C’est pauvres pays de l’est qui ont en effet subi le joug communiste, ne comprennent pas qu’aujourd’hui la Russie n’a aucune idéologie religieuse ou politique à répandre par la force, qu’elle est capitaliste et dispose d’énormes richesses naturelles. En clair elle n’a aucune raison d’extension. Évidement on conçoit que l’annexion de la Crimée démentirait tout cela, cependant cela a aussi été la suite de ce qui s’est passé en Ukraine où l’on sait très bien qu’au départ la Russie n’y était pour rien. On n’en dira pas de même de quelques excités venus de l’extérieur. Savez-vous, ce que j’ai appris dans le livre d’Eric Hoesli La conquête du Caucase, que la Géorgie était ou est le pays qui reçoit le plus d’argent des Etats-Unis, après Israël ?
Le fascisme à son début c’était ça : D’abord
une notion de rassemblement d’où provient le nom même de fascisme, un faisceau,
dans l’Antiquité romaine ensemble de verges liées autour d’une hache par une
bande de cuir rouge symbolisant le pouvoir du roi puis des hauts magistrats romains.
Ensuite un homme doté d’un charisme exceptionnel : Mussolini. Anarchiste de
gauche, il fréquenta les milieux révolutionnaires russes en Suisse d’où il fût
expulsé pour avoir incité des ouvriers à se mettre en grève, ce qui ne
l’empêcha pas de revenir. Mussolini était enseignant et avait le goût du
théâtre et de la déclamation, il aimait les citations classiques. Avant la
première guerre mondiale Mussolini était anti : militariste, religieux,
bourgeois, capitaliste et royaliste.
Mais c’était un opportuniste qui n’hésitait pas à changer de camp...pour , croyait-il se mettre du côté du plus fort.
C’est Staline qui a qualifié le nazisme
de fascisme pour la simple raison que national-socialisme était
exactement ce qu’il défendait : un socialisme nationaliste et
patriotique. A partir de là la gauche qualifie toute dictature, sauf
socialiste, de...fasciste.
Si vous confiez l’histoire et les causes de la Seconde Guerre mondiale, pour tel ou tel pays, à un groupe voire même à un historien affilié à une idéologie, ce groupe ou cet historien donnera toujours la priorité à sa cause politique plutôt qu’aux faits historiques contraire à sa cause. C’est une constante. Pour autant il serait faux de rejeter la recherche effectuée à sens unique, dans le cas de ALR la défense du communisme. La seule et unique possibilité de connaître la vérité ou d’en approcher, c’est de diversifier ses lectures et ses sources. Pour cela les forums d’histoire sont très utiles. L’histoire de la SGm dès la révolution communiste de 1917 a été un immense combat gauche droite et ce combat, heureusement intellectuel, continue chez les historiens. Donc ce que dit ALR n’est pas étonnant sauf qu’évidemment elle ne parlera jamais de la peur engendrée en Europe par les exactions communistes perpétrées en URSS ayant provoqué hélas la montée du fascisme et du nazisme.
Il y a la même utopie que dans le socialocommunisme, càd le concept d’une union fraternelle des ouvriers, ce qui suppose qu’il suffit de trimer pour être ...disons clean. Seulement voilà, à supposer que d’un coup de baguette magique les ouvriers du monde entier prennent LE POUVOIR. Là vous m’arrêterez sûrement puisque l’anarchisme suppose PAS DE POUVOIR. Et alors je vous pose la question : donc AUCUN POUVOIR on fait comment ? Vous savez au fond un rare dirigeant issu du prolétariat, donc du monde ouvrier, fût ...Staline la plupart des autres provenaient du milieu bourgeois.. Ce qui signifie, voyez-vous, qu’il ne suffit pas d’avoir été ouvrier pour parvenir à une société empreinte de justice et d’égalité....