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herve_hum

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  • Premier article le 06/12/2012
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    herve_hum 14 février 2014 13:10

    Klendatu,
     
    La jouissance prend lieu et place là où s’efface le sujet. La conclusion de l’ouvrage est lapidaire en ceci qu’elle annonce que le libéralisme destine les gens a devenir tous "prolétaires de la jouissance". Pour le résumer brièvement, il s’agit d’un processus global d’inversion qui tent à instaurer la perversion comme nouvelle normalité. On n’en voit malheureusement que trop les effets.
     
    Le rapport entre intériorité et extériorité se retrouve dans la relation entre sujet et objet. Où il apparaît comme évident que le sujet renvoi à l’intériorité et l’objet à ce qui est extérieur. Autrement dit, quand on arrive à "sujéïfier" l’objet, le sujet devient alors objet. Cette inversion conduit à la perversité et à la haine car existentiellement, inverser la relation entre sujet et objet revient à placer le sujet hors de lui même et donc aboutit à la haine et à la violence de manière mécanique. La situation devient si inextricable qu’elle échappe au contrôle, sauf à s’isoler pour retrouver son intériorité véritable.



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    herve_hum 14 février 2014 10:39

    Ce qu’il faut retenir de ce doc, c’est que quelle que soit la violence, elle met toujours en opposition l’intérieur et l’extérieur. Mais cette dualité s’exprime de deux manière.

    Soit d’un groupe à un autre groupe ou individu, soit de l’individu face à autrui ou groupe..

    Dans le premier cas, celui décrit par le doc, il s’agit d’opposer un groupe auquel on appartient (intériorité) face à un groupe désigné comme ennemi (extérieur).

    Dans le deuxième cas, l’agresseur ou supposé agresseur est vue comme étant à l’intérieur de soi et soi même, à l’extérieur. Autrement dit, il y a inversion de la conscience du rapport entre intériorité et extériorité, ce n’est pas l’autre qui est situé à l’extérieur de soi, mais soi même. La violence est justifié par la volonté, le besoin de reprendre possession de son intériorité en repoussant l’autre à l’extérieur. Ce sentiment là est ce qui donne la haine.

    La différence est que le premier cas parle d’une violence sociologique, tandis que le second parle d’une violence pathologique. La responsabilité des individus composant le groupe est absolu dans le premier cas et relative dans le second cas.

    Quand à la criminalité et la délinquance, elles combinent les deux situations, de groupe et particulière. Mais il est clair que dans une société où l’égalité des chances au départ n’existe pas, tout en aiguisant les désirs et stigmatisant les rapports de classes, le sentiment d’exclusion aboutit fatalement à la violence de groupe ( lutte sociale) et individuelle (haine de sa propre condition, extérieure à celle qu’on désire comme intérieure).



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    herve_hum 13 février 2014 17:44

    Un peuple est un amas d’individus partageant, plus ou moins consciemment des modes culturels communs. C’est exactement la condition nécessaire pour transformer un ou des peuples en nation ! En effet, la nation se construit sur l’intégration et la tolérance culturelle, sinon elle ne pourrait pas agréger des peuples différents. Prenez le cas le plus emblématique, les Etats-Unis, il est constituée "en un amas d’individus partageant, plus ou moins consciemment des modes culturels communs". Ce qui fait son unité est sa tolérance culturelle inscrite dans ses lois, placés au dessus de ses gouvernants (enfin, en théorie). Par contre, de cet agrégat est né une culture nationale, tout comme est en train de se constituer une culture planétaire.
     
    Eric Guéguen, vous faites une inversion des rapports qui confirme bien le proverbe selon lequel il n’y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Et ce que l’on ne veut pas voir est toujours ce à quoi on n’est pas prêt à renoncer, si cela va à l’encontre de son propre raisonnement et aspiration.
     
    Ainsi l’histoire de cet ami qui faisait très attention à ce qu’il mangeait jusqu’à une forme d’extrémisme. Sauf qu’il aimait fumer du tabac et du cannabis. Lorsque je lui fit remarquer que fumer s’accordait mal avec sa discipline alimentaire rigoureuse pour prendre soin de sa santé, il me répondit sans sourciller, que fumer était bon pour la santé !!! Il lui fallut pas mal de temps pour reconnaître la fausseté de son raisonnement et admettre cette entorse à sa rigueur alimentaire.
     
    Mais rassurez vous, personne n’y échappe (moi y compris) et peu sont capable de renoncer à leur croyance et lever le voile de devant leur yeux.



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    herve_hum 13 février 2014 15:58

    Eric Guéguen

     

    "La nation est un bon compromis entre l’individu impuissant et l’humanité incommensurable. Une communauté implique nécessairement qu’il y ait soi et les autres, il faut savoir raison garder. Ce qui importe, c’est que chaque nation, reconnaissant en elle-même le besoin de cohésion autour de valeurs communes, soit honnête avec elle-même et admette ce même besoin chez ses voisines."

     

    La nation est une société d’intérêt où les membres sont un ou des peuples. La base culturelle est donc les peuples et non les nations. Si des peuples ont su s’unir pour former des nations sans pour autant abandonner leur identité culturelle, c’est qu’il est possible d’unir les nations autour d’un idéal humain. Le fait est, que la nation est le dernier rempart de la propriété privé, au delà cette dernière s’efface pour ne laisser que le sens de la responsabilité entre les nations, peuples et in fine, les citoyens de cette planète.

     

    En effet, lorsque nous élevons notre conscience au niveau de la planète et de l’Univers, ne reste qu’une propriété, la planète. Mais en même temps, se révèle la conscience que la relation de soi et les autres au stade le plus élevé de la conscience s’est déplacé, entre la vie sur Terre et la vie extra terrestre. Seule l’absence de preuve absolu permet de maintenir la conscience dans sa dimension réduite à la Terre où celle ci compose tout l’Univers sensible, le reste étant du domaine de la foi, religieuse ou non.



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    herve_hum 13 février 2014 14:52

    Rounga,

    Et si c’était l’art qui changeait le monde ?

    Voilà une question à tiroirs multiples. Car je pourrai dire, mais non, c’est la technique. Et un autre, mais non, c’est la philosophie. Mais non, c’est le sport, mais non, c’est la mode, etc...

    L’art participe à changer le monde, comme le reste, mais savoir qui précède qui.

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