Merci Amélia d’avoir rectifié. Je suis un vieux militant de gauche qui a beaucoup lu le papa dans le Nouvel Obs (peut-être même l’Obs tout court) et qui fait de temps en temps cette erreur.
Merci aussi d’avoir réctifié, plus loin, à propos de "xénophobe", qui n’a jamais été revendiqué ni par l’une ni par l’autre, encore moins "fièrement revendiqué".
Mais là, il s’agissait de tout autre chose : pas une bévue mais une confusion volontaire écoeurante, un amalgame monstrueux devenu automatique chez de nombreux commentateurs parce que de nombreux journalistes l’ont eux-mêmes systématisé.
C’est cette tricherie qui me fait réagir vivement depuis des années. Il ne s’agit pas seulement d’un problème de forme. C’est le fond qui est en cause : il s’agit d’empêcher à tout prix la nécessaire critique de l’islam en faisant passer ceux qui la pratiquent pour ce qu’ils ne sont pas.
Vous aussi vous voulez, pour vous-même et pour les autres, fabriquer de toutes pièces des adversaires indéfendables en exprimant de grossiers mensonges, en élaborant des constructions mentales odieuses ?
Même si cette méthode a été adoptée, ces dernières décennies, par de nombreux intellectuels très médiatisés jusque dans la radio-télé "de service public" ça ne prouve pas que c’est une méthode honorable.
Je
vois que vous tenez, morice, à ce l’on "échange" encore ici. Ça tombe
bien parce que, sur Agoravox TV, je n’avais pas encore eu l’occasion de dire mon
admiration pour morice.
Mais,
comme vous savez, je ne suis pas un vrai intellectuel comme morice, ni un bourreau
de travail qui créé comme morice 25 h sur 24. Alors je me répète.
C’était
dans la partie 3 de votre feuilleton "Les minipulateurs de marionnettes
derrière Breivik" :
" "Dans
la partie 2 du feuilleton de morice j’écris à loadmaster qu’il vaut mieux
"abandonner les vieilles constructions mentales belliqueuses plutôt que se
complaire à en ajouter de nouvelles comme le fait morice avec entêtement".
morice répond le 12 à 17 h 36 en citant la fin de ma phrase et en
ajoutant : "vous me prêtez des intentions que je n’ai jamais
eues : bref vous MENTEZ"
Il se passe exactement 7 minutes et, à 17 h 43 morice écrit
ceci : "Bientôt riposte laïque va nous expliquer "comment reconnaître
un musulman" dans une exposition qui se tiendra à Paris, calquée sur ce
modèle :"
et morice donne le lien qui permet de voir "le modèle". Il
s’agit de l’ignoble exposition de 1941 "Le Juif et la France" qui,
pendant l’occupation allemande, prétendait aider les Français à reconnaître les
Juifs par leurs caractéristiques physiques.
Alors, si je n’ai certes pas vraiment MENTI, il me faut bien
reconnaître que j’ai été INEXACT, TRES EN-DESSOUS de la réalité
moricienne : ce ne sont pas simplement des constructions mentales
"belliqueuses" que morice se complait à élaborer pour diaboliser ceux
qui ne pensent pas comme lui, ce sont bien souvent, comme ici, des
constructions mentales franchement ODIEUSES.
Ce serait bien, morice, que vous lisiez un peu plus calmement ce que vient
d’écrire morice avant de sauter sur votre clavier pour poster un nouveau
commentaire de morice.
Et ce serait bien que morice relise au moins une fois ou
deux ce nouveau commentaire de morice avant "d’envoyer au site"
parce que, morice, peut-être bien que quelques-uns des lecteurs d’Agoravox qui
ont le courage de lire le prolixe morice lisent aussi les INNOMBRABLES
CONTRADICTIONS, AMALGAMES ET FALSIFICATIONS, LES INCOMMENSURABLES VIOLENTES
SOTTISES, LES ACCUMULATIONS DE PREUVES DE SA MAUVAISE FOI que morice, enfermé
dans son dément système à fabriquer, pour lui-même et pour les autres, des
adversaires indéfendables, accumule sans même s’en rendre compte." "
Merci
à Olivier Todd et à Abdennour Bidar de nous "rassurer" en nous
expliquant que l’on peut compter sur les musulmans pour ne pas appliquer les dangereuses consignes du Coran.
(après,
tout de même, avoir empêché Christine Tasin de nous rappeler ce qu’elles
sont, et après avoir affirmé bien
fort, en lui coupant la parole, qu’elles n’existent pas).
Il existe donc une
"Coordination contre le racisme et l’islamophobie" et, dans cette
émission de France Culture, son représentant a montré à plusieurs reprises que
le rapprochement entre les deux concepts totalement étrangers l’un à l’autre
n’est pas seulement dans l’intitulé de cette coordination.
On se serait cru revenu, parfois, en octobre 2006
quand Pascal Boniface expliquait dans Témoignage Chrétien que Robert
Redeker, dans son fameux article du Figaro, avait sept ou huit fois fait preuve
de "racisme" en montrant son aversion pour l’islam, selon lui haineux
et violent, et que, par conséquent "ses propos auraient pu même avoir une
suite sur le plan juridique, car il contredit très nettement les lois
françaises sur l’interdiction de propager la haine raciale".
Ce texte, dans lequel la réalité est inversée - c’est
celui qui voit de la haine quelque part qui est accusé de la propager - et
déformée - l’aversion pour une religion est identifiée à du racisme - a été
beaucoup imité. On peut encore le lire ici :
Cette petite infamie qui a fait tant de dégâts, et
que j’ai trouvée dans un journal chrétien qui fut longtemps pour moi
exemplaire, a été pour beaucoup dans ma décision de dire en clair mon
islamophobie :
A l’exception d’Alain Laurent, qui fut clair, les
participants à la présente émission, comme d’ailleurs les premiers
commentateurs ci-dessus, ne semblent pas avoir été beaucoup choqués par cette
confusion entre islamophobie et racisme. Il est vrai que Caroline Fourest était
présente et qu’elle a beaucoup contribué à la propager elle-même. Certes elle
le fit "a contrario", en demandant qu’on n’utilise pas le mot "islamophobie"
parce qu’il était, selon elle, une création de Khomeiny.
Aurait-elle enfin ouvert les yeux ? Il m’a
semblé que c’était elle qui, à la fin de l’émission, proposait d’utiliser le
mot "musulmanophobie" pour dire ce qui, dans son esprit confus, avait toujours
été exprimé par le mot "islamophobie"
Si elle est enfin claire sur ce sujet il lui faudrait maintenant éclairer le ministre Hortefeux, lequel vient encore d’utiliser
stupidement le mot "islamophobie" dans un sens qui n’est pas le sien. A l’une et à l’autre on pourrait dire ceci :
Sarkozy veut récupérer Camus. Il ferait mieux de
demander à ses ministres et aux chroniqueurs de France Culture de le lire. Il
disait que "mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde".
On pourrait, pour les mal-comprenants, ajouter que BIEN nommer les choses c’est RETIRER
du malheur au monde.
Et l’on pourrait encore préciser que la langue française, l’une des plus précieuses
composantes de notre identité nationale, le permet parfaitement.