Entre l’humour décapant, débridé en cascade dans lequel vous vous vautrez avec délice et talent et l’humour noir en niqab, sur un autre clip du VIIIe siècle, oui les clips existaient déjà à cette époque, je comprends mieux la nécessité de cultiver la flexibilité. Heureusement que la nature est là pour me permettre de me recadrer et garder la confiance naïve des lendemains qui échapperont toujours aux facéties culturelles de l’humanité poubelle. Merci pour la distraction, le rire est la meilleure thérapie.
Septique, parce que
ça sent mauvais, et pour me jouer du scepticisme ambiant.
La
clientèle des psy, en général est majoritairement féminine,
artistique ou assimilée.
La
composante féminine de ces personnes, femmes ou hommes est fortement
anima, yin.
Pour
cette raison, par exemple, Michel Onfray tribun martial, très engagé
politiquement, n’entend rien à la psychanalyse. En bonne logique,
il démolit Freud et Dolto et par la même occasion Jésus qu’il
mythifie. Il eut été mieux avisé pour ce dernier de consulter les
spécialistes juifs sur le Talmud. Ils auraient confirmé que Jésus
était irrespectueux des choses mosaïques, qu’il était glouton et
parfaitement infréquentable, il appelait Dieu papa quand le « saint
livre » ne prononce point le nom de Dieu, on ne peut voir Dieu
et survivre qu’ils disent les docteurs de la loi. Pour cette raison
on le renvoya dans le royaume de son père. comme il était insoumis
et insurrectionnel, il en revint. De plus, 2000 ans plus tard on se
demande ce qu’il est devenu, c’est un emmerdeur sans doute pour
un bon juif et même pour un goy moyen. Si j’étais musulman je
serais en danger de mort. Des rigolos ceux là, d’ailleurs pas
drôle du tout. Chacun pense, aime, agit selon son entendement et son
caractère. Michel Onfray, je le trouve maladroit quand il ose parler
d’art, de religion ou de spiritualité. Cela même en fait un athée
mesquin, je le regrette car je respecte son courage politique et sa
force de travail, je l’aime bien.
Quant
à la femme évoquée d’une manière parcellaire et décousue par
les psychanalystes, ce n’était pas probant, voire même grossier.
Tout à fait dans l’esprit de critique et non pas l’esprit
critique.
Je
pense aussi à des femmes célèbres qui n’avaient cure de la
psychanalyse, elles partageaient bien sur une composante masculine
peu commune. (Animus, yang surdimensionné) Je pense à Marie Curie,
1er prix Nobel de physique de l’histoire, probablement,
l’une des premières scientifiques. Bien entendu athée. Simone
Weil, philosophe chrétienne, insurrectionnelle et mystique, un cas
très particulier. Elle aurait pouffé de rire (s’esclaffant comme
un soudard, son habitude) si on lui avait parlé psychanalyse. Louise
Michel, communarde parisienne mondialement connue, militante
anarchiste, enseignante frondeuse et courageuse. La psychanalyse ?
Aux barricades !
Rosa
Luxembourg, d’origine russe, comme son nom ne le souligne pas.
Marxiste, théoricienne, révolutionnaire très engagée jusqu’à
la mort. La psychanalyse ? Une distraction bourgeoise.
Toutes
ces femmes d’exception, minoritaires, hélas, à l’Animus
puissant, très yang n’avaient on le conçoit bien, rien à faire
avec la psychanalyse ni avec les hommes d’ailleurs, sinon pour en
faire des compagnons de lutte ou de réflexion pour reconstruire le
monde.
La
psychanalyse s’adresse aux êtres, femmes ou hommes à la
composante féminine, Anima, yin prépondérante. Question de
sensibilité, de caractère, de culture évidemment.
" Malgré tout ce que j’ai pu en dire, je ne sais toujours pas pourquoi mes patients guérissent".(Lacan)
C’est honnête. La psychanalyse flirte avec l’irrationnel, l’art et le spirituel. C’est sans doute ce qui déconcerte les scientifiques convaincus. La confiance entre deux êtres humains, le prétendu malade et le prétendu soignant, c’est une alchimie qui prend des proportions inexplicables. En finalité, les substances sans effet, les placébos, sont souvent un élément essentiel pour les essais cliniques des médicaments.
Vous avez raison les septiques, accordez votre confiance aux médicaments vous servirez pleinement le capitalisme de la société de l’avoir qui vous vassalise. Il faut surtout garder une confiance absolue au système de la crétinerie universitaire. .