Légende de la vouivre Tiré d’une ancienne légende de Franche-Comté,
le personnage mythique de la Vouivre apparaît sous les traits d’une
superbe sauvageonne, portant sur la tête un diadème avec un énorme
rubis, objet de convoitise dans toute la région, Mais la Vouivre est
toujours accompagnée d’une armée de serpents invisibles qui surgissent
au moment où on s’avise de dérober le bijou, et qui mettent le voleur en
pièces. Arsène Muselier la découvre au moment où il fauche un de ses
prés. La Vouivre se baigne toute nue, laissant ses bijoux et vêtements
sur le bord de la rivière. Arsène voit le rubis, mais il est
davantage tenté par la baigneuse, ce qui séduit la Vouivre, plus
habituée à être poursuivie pour ses richesses que pour sa beauté. Du
coup, la Vouivre pourchasse Arsène partout où elle le peut. Au marché de
Dole, il la retrouve habillée en citadine élégante, et elle vient le
provoquer jusque dans ses travaux des champs. Mais Arsène est un
paysan prudent, à la fois réaliste et tendre, il est déjà amoureux d’une
fille du pays, Juliette Mindeur. Contrairement au fils Beuillat, un bon
à rien revenu de la ville sans gloire aucune, il ne cherche jamais à
s’approprier le rubis. Il affrontera pourtant l’armée de serpents
pour tenter de sauver une gamine du pays, la petite Belette, au moment
où Eugène Beuillat déclenche un tourbillon de reptiles par sa
maladresse.
Plutôt que raisonner en termes de bien/mal, je préfère penser en termes vrai/faux, c’est beaucoup moins déroutant et aide à rester pragmatique tout en n’excluant pas le mystique. Je cherche à faire de ma dualité une complémentarité. A mon avis c’est la clé pour approcher une certaine forme de sérénité.
Je rajouterai qu’en dernière instance, même l’individu solitaire dans sa quête de la découverte de soi peut s’auto aliéner puisque ses expériences mettrons en faux ses certitudes d’avant à la lumière de ses nouvelles découvertes, ça s’appelle aussi évoluer en d’autres termes.