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perlseb

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  • Premier article le 27/05/2010
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    perlseb 2 février 21:04

    @Voter Après la Monnaie
    Il n’y a pas de concurrence si tout le monde peut travailleur le temps qu’il veut dans la mesure où il s’est formé suffisamment pour être utile aux autres. En fait, quand on compte les heures de chacun, où est la magouille connaissant les procédés de fabrication : on peut toujours comptabiliser que le travail a été fait globalement, et si ce n’est pas le cas, alors un surveillant s’impose. Et au pire, on ne peut pas faire plus de 24h par jour, ce qui resterait quand même suspect de ne pas dormir. Donc les inégalités, même avec des magouilles non détectées resteraient acceptables par rapport à ce qu’elle sont aujourd’hui.

    Pour la formation, le sujet est vaste. La formation est un travail pour l’étudiant et un coût pur dans notre système car les études sont parfaitement désolidarisées du travail pour mieux nous rendre incapables d’autonomie. Je pense que le passage de la formation au travail devrait être beaucoup plus flou, et que la formation ne devrait pas s’arrêter pour ceux qui en ont les moyens. Donc si on fait faire des études gratuitement à ceux qui en ont les moyens, il n’y a pas de raison de les "payer" plus ("meilleur travail" par la suite), sachant qu’elles font évidemment gagner de la productivité à toute la collectivité (retour global positif pour le temps passé, c’est évident, il faut former au maximum).

    Vous parlez de philo, je suis bien plus basique, je parle d’éthique (morale) avec la règle d’or : vivre en communauté suppose de respecter les autres, sinon c’est chacun pour soi, la jungle. Mais on ne peut pas espérer un changement radical si on part d’un système où le vol était la règle.

    Oui, celui qui travaille moins vite gagne moins, mais il travaille plus cool. Quant à celui qui bâcle, ça va se voir, donc il devient irresponsable et a besoin d’un surveillant.

    Je ne suis pas pour la surveillance comme je ne suis pas pour emprisonner les gens, mais il faut bien faire avec les filous et les criminels, tout en cherchant à créer un système juste qui n’oppresse pas et ne pousse pas les gens à devenir mauvais (chômage forcé, par exemple).



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    perlseb 2 février 17:40

    Le raisonnement est globalement valable, mais la solution est assez floue. Quand il dit que les chirurgiens continueront à exister même si tout est "gratuit" (par une abondance suffisante) et qu’ils n’ont pas plus que les autres, il n’a pas tort mais pas raison non plus. On gardera les meilleurs chirurgiens (pas ceux qui font ça pour l’argent avec une logique de docteur Knock, mais ceux qui veulent soigner, rendre un réel service), on aura globalement plus de personnes au travail utile qu’aujourd’hui (quand on pense à tous ceux qui ne travaillent que pour gérer les problèmes liés à l’argent ou à la propriété abusive et ceux qui sont mis au chômage malgré leurs réelles compétences) mais je pense qu’il faut quand même comptabiliser les apports de chacun au collectif (sphère publique) et les ponctions (réciprocité). Et l’heure de travail honnête (les irresponsables à surveiller avec un coût de surveillance horaire à déduire) me paraît correspondre à cette solution (elle nécessite également une connaissance intégrale de la manière dont les biens et services sont produits : connaissances divulguées, pour calculer les coûts horaires).

    La monnaie horaire aurait l’avantage de permettre une certaine liberté pour des inégalités justes (non indispensables, un confort supplémentaire) vis-à-vis de la sphère publique dans laquelle on fait nos échanges. D’ailleurs comment accepter que certains occupent une maison de 250m2 "gratuitement" pendant que d’autres plus sobres se contenteraient d’un studio ? Une grande maison coûte plus de travail humain à la construction, plus de travail humain à l’entretien, sans parler de l’emprise de la maison au sol qui est une perte sèche pour la nature. Je pense donc que quelqu’un qui veut vivre dans une maison de 250m2 doit travailler plus qu’une personne économe qui se contente d’un studio. Bien sûr qu’on aurait intérêt à faire des maisons robustes qui se transmettent entre les générations (amortir la construction initiale), mais l’entretien et la mise à jour par rapport aux nouvelles techniques (réseaux, isolation, ...) coûteront toujours plus en fonction de la surface.

    En supprimant la propriété abusive, effectivement, tout le monde aurait un toit. Mais si on comprend cette abondance relative, l’esprit devrait changer et comprendre que la propriété même d’une maison n’a pas d’utilité, ce n’est qu’un frein. Si on veut se déplacer, pour voir du pays en allant travailler ailleurs, il est bien plus rapide et efficace de faire un état des lieux d’entrée et de sortie (comptabiliser son entretien privé) et de changer de maison sans passer par un notaire et des frais (et sans payer de loyer non plus mais juste l’entretien correspondant à la surface, l’état des lieux réglant le solde : maison améliorée ou délaissée).

    En conclusion, ce qu’il n’a pas vu est que la motivation au travail de la très grande majorité vient des inégalités possibles et il ne faut pas être contre cela. C’est pourquoi je ne crois pas à la "gratuité" ou à l’abondance relative mais à une comptabilité horaire qui est comme une température, c’est un vrai étalon. Une augmentation de productivité fait logiquement baisser les prix horaires, mais une heure de travail restera toujours une heure de travail.



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    perlseb 25 janvier 19:11

    Oui, il a entièrement raison. On ne peut pas faire du libre-échange avec des pays où les travailleurs n’ont aucune contraintes et où ils sont moins payés tout en laissant l’industrie agro-alimentaire se faire les grosses marges sur le dos des exploitants agricoles. Marges nécessaires pour rémunérer au passage l’industrie du divertissement et du net à travers les pubs absurdes que personne ne veut voir mais qu’on paye tous qu’on le veuille ou non.

    Mais c’était bien prévu, même cette insécurité alimentaire : un système mondial où les échanges doivent fonctionner parfaitement puisque tout le monde a perdu son autonomie est extrêmement fragile. Pour faire tenir un système sans barrière douanière, on savait qu’il faudrait faire marcher la planche à billets dans les pays (anciennement) "riches" et les endetter au maximum. La dette de la France ressemble à un pays qui sort d’une guerre (elle était à 160% du PIB en 1945, on s’en rapproche, sans guerre).

    Le pire dans l’histoire, c’est qu’après 1945, on a tout reconstruit et qu’aujourd’hui, tout a été volontairement délocalisé et on aborde la grave crise orchestrée avec une génération de papy-boomers à entretenir.

    Résumons : dette colossale, pyramide des âges très désavantageuse, plus aucune autonomie car tout a été délocalisé, revenus du travail insuffisants pour vivre et complété par de la dette : qui peut se loger avec un SMIC aujourd’hui ? Le great reset arrive, et comme le suppose cet exploitant, avec la merveilleuse gestion depuis 1973, on va peut-être mourir de faim en France. Cela ne concernera évidemment pas ceux qui nous ont volontairement amené à cette situation. Finalement, c’est comme si l’IA arrivait au bon moment, pile où le monde risque de perdre une grande partie de sa population. J’espère me tromper, mais depuis la fausse crise Covid réel complot, ça s’enchaîne de plus en plus vite.

    J’oubliais : avec tous les papy-boomers qui partent à la retraite, le chômage aurait dû disparaître en Europe : ils ont réussi à délocaliser suffisamment vite pour laisser un chômage élevé tout en contenant l’inflation qui était inévitable avec une forte baisse de productivité (beaucoup moins de travailleurs par rapport aux retraités qui explosent). Le travail de démolition dure depuis 50 ans et le résultat attendu (uniquement par l’élite) arrive très prochainement.



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    perlseb 15 décembre 2023 20:00

    Entièrement d’accord avec sa dernière phrase. Il est fantaisiste de demander à des pauvres de faire des "efforts" pour la planète. Quand on ne mange pas à sa faim, on se moque de savoir si ce qu’on a dans son ventre est une espèce protégée.

    Même si effectivement on ne connaît rien au climat (trop complexe) et que le réchauffement en cours est peut-être plus lié à des cycles solaires ou à de très légers changements d’orientation de la terre qu’à une augmentation du C02 dans l’atmosphère, il faut malheureusement dire qu’avec 8 milliards d’humains, il n’est pas impossible que l’homme ait une influence sur le climat et sur la Terre en général. Par exemple, si le trou de la couche d’ozone s’est effectivement résorbé grâce à l’arrêt de l’utilisation des CFC (peut-être une coïncidence mais peut-être pas), on devrait arrêter de produire sans arrêt des nouvelles molécules qui font "gagner de l’argent" à court terme et à peu de monde en fin de compte, alors qu’on ne sait rien de l’effet de ces nouvelles molécules produites à grande échelle sur notre écosystème.

    Dans l’ensemble, on fait n’importe quoi mais personne à la base n’est demandeur : seuls les industriels changent leurs procédés pour gagner plus d’argent (avec un produit qui remplace l’autre au même prix mais qui est moins cher à fabriquer : plus gros bénéfice) et les consommateurs se retrouvent pollueurs malgré eux. En gros, tant qu’on est dans un système capitaliste, alors ceux qui gagnent le plus d’argent le font rarement en prenant le plus de précautions possibles car les précautions, ça coûte, ça entrave les bénéfices. Seule manière de ne pas polluer dans un système capitaliste : produire un mille-feuille de lois contraignantes (forcément locales à des pays pseudo-responsables) qui vont encourager les délocalisations (vers des pays pauvres à qui on ne peut rien imposer en terme de contraintes écologiques) et ces lois seront donc totalement improductives (sauf si leur vrai but est de casser les acquis sociaux des pays "riches"). Donc il n’y a pas de solution tant que tous les pays ne sont pas au même niveau : autant dire qu’il n’y aura jamais de solution avec un tel système, sauf si on interdit le libre-échange et la libre-circulation des capitaux (seule manière d’écrire des lois qui ont une chance d’être appliquée). On ne s’y dirige pas vraiment...

    L’homme n’a jamais autant pollué qu’aujourd’hui et on ne fait strictement rien dans le fond pour arrêter cela même si on n’a jamais autant parlé d’écologie.



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    perlseb 9 décembre 2023 16:55

    On aurait pu renommer le titre de cette vidéo : "Naissance de 2 terroristes". Car si ces 2 jeunes pleins d’espoir (pléonasme), constatent que toutes les lois et les codes déontologiques ne sont que du PQ pour nos décideurs intouchables, alors que faire après avoir épuisé tous les recours "civilisés" : il ne restera que la violence, comme à Gaza d’ailleurs.

    J’espère évidemment me tromper et je souhaite que Macron, sa clique, les responsables des merdias et autres journalopes, les médecins de plateaux et directeurs de laboratoires (j’arrête là) finissent derrière les barreaux. Le problème, sans parler de la corruption généralisée, c’est qu’il y aura toujours les éternels obéissants (qui se sont fait rouler dans la farine dans l’histoire Covid) qui soutiendront leurs bourreaux jusqu’au bout pour éviter de passer pour des idiots. L’obéissance est le fléau de la démocratie.

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