@ Paul, qui a déposé cet ensemble très intéressant de vidéos, en cherchant, je
crois, à provoquer une vraie réflexion.
Je
vous propose de vous arrêter un peu à ce bref passage où Camel Bechikh,
lui-même apparemment très bien intentionné, répond à Robert Ménard que, non, il
ne croit pas que le Coran se prête plus que les Evangiles à une lecture
violente.
Le
monde médiatique actuel dit à votre génération que ce genre de croyance, juste
ou pas, est très secondaire et que les vraies causes de la violence religieuse
sont ailleurs que dans la théologie.
Militant
depuis vingt ans pour convaincre au contraire que la théologie criminogène MAINTENUE est
la vraie base de la violence religieuse effective actuelle, je vous invite à y réfléchir,
en restant sourd au discours dominant le temps de la lecture du premier au
moins de ces deux textes :
"Benoit
XVI, premier responsable de la violence religieuse"
Merci,
Jesse Darvas, pour vos réponses critiques. C’est très rarement que j’ai
l’occasion d’échanger ici avec un contradicteur qui a vraiment lu ce que je lui
ai proposé de lire.
Il est
certain que je désigne avant tout l’ennemi principal de notre "identité nationale"
: l’islam.
Il est
vrai aussi que ce que je mets dans notre "identité nationale" ne la définit pas vraiment. Ce sont plutôt des attributs qui, selon moi, la valorisent, en
rendent la défense absolument nécessaire.
C’est
que j’ai souhaité - et tenté de nombreuses manières, y compris en intervenant
sur le site ouvert par Besson à l’époque - de faire réorienter le débat vers
nos précieuses "valeurs acquises par
les démocrates, les républicains, les laïques, les militants des droits et
devoirs humains, de l’égalité de tous devant la loi et la justice, du respect
et de la protection du bien commun et des services publics, de l’enseignement
public et de la protection sociale, de l’égalité de la femme et de l’homme, du
libre choix des préférences sexuelles, de la liberté d’expression pour
tous"… valeurs que vous trouvez "abstraites" et qui sont pour
moi les plus concrets acquis qu’il nous faut défendre fermement.
Ça me semblait
indispensable parce que le gouvernement, et plus encore la
"Gauche" et l’extrême-"Gauche" (ces derniers pour empêcher qu’il ait lieu) voulaient
un débat "racialiste", permettant de rendre une fois de plus les "racistes" et
"xénophobes" de l’extrême-Droite (décrits comme étant toujours
strictement "jeanmarielepéniste") responsables de l’impossibilité de l’indispensable réflexion.
Comme plus tard avec
sa proposition de débat "sur l’islam", vite transformé en débat
"sur la laïcité", le gouvernement sarkozien a baissé les bras.
Tout simplement parce
qu’il n’a pas vraiment les valeurs citées plus haut à défendre, parce qu’il n’a de vraie position sur ces sujets,
parce qu’il improvise, en ce domaine comme dans les autres, Nicolas Sarkozy
n’ayant d’autre "conviction politique" que le goût du pouvoir
personnel, consolidé par le soutien qu’il apporte aux classes riches du pays.
Ceci dit, l’entêtement de la "Gauche" à nier ces problèmes essentiels, en déterminant toujours sa
politique par réaction contre celle de Marine Le Pen, risque de faire ré-élire
le très mauvais président actuel, ses conseillers l’ayant convaincu, ces
derniers mois, qu’il faut, au moins en apparence, cesser de nier eux aussi la dangereuse réalité que
constituent l’immigration non maîtrisée et l’islamisation.
Sarkozy paraît désormais - et ce sera de plus en plus le cas dans
les semaines qui viennent compte tenu du stupide entêtement de la
"Gauche" - plus décidé que les autres candidats (hormis Marine Le Pen)
à affronter ces très réels problèmes qui risquent d’aller en s’aggravant.
Il risque donc bel et bien d’être réélu, ce qui serait, selon moi, le pire résultat de ces élections.
"si l’on cherchait à définir positivement cette identité,
on se rendrait vite compte que l’intersection de ce qui nous constitue est un
ensemble vide".
Vous n’allez pas jusqu’à confondre l’attachement à l’identité
nationale avec le racisme, comme on doit le faire depuis des années pour être
politiquement correct - et comme le fit stupidement Audrey Pulvar dans une
récente émission de Ruquier à la télé - mais je trouve que vous rejoignez tout
de même un peu vite le dominant "refus de penser" ce concept, qui
n’est selon moi nullement dépassé.
C’est ce que j’avais tenté d’expliquer dans cet article :
"Vouloir identitaire, aboulie générale et égarements
intellectuels" :