La question de la sélectivité du CICE selon la taille de l’entreprise n’est pas forcément identifié explicitement sur les ronds points, mais cela fait partie de la notion générale de justice fiscale et d’équité entre les "gros" qui profitent du système, et les "petits" qui raquent.
Le jeune représentant des GJ est d’une trempe supérieure à bien des porte paroles plus ou moins politisés, il a explicitement mentionné l’indexation des revenus sur l’inflation, car le décrochage du pouvoir d’achat vient non seulement de la hausse de la pression fiscale, mais en plus (double peine) de l’érosion par l’inflation de certains revenus quasiment "gelés". Alors que pour les fameux 1% (ou 2, ou 3) du haut de la pyramide, la pression fiscale a baissé (fin ISF sur les capitaux financiers, flat tax...), et les revenus ont augmenté bien plus vite que l’inflation et que la moyenne des revenus.
C’est ce hiatus qui a conduit à la protestation et au soutien par 80% des Français au pic du mouvement. Rien n’est réglé, car des "primes" payées par le budget sont une esquive, le vrai problème est le partage des fruits de l’activité économique où la part du capital s’accroit, au détriment des revenus et des impôts sur les profits.