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jack Mandon

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  • Premier article le 14/08/2017
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  • 4 votes
    jack Mandon jack Mandon 25 juillet 2017 19:01

    @ pegase

    Le sacrifice vendéen est la partie visible de l’iceberg.

    La révolution capitaliste de 1789 a pour principal objectif la marchandisation du monde. S’emparer de la totalité de l’espace-temps des demeures de l’être asservi. Le produire pour le vivre humain n’a cessé d’être remplacé par le travailler pour la vente. 

    Les événements de Vendée sont le prolongement des luttes paysannes (jacqueries) de la communauté de l’être, mode de vie archaïque paléolithique. Vieille communauté organique du communisme primordial. Dans le monde grec, après Socrate, les systèmes sociétaux nouveaux asservissants se mettront graduellement en place. En Europe les révoltes paysannes naissent de cette évolution restrictive, des privations, de la suppression des communaux, esprit sacral présocratique, vision christique de la communauté de l’être. L’’Europe moderne est construite sur le même modèle, elle procède de la même infamie. Globalement nos hommes politiques sont de sacrés escrocs car ils ont permis que se prolonge et se modernise ce système esclavagiste en se rangeant du côté des financiers aux ordres du grand capital. L’éradication de la classe paysanne européenne a été conçu dans le même esprit en 1914-1918. Dans le même esprit, il est un phénomène programmé par les responsables des nations, patrons et gauchos confondus de remplacer tous les chieurs que nous sommes, avec notre esprit vendéen de revendication, par des immigrés faméliques qui seront très heureux de travailler à moindre coût en fermant leur gueule. Continuez bandes d’idiots de voter pour des crétins comme macron.





  • 1 vote
    jack Mandon jack Mandon 25 juillet 2017 13:28

    @Miona

    Claude Monet, l’un des maîtres les plus constants de l’impressionnisme, né dans la seconde moitié du XIXe siècle ne fut pas épargné. Dans ce cas précis, entre les règles académiques, le jury, les valeurs formelles connues et l’innovation, l’avant-gardisme, la recherche, le balancier de l’horloge de chronos oscille en permanence scandant le mode d’être de l’humain en marche. Charles Baudelaire, en qualité de critique d’art, s’arrête à Delacroix, 1ère partie du XIXe siècle, dans son évocation poétique des Phares. C’est sans doute longtemps, longtemps après que les poètes sont disparus que l’on a suffisamment de hauteur de vue pour capter le message suggéré. Dans le feu de l’action et de l’émotion, le cherchant dénonce la tyrannie alors qu’il se sent incompris. Paradoxalement il est taxé de révolutionnaire. L’univers impressionniste est féminin, maternel, apaisant, comme issu du ventre bucolique de Gaïa. Flottant dans l’imprécision des formes, au chromatisme lumineux, riche et dilué dans une gestation paisible et matriarcale. En opposition radicales aux effroyables mutations patriarcales, sociales, industrielles et guerrières de ce temps.

    De plus, cela pourrait surprendre, le jury était pratiquement élu par tirage au sort, c’est à dire plus juste qu’aujourd’hui. Seulement voilà, aujourd’hui comme hier, le conditionnement du peuple n’est pas en reste. Les apparences faussaires ont simplement évolué. Dans la même ligne, le mouvement impressionniste représente plus une évolution artistique qu’une révolution. La libre culture ferait la différence.

    Le mouvement du balancier évoqué plus haut nous parle d’un retour naturel et culturel de toute chose. À travers la PNL, on pourrait mettre en avant le bien fondé pédagogique de la flexibilité.





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    jack Mandon jack Mandon 24 juillet 2017 14:17

    @wendigo

    Il faut être soi-même, au plus près de la sincérité, au risque de la solitude. Les solitaires oscillent entre l’originalité et l’échec, c’est assez inconfortable. A un certain âge, deviennent blindés ou liquides. Satisfait de tenir encore dans la position verticale.

    Ce n’est pas de Thalès, Parménide, Anaximandre ou Héraclite...de moi tout simplement, un guerrier anté-socratique inconnu.



  • 1 vote
    jack Mandon jack Mandon 24 juillet 2017 13:56

    Van gogh, sauf respect que je lui doit, est un ami de longue date.
    Pas un ami paisible, certes.

    Bipolaire, comme Baudelaire, c’est un monde clos infiniment riche, cela fait plus de 50 ans que je m’intéresse à lui, artistiquement, humainement et aussi pour la complexité de sa problématique psychique.
    Van Gogh est quelque part un anté-socratique, plus spécialisé que Léonard et sans doute plus tourmenté.
    Il se voulait tendre, il était si maladroit dans sa naïveté d’enfant qu’il effraya tout le monde, même Paul Gauguin qui n’était pas un tendre. On ne lui connaît la vente d’un seul tableau, les vignes rouges...pour rien. Son frère Théo le porta à bout de bras, tendrement et financièrement, et mourut un an après lui. Ils sont enterrés dans le petit cimetière d’Auvers sous un tapis de lierre. Nous sommes dans l’époque des balbutiements de la psychanalyse et de la psychiatrie, ceux qui analysent au lieu d’aimer.
    Comme on a tout dit sur Vincent, j’ajouterais qu’il avait un talent pour l’art caricatural. Attention, rien de limitant et de trivial. Son raffinement et sa grande sensibilité lui avaient sans doute offert en héritage esthétique, l’humanisme, la culture orale, les rituels carnavalesques du théâtre populaire. Van Gogh aimait les gens mais peut être était-il très critique dans le sens noble du vocable. De plus, sa grande sincérité l’exposait au rejet, au mépris. Par son immense culpabilité maladive il s’autodétruisait. Son art est assez compensatoire. Il règle ses comptes...peut être sans le savoir. Aujourd’hui il souffrirait au centuple dans l’ambiance creuse et fausse macronique.

    Vincent Van Gogh 1853-1890, un homme de phosphore et de sang... - Agoravox


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    jack Mandon jack Mandon 24 juillet 2017 13:07

    Pour Delacroix, le romantique absolu, voici ce que nous dit Baudelaire :

    Delacroix, lac de sang hanté des mauvais anges,
    Ombragé par un bois de sapins toujours vert,
    Où, sous un ciel chagrin, des fanfares étranges
    Passent, comme un soupir étouffé de Weber ;

    (extrait des phares)

    Époque projective, chaotique, meurtrière et rutilante, que celle projective du romantisme, et de Delacroix en particulier. Le retour du lyrisme après une révolution bourgeoise et capitaliste lamentable et les décompensations napoléoniennes heureuses mais aussi désastreuses. Les artistes sont des filtres, des capteurs et les meilleurs romanciers, journalistes et historiens de leur temps.

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