Je
disais plus haut que ce "Coran des historiens" était
nécessaire ... car il permettra enfin de parler des textes du Coran,
non pas dans les insultes, accusations et autres inventions ... mais,
d’ouvrir les questionnements, les recherches, la réflexion ...
.
Le
Coran demeure et demeurera à l’épreuve de la critique
historico-philologique, de la critique médiatique et les habituelles
"inventions ou devinettes" voire de "zemourettes" ... car, après tout ce
qu’il a supporté, ce qu’il supporte de nos jours ... ce ne
sont pas les quelques attaques par les mots ou écrits qui vont
l’affaiblir, mais au contraire, (comme déjà dit mille fois),
solidifier son armure. Merci pour lui.
Donc, cette "ouverture" du dossier Coran par les
historiens, tombe à pic (ravi d’ailleurs que les les anti islam
pensent l’utiliser comme arme contre l’islam _ faire gaffe quand même, ça pourrait être un boomerang, mais gentil tr_ pas peur, hein ? ) ...
.
-
En
effet : Il est fait allusion dans ces volumes
[Des
versets contradictoires sur les juifs et les chrétiens ...]
>>>
Les versets sur les juifs et les chrétiens
ne se contredisent pas, car il s’agit simplement d’un contexte
totalement différent. En effet, le Coran
invite à la liberté de conscience et à
l’interdiction de forcer les gens à embrasser l’Islam, et ce,
aussi bien dans les versets mecquois que médinois.
>>>
Quant
aux versets sur le combat, il concerne la lutte armée contre des
combattants ennemis (généralement
arabes)
qui lanceraient les hostilités, ils ne concernent donc ni le plan de
la liberté de conscience, ni la totalité des Gens du Livre ou des
non-musulmans en dehors des Gens du Livre ; seuls les
combattants ennemis peuvent être combattus, et même là, le Coran
prévoit la captivité pouvant déboucher ensuite sur la libération
gratuite ou l’échange (contre un service, une rançon, etc.), là
encore, le but n’est pas l’extermination, le Coran
est très clair là-dessus. Il
n’y a donc pas de contradiction.
La
liberté de conscience, la critique fondée de certains comportements
déviants que l’on peut voir chez certaines communautés, le
respect du vivre-ensemble, et la lutte armée en cas d’agression,
sont tous évoqués dans le Coran
selon leur contexte propre,
et ne se contredisent donc pas.
.
Réponse à d’autres assertions ... :
L’absence
de preuves n’est pas preuve de l’absence
Selon Laïla Nehmé (Directrice de recherche au CNRS en
Archéologie et épigraphie des domaines nabatéen et nord-arabique),
les graffiti du premier siècle de l’hégire sont beaucoup plus
nombreux dans le Hijaz
qu’ailleurs, ce qui prouve que la naissance de l’islam se
situe bien dans le Hijaz.
Précisons aussi que l’absence (actuelle du moins) d’épigraphes
sur certains sujets ou événements n’implique pas son inexistence
à l’époque concernée, d’une part car il se peut que les traces
aient été détruites pour différentes raisons (humaines ou
naturelles) ou qu’on finisse par les retrouver après un certain
temps, et d’autre part, car la tradition orale restait importante
ou que pour certaines personnes, la mention de certaines choses à
travers des inscriptions dans des pierres ou des supports écrits
n’était pas pertinente, adéquate (car trop sacré) ou autre.
.
Nous sommes capables de confirmer avec une précision de
plus en plus grande, scientifiquement, et aussi empiriquement
possible que l’histoire, que les musulmans ont à propos de la
compilation du Coran est, pour la plus grande partie, exacte. Joseph
Lumbard
J.Lumbard
avait dit (traduction) : J’ai
réalisé que tout ce que je cherchais dans le christianisme était
également disponible dans l’islam ... et que je suivrais le message
de Jésus tout aussi pleinement dans la tradition islamique.