Et c’est d’ailleurs l’une des grandes vertus des référendums
d’initiative populaire, c’est une façon d’échapper à cette tambouille politicienne
qui ne vole pas plus haut que les chaussettes des nains de jardin.
Quand on observe comment ça se passe en Suisse lors des votations,
le citoyen lorsqu’il glisse son bulletin dans l’isoloir se fiche du cirque politicien , des
postures des uns ou des autres partis , de leur sincérité ou de leur hypocrisie
, ce qui compte pour lui c’est d’exprimer le choix politique qu’ il a fait
en âme et conscience après réflexion sur les questions qui lui sont posées.
Bien sur que ce n’est pas parfait, qu’il existe tout de même
des citoyens suisses qui se comportent en blaireaux qui veautent sans s’être au
préalable informé et que même les
institutions suisses pourraient être
améliorés mais ce que je constate, c’est que lors des votations, il y’a des
débats d’un niveau incomparablement supérieur à ce qui se fait dans les médias « français ».
Imaginons deux secondes une votation sur les limites à fixer
au droit à l’expression dans un cadre médiatique d’égalité de temps de
parole entre ceux qui défendent les différentes propositions. Ne serait ce pas mille
fois plus intéressant que ce spectacle d’affrontement entre judéo-facho-sphère
versus gaucho-islamosphère qui ne fait bander que les journaleux et
leur clientèle au temps de cerveau disponible ? Pour moi, ça ne fait aucun
doute.