@jean mouche Je vous laisse volontiers la meute. En visitant des parcs animaliers au Canada (ça existe ailleurs bien sûr), il était clairement indiqué aux visiteurs que tomber dans l’enclos c’était l’attaque immédiate assurée par la meute, et le mort rapide à suivre sans secours.
Une meute en chasse n’aura pas peur d’un homme isolé. Le réputation du loup dans les temps anciens n’était pas seulement liée aux lapins dont ils pouvaient se nourrir. Rien n’a changé. Comme dit QaviQeQuarQo, quand quelques gosses en balade se feront déchiqueter, on en reparlera.
Le loup c’est un chien sauvage. Accepterait-on des meutes de chiens qui s’attaqueraient sans restriction à la faune des forêts et des plaines et aux animaux d’élevage ? Certainement pas.
Mais cette bestiole s’appelle "le loup" ! Et la mythologie fait son effet sur les esprits, le symbole et les histoires prennent le pas sur la réalité.
Mais quand ce chien sauvage, dit loup, déchiquette ses proies vivantes dans une boucherie répugnante, passant de l’une à l’autre comme par jeu pour maximiser son tableau de chasse, le mythe en prend un sacré coup. Hélas il n’y a que les bergers pour voir le carnage, c’est bien trop choquant pour la télé et le bobo-écolo qui est derrière.
Mais bien sûr, le berger doit courir toute la journée autour de son troupeau en tapant sur une casserole avec une cuillère à soupe pour "faire peur" au loup. C’est débile.
Le berger devrait d’abord avoir le droit de tirer sur le loup (même si dans la pratique il n’a que peu de chance de le voir et de l’atteindre), cette saloperie de bestiasse qui prolifère, stresse la faune et les troupeaux pour un bénéfice écologique totalement nul et un bilan dramatiquement négatif au regard de l’activité d’élevage.
Le loup, protégé, s’approche maintenant des habitations contrairement à ce que vous dites, c’est un fait, totalement logique puisqu’il ne craint rien. Un jour, il redeviendra dangereux, comme au moyen-âge, de se promener ou se perdre en forêt sans arme.
Tout ça pour satisfaire la vision bobo-écolo d’urbains ignorants mais instruits du marketing de la nature dans les écoles de commerce du bullshitage.
Il existe donc des gens qui font de la politique et qui sont capables d’analyser les diverses situations de manière structurée, pragmatique et de donner des explications sans langue de bois. On n’est pas habitué !
Une remarque sur le monsieur barbe blanche qui fait l’interview. Il faudrait qu’il arrête de placer des petits commentaires qui ponctuent sans cesse les phrases de son invité. Inutile d’acquiescer, de préciser, de montrer qu’il a compris. C’est très désagréable et on perd le fil de la réponse.