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Commentaire de César Castique

sur "Procès du processus électif représentatif", une conférence majeure d'Étienne Chouard - Paris - 9 Décembre 2016


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César Castique César Castique 20 janvier 2017 00:17

@maQiavel

  « Mais on savait qu’on ne serait pas d’accord là-dessus dès le départ n’est pas ? La question est avez-vous compris mon point de vue ? »

 

Ce qui semble d’abord fondamental, c’est que vous, vous croyez en l’homme, moi je n’y crois pas. Cela fait que votre assemblée de « tirés au sort », je la vois comme un régiment d’appelés, avec ses fortes têtes, ses fouteurs de merde, ses comiques, ses tire-au-cul, ses grégaires et ses fayots - c’est-à-dire un groupe d’hommes aléatoires que rien ne destinait à passer un bout de vie ensemble -, et dont les trublions accueilleront leur éjection comme une délivrance

 

« Il y’a une autre question en aval qui est « est ce que mon point de vue vous intéresse » ? »

 

Dans la mesure où vous le développez, oui, parce que je me rends compte que la démocratie conventionnelle est au bout du rouleau, mais pas d’aujourd’hui. Je fixe, un peu arbitrairement, le début du commencement de la fin à 1986, avec la première cohabitation Mitterrand-Chirac, qui ouvre une période d’alternance quasi-permanente, où à chaque élection ou presque, une cohorte de mécontents rejoint l’opposition institutionnelle, pour blackbouler les sortants.

 

A partir de là,, je réfléchis à diverses solutions qui nous permettraient de sortir de cette spirale infernale, en tenant compte des profonds clivages allant croissant, qui divisent la société en clans irréductibles : indigènes/allogènes, patriotes/mondialistes, bobos urbains/prolos périurbains, musulmans/mécréants… Et, dans cette optique, tous les propos argumentés antithétiques méritent réflexion.

 

 « J’imagine que si vous dialoguer avec moi, ce doit être le cas … »

 

Si je n’y trouvais pas un intérêt, il y aurait longtemps que j’aurais décroché..

 

« Pour ma part , je ne trouve rien de plus réel. Que les lois me touchent personnellement ou pas , le fait que le corps politique auquel j’appartiens n’a aucun pouvoir de décision sur elles fait qu’en effet des maitres décident de nos lois pour nous. »

 

Moi, ça m’indiffère. Je mentirais si je disais que je souffre des lois que votent les élus – lois qui à 80 %, viennent de Bruxelles. Je veille simplement à n’en pas en violer de trop importantes, par peur des emmerdements que cela pourrait me valoir, mais sans jamais avoir l’impression de subir des « maîtres », à la différence de Chouard endosse la tunique et les braies du serf médiéval ou la livrée de laquais du Grand Siècle

 

« Et c’est là que je dis qu’il existe des mécanismes institutionnels pour que des fonctionnaires ne puissent pas orienter le choix des profanes. »

 

Oh vous savez- ceux qui ne savent pas, sont en position de réelle infériorité intellectuelle et psychologique face à ceux qui possèdent la connaissance.

 

A cet égard, j’ai été extrêmement surpris d’entendre Chouard citer Robert Michels, parce qu’il cultive l’illusion que les institutions nées de son système échapperont à la loi d’airain, décrite dans «  Les Partis politiques – Essai sur les tendances oligarchiques des démocraties »


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