Je propose qu’on suppose la démarche de Plenel dans cette émission motivée par
l’honnêteté intellectuelle, par la bonne foi journalistique.
On
est alors devant ce double constat : malgré la richesse de la langue française
qui permet de tout définir précisément, et malgré l’énorme quantité de propos
incluant "l’islamophobie", les grammairiens ne se sont toujours pas
préoccupés de rendre claire la distinction entre ce qui définit la détestation
d’une religion, l’islam, quand on la juge dangereuse, et la haine de ceux qui,
librement ou pas, ont adhéré à cette religion, les musulmans, ou encore,
jusqu’à quelques décennies en arrière, les islamistes.
D’autre
part la réflexion sur la loi de 1905 dite "de séparation de la religion et
de l’Etat" est considérée soit comme trop contraignante (par les
sarkozistes qui ont cherché à la détruire avec le rapport Machelon) soit à
maintenir telle qu’elle est parce qu’estimée suffisante pour défendre
efficacement la laïcité républicaine et la non-violence en matière religieuse.
Le
troisième point de vue n’a jamais été discuté ni même présenté par les
journalistes à la population
lorsqu’il a fait l’objet d’une lettre ouverte de l’association Faire le jour à
Edouard Balladur lorsqu’il était chargé par Nicolas Sarkozy de préparer la
réforme de la Constitution. Monsieur Balladur avait pourtant très normalement
répondu à l’association qu’il mettrait la proposition contenue dans la lettre
en discussion dans le comité qu’il présidait, ce qui permettrait évidemment de
la retrouver aujourd’hui dans les archives de ce comité si on voulait le faire.
Cette
proposition visait à améliorer la
loi de 1905 pour lui permettre de protéger plus efficacement les citoyens de la
violence engendrée par les religions. Très préoccupé par l’avancée de
l’islamisation du monde et par les violences qu’elle entraîne j’ai été à
l’initiative de la proposition et je peux la renouveler ici avec ce préalable :
les
violences religieuses sont explicitement commandées par Dieu dans les textes sacralisés par ceux qui croient en
lui. C’est le cas dans l’Ancien Testament où "Dieu" va jusqu’à
commander très explicitement un très explicite génocide au moins. C’est le cas,
lors de la création de l’Eglise catholique quand les Pères de cette église
réaffirment que l’Ancien Testament, comme le Nouveau, est l’authentique
"Parole de Dieu" (mais ils affirment aussi que c’est désormais le
message pacifique des Evangiles qui doit être appliqué par les chrétiens).
C’est le cas, beaucoup plus gravement encore, quand le prophète Mohamed élabore sa nouvelle
religion à partir de cette terrible croyance transmise par les deux précédents
monothéismes : il affirme que la violence "voulue par Dieu" doit bien
être pratiquée par ceux qui croient en lui, et qu’elle doit l’être jusqu’à
la totale soumission du monde à ce "seul vrai Dieu, Allah".
La
proposition visait alors à faire ajouter cette précision à la loi de 1905 :
seules pourront bénéficier de la liberté de pratiquer leur culte en France les
religions qui auront préalablement rejeté très clairement, très publiquement et
très officiellement le contenu criminogène de leur théologie.
Il
me semble que cette proposition reste plus que jamais d’actualité, et j’espère
que, cette fois-ci, les journalistes des "grands" médias voudront
bien ne pas l’ignorer.
Il
s’agit d’une proposition saisissant une opportunité pour faire avancer vers un
objectif plus large : détruire - mais détruire seulement - dans les religions, ce que leur théologie contient
de directement ou indirectement criminogène.