, je me prépare à vivre dans une société qui aura les allures de Blade Runner. Bravo au scientifique, sa lucidité, son courage, son franc parler. Beaucoup de chercheurs encore sont en déni. Un seul espoir : bifurquer radicalement. C’est possible, la nonlinéarité est aussi une dynamique de la nature.


                      • 0 vote
                        (---.---.8.107) 6 février 2008 22:26

                        Comment s’appelle ce type ? A t’il publié ?


                        • 1 vote
                          titine (---.---.60.123) 10 avril 2008 10:35

                          tous ces témoignages sont à passer dans les médias ;qui aura le courage ?



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