Le
sacrifice vendéen est la partie visible de l’iceberg.
La
révolution capitaliste de 1789 a
pour principal objectif la marchandisation du
monde. S’emparer de la totalité de l’espace-temps
des demeures de
l’être asservi. Le
produire pour le vivre humain n’a cessé d’être remplacé par
le travailler
pour la vente.
Les
événements de Vendée sont le prolongement des luttes paysannes
(jacqueries) de la communauté
de l’être,
mode
de vie archaïque paléolithique.Vieille
communauté organique du communisme primordial. Dans le monde grec,
après Socrate, les systèmes sociétaux nouveaux
asservissants se mettront graduellement en place.En
Europe
les révoltes paysannes naissent de cette
évolution restrictive,
des privations, de
la
suppression des communaux, esprit
sacral présocratique, vision christique de la communauté de l’être.L’’Europe moderne est
construite sur le même modèle, elle
procède de la même infamie. Globalement nos hommes politiques sont
de sacrés
escrocs car ils ont permis que se prolonge et se modernise ce système
esclavagiste en se rangeant du côté des financiers aux
ordres
du grand capital. L’éradication
de la classe paysanne européenne a été conçu dans le même esprit en
1914-1918.
Dans le même esprit, il est un phénomène programmé par les
responsables des nations, patrons et gauchos confondus de remplacer
tous les chieurs que nous sommes, avec notre esprit vendéen de
revendication, par des immigrés faméliques qui seront très heureux
de travailler à moindre coût en fermant leur gueule. Continuez bandes d’idiots de voter pour des crétins comme macron.
Claude
Monet, l’un
des maîtres les plus constants de l’impressionnisme,
né
dans la seconde moitié du XIXe siècle
ne fut pas épargné. Dans ce
cas précis, entre les règles académiques, le
jury, les valeurs formelles
connues et l’innovation, l’avant-gardisme, la
recherche, le balancier
de l’horloge de chronos oscille
en permanence scandant le
mode d’être de l’humain en marche.Charles Baudelaire, en
qualité de critique d’art, s’arrête à Delacroix, 1ère
partie du XIXe siècle, dans son évocation poétique des Phares.
C’est sans doute longtemps,
longtemps après que les poètes sont disparus que l’on a
suffisamment de
hauteur de vue pour capter le message suggéré.
Dans
le feu de l’action et de
l’émotion, le cherchant dénonce la tyrannie alors qu’il se sent
incompris. Paradoxalement il
est taxé de révolutionnaire.
L’univers impressionniste est féminin, maternel, apaisant, comme
issu du ventre bucolique de Gaïa. Flottant
dans l’imprécision des formes, au chromatisme lumineux,riche et
diluédans
une gestation paisible et
matriarcale. En
opposition radicales aux
effroyables mutations
patriarcales,sociales, industrielles et
guerrières de ce temps.
De
plus, cela pourrait surprendre, le jury était pratiquement élu par
tirage au sort, c’est à dire plus juste qu’aujourd’hui.
Seulement voilà, aujourd’hui comme hier, le conditionnement du
peuple n’est pas en reste. Les apparences faussaires ont simplement
évolué. Dans la même ligne, le mouvement impressionniste
représente plus une évolution artistique qu’une révolution. La
libre culture ferait la différence.
Le
mouvement du balancier évoqué plus haut nous parle d’un retour
naturel et culturel de toute chose. À travers la PNL, on pourrait
mettre en avant le bien fondé pédagogique de la flexibilité.
Il faut être soi-même, au plus près de la sincérité, au risque de la solitude. Les solitaires oscillent entre l’originalité et l’échec, c’est assez inconfortable. A un certain âge, deviennent blindés ou liquides. Satisfait de tenir encore dans la position verticale.
Ce n’est pas de Thalès, Parménide, Anaximandre ou Héraclite...de moi tout simplement, un guerrier anté-socratique inconnu.
Van gogh, sauf respect que je lui doit, est un ami de longue date. Pas un ami paisible, certes.
Bipolaire, comme Baudelaire, c’est un monde clos infiniment riche, cela fait plus de 50 ans que je m’intéresse à lui, artistiquement, humainement et aussi pour la complexité de sa problématique psychique. Van Gogh est quelque part un anté-socratique, plus spécialisé que Léonard et sans doute plus tourmenté. Il se voulait tendre, il était si maladroit dans sa naïveté d’enfant qu’il effraya tout le monde, même Paul Gauguin qui n’était pas un tendre. On ne lui connaît la vente d’un seul tableau, les vignes rouges...pour rien. Son frère Théo le porta à bout de bras, tendrement et financièrement, et mourut un an après lui. Ils sont enterrés dans le petit cimetière d’Auvers sous un tapis de lierre. Nous sommes dans l’époque des balbutiements de la psychanalyse et de la psychiatrie, ceux qui analysent au lieu d’aimer. Comme on a tout dit sur Vincent, j’ajouterais qu’il avait un talent pour l’art caricatural. Attention, rien de limitant et de trivial. Son raffinement et sa grande sensibilité lui avaient sans doute offert en héritage esthétique, l’humanisme, la culture orale, les rituels carnavalesques du théâtre populaire. Van Gogh aimait les gens mais peut être était-il très critique dans le sens noble du vocable. De plus, sa grande sincérité l’exposait au rejet, au mépris. Par son immense culpabilité maladive il s’autodétruisait.
Son art est assez compensatoire. Il règle ses comptes...peut être sans le savoir. Aujourd’hui il souffrirait au centuple dans l’ambiance creuse et fausse macronique.
Pour Delacroix, le romantique absolu, voici ce que nous dit Baudelaire :
Delacroix, lac de sang hanté des mauvais anges, Ombragé par un bois de sapins toujours vert, Où, sous un ciel chagrin, des fanfares étranges Passent, comme un soupir étouffé de Weber ;
(extrait des phares)
Époque projective, chaotique, meurtrière et rutilante, que celle projective du romantisme, et de Delacroix en particulier. Le retour du lyrisme après une révolution bourgeoise et capitaliste lamentable et les décompensations napoléoniennes heureuses mais aussi désastreuses. Les artistes sont des filtres, des capteurs et les meilleurs romanciers, journalistes et historiens de leur temps.