Je reste fermement convaincu que la "solution" se trouve dans une troisième possibilité, qui doit devenir un choix majoritairement affirmé : un socialisme écologique libertaire.
Oui, c’est bien sur de telles propositions concrètes qu’il faut exiger des engagements de ceux qui se proposent pour diriger le pays.
En même temps que l’énoncé de ces exigences doivent se poursuivre les échanges les plus larges sur ces propositions, le débat sur leurs éventuelles faiblesses, les propositions pour y remédier, et toutes autres formes d’améliorations...
Oui, une
radicale décroissance (multiforme) est
indispensable et urgente. Elle doit se faire en même temps qu’une radicale
modification de la répartition des
richesses naturelles et de celles qui sont produites par le travail des hommes.
Elle ne peut
être décidée que de manière démocratique par des nations ayant retrouvé
l’essentiel de leur souveraineté. C’est
dire que celle-ci n’est pas « un nouveau filon pour filous opportunistes ».
C’est dire aussi qu’elle sera extrêmement
difficile parce qu’elle subira une énorme
opposition de tous ceux qui, actuellement, dominent le monde et le
conduisent à son effondrement dans les
pires conditions.
Il est indispensable que les « chrétiens » le
deviennent vraiment pour qu’on avance vers un solidarisme pacifié.
Mais ce n’est évidemment pas suffisant. Je n’ai entendu, dans
les propos de Michel Onfray - je ne l’attendais pas d’Éric Zemmour même si
j’ai, pour lui aussi, beaucoup d’estime - aucune proposition concrète pour
changer radicalement la répartition des richesses naturelles et de celles qui
sont produites par le travail des hommes. Je répète que c’est ça, avant toute
autre chose, que j’attends de la revue Front Populaire.
Sans que soit proposée et mise en chantier une telle
proposition, le monde d’après Covid19 sera exactement comme celui
d’avant : le mondialisme
capitaliste, dans une guerre généralisée, conduira l’humanité vers un terrible
effondrement.
Je le dis une fois de plus : le produit de remplacement du catholicisme en train de mourir pourrait - non, devrait - être un catholicisme qui cesse enfin de suivre ses théologiens fous justifiant l’attribution à leur Dieu de nombreux appels à massacrer massivement.