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herve_hum

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  • Premier article le 06/12/2012
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  • 3 votes
    herve_hum 24 février 2014 23:05

    Les coups d’Etats en douceur ont besoin de remplir une condition fondamentale, la neutralisation de l’armée.

    Si l’armée est fidèle au président élu, le coup d’état n’a aucune chance de fonctionner.

    Or, au Venezuela, si la majorité des soldats refusent d’obéir à un ordre contre leur président élu selon un principe démocratique, le commandement militaire ne peut faire autrement que de suivre le président.

    Ca, c’est la théorie !



  • 3 votes
    herve_hum 14 février 2014 18:03

    Excellent maQiavel

    je note ceci
     
     Une minorité d’excellence, où les enfants de l’élite continuent d’être éduqués de façon valable (i.e. où la valeur de la discipline et l’autorité du savoir conservent tout leur sens)
     
    Ce qui conforte bien ceci "la liberté exige une grande discipline intérieure, la servitude un minimum et l’esclavage aucune car celle ci est imposé de l’extérieur".
     
    En d’autres termes, l’enseignement de l’ignorance, consiste bien à limiter la capacité des gens à l’autodiscipline émancipatrice, pour les maintenir dans une apathie et incivilité passive ou faiblement active, justifiant leur mise sous tutelle étatique. Ce que dit très bien le doc à la 4ème minute.

    Personnellement, lorsqu’on a été aussi longtemps en condition d’esclave et péniblement élevé à la condition de serviteur, le passage à l’autodiscipline est un travail sur soi très long et éprouvant, dont j’avoue butter encore sur la dernière marche.

     
    Pourquoi ? Parce que l’autodiscipline repose, prend appui sur sa propre volonté et non plus celle d’autrui. Voilà pourquoi elle est si difficile à atteindre et maintenir et si facile de se laisser aller au confort douillet de la tutelle étatique.



  • 1 vote
    herve_hum 14 février 2014 13:39

    « aimez-vous les uns les autres comme vous vous aimez vous-même »
     
    Cette phrase est plus complexe qu’il n’y paraît. En effet, prise seule, elle semble affirmer qu’il n’y a qu’une seule façon de s’aimer et donc d’aimer les autres. Le problème c’est qu’il n’en est rien. Il y a deux manière de s’aimer, par l’attachement et par le détachement. A priori deux concepts opposés et qui donc devrait plutôt mettre en vis à vis l’amour et la haine. Ainsi, si l’attachement est l’amour, le détachement renvoi à la haine et vice versa.
     
    Pourtant il n’en est rien et c’est là le piège de cette phrase, c’est qu’elle peut donner autant une compréhension paisible qui violente.
     
    Explication :
     
    Si je prend l’amour au sens d’attachement, cela signifie donc que je dois m’attacher autant à moi même qu’aux autres, mais se pose un problème. De celui ou celle qui réagit négativement à cet attachement, comment dois je le prendre ? Le rejet ou la condamnation ? Car ce ne peut être l’acceptation étant donné que celle ci requiert le détachement.
     
    Pour ce qui est du détachement, le problème est de savoir où se situe la limite entre détachement et indifférence. Sachant que je ne peux être indifférent à moi même. Ensuite, comment être détaché de moi même et rester centré sur moi même ?

    En fait, la solution est de distinguer l’intériorité et l’extériorité, ce qui est moi et ce qui est l’autre. Ainsi, l’amour de soi consiste en l’attachement à soi même et l’amour d’autrui consiste dans le détachement qui permet d’aimer autrui pour ce qu’il est et non pour ce que nous voulons qu’il soit.
     
    Cette phrase est donc trompeuse, car elle met l’amour intérieur et extérieur sur le même plan, alors qu’ils ne se situent pas sur le même plan ontologique.
     
    La phrase qui ne porte pas d’ambiguité est "aimez vous les uns les autres par le détachement et aimez vous vous même par l’attachement.

    L’enseignement du rapport entre el détachement et l’attachement dans l’amour est ce qui relie les religions entres elles. Car elles disent toutes ou presque, qu’il faut s’attacher uniquement à Dieu (par nature fait partie intégrante de son intériorité d’être) et vivre détaché des autres humains. Cet enseignement est universel et intemporel.



  • vote
    herve_hum 14 février 2014 13:10

    Klendatu,
     
    La jouissance prend lieu et place là où s’efface le sujet. La conclusion de l’ouvrage est lapidaire en ceci qu’elle annonce que le libéralisme destine les gens a devenir tous "prolétaires de la jouissance". Pour le résumer brièvement, il s’agit d’un processus global d’inversion qui tent à instaurer la perversion comme nouvelle normalité. On n’en voit malheureusement que trop les effets.
     
    Le rapport entre intériorité et extériorité se retrouve dans la relation entre sujet et objet. Où il apparaît comme évident que le sujet renvoi à l’intériorité et l’objet à ce qui est extérieur. Autrement dit, quand on arrive à "sujéïfier" l’objet, le sujet devient alors objet. Cette inversion conduit à la perversité et à la haine car existentiellement, inverser la relation entre sujet et objet revient à placer le sujet hors de lui même et donc aboutit à la haine et à la violence de manière mécanique. La situation devient si inextricable qu’elle échappe au contrôle, sauf à s’isoler pour retrouver son intériorité véritable.



  • vote
    herve_hum 14 février 2014 10:39

    Ce qu’il faut retenir de ce doc, c’est que quelle que soit la violence, elle met toujours en opposition l’intérieur et l’extérieur. Mais cette dualité s’exprime de deux manière.

    Soit d’un groupe à un autre groupe ou individu, soit de l’individu face à autrui ou groupe..

    Dans le premier cas, celui décrit par le doc, il s’agit d’opposer un groupe auquel on appartient (intériorité) face à un groupe désigné comme ennemi (extérieur).

    Dans le deuxième cas, l’agresseur ou supposé agresseur est vue comme étant à l’intérieur de soi et soi même, à l’extérieur. Autrement dit, il y a inversion de la conscience du rapport entre intériorité et extériorité, ce n’est pas l’autre qui est situé à l’extérieur de soi, mais soi même. La violence est justifié par la volonté, le besoin de reprendre possession de son intériorité en repoussant l’autre à l’extérieur. Ce sentiment là est ce qui donne la haine.

    La différence est que le premier cas parle d’une violence sociologique, tandis que le second parle d’une violence pathologique. La responsabilité des individus composant le groupe est absolu dans le premier cas et relative dans le second cas.

    Quand à la criminalité et la délinquance, elles combinent les deux situations, de groupe et particulière. Mais il est clair que dans une société où l’égalité des chances au départ n’existe pas, tout en aiguisant les désirs et stigmatisant les rapports de classes, le sentiment d’exclusion aboutit fatalement à la violence de groupe ( lutte sociale) et individuelle (haine de sa propre condition, extérieure à celle qu’on désire comme intérieure).

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