Petite avancée en forme de coin, créant un saillant qui se trouve attaqué à la pointe ou sur ses flancs : situation classique qui existe dans les conflits depuis l’aube des civilisations.

Une ’’percée’’, c’est de franchir les lignes adverses avec une forte densité d’attaquants, avancer loin, élargir le corridor, et renforcer ses flancs.
Dans la configuration actuelle, aucun de ces critères n’est rempli.

Alors LCI clame que c’est la faute de l’occident qui ne s’implique pas à fond dans la livraison suffisante d’armes plus puissantes et de munitions. Ils annoncent depuis des mois un effondrement russe imminent et fustigent les couards qui n’y croient pas. Le même discours est tenu en face. Alors ce qui gagne du terrain, c’est la lassitude, on peut donc s’attendre à un cessez le feu sur les lignes acquises, et soit un conflit gelé comme en Corée, soit un nouvel accord de stabilité. (et tant puis si c’est un Yalta, on a eu la paix pendant cinquante ans !).