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Squalll

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    Squalll 7 janvier 2017 12:48

    @Joe Chip
    D’où proviennent ces idées ? Je dois avouer ne pas comprendre.

    Ça me semble trop tard sinon, j’ai récemment discuté avec une personne s’identifiant elle-même comme maoïste,m’expliquant que le seul racisme qui pouvait exister était le racisme structurel. On arrivait, petit à petit en discutant, à ce concept de "privilège blanc" qui serait bien réel en France.
    Ce qui m’a surpris, c’est à quel point son discours était américain. Remplaçant d’abord la question des inégalités sociales à la française (bref, Bourdieu) pour une vision raciale. Mélangeant la situation des noirs aux États-Unis (donc issus de l’esclavage) avec celles de nos immigrés (et donc de la colonisation).
    Je ne pense pas qu’il ait eu tort sur tout, mais j’ai trouvé cette importation de concepts purement américains assez révélatrice. 

    http://www.minorites.org/index.php/2-la-revue/1392-le-racisme-anti-blanc-n-existe-pas-mais-il-a-gagne.html

    Cet article résume assez bien sa pensée.

    Je ne pense pas que tout soit faux, mais je n’arrive pas à comprendre pourquoi ces idéologues ne parviennent pas à voir les effets catastrophiques de ces discours. Pointer du doigt les blancs, les hommes, les hétéro pour affirmer qu’ils constituent une caste privilégiée, alors que précisément les blancs sont tout autant touchés par le déclassement social me semble absurde. En plus de donner bien sûr des excuses pour justifier l’échec des populations mal intégrées économiquement, entretenant ainsi leur frustration et ressentiment à l’égard de la société.
    D’où viennent ces discours ? Comment se sont-ils développés aux États-Unis et pourquoi ont-ils encore une quelconque crédibilité ? J’ai essayé d’en discuter avec des Américains, on m’a répondu que c’était un vieux complot de l’URSS, qui agissait dans des entreprises de subversion des esprits dans les facs américaines, pour déstabiliser le pays. C’est possible, mais l’explication me parait trop facile et datée. 



  • 1 vote
    Squalll 7 janvier 2017 12:28

    Merci pour ces vidéos.


    Il est toujours amusant de voir que le patriotisme japonais est extrêmement fort, mais s’est déplacé. Plus de "Nihon banzai" en agitant le drapeau du soleil levant, mais une grande fierté dans tout ce qui constitue "l’âme japonaise". Au Japon, quand je regardais la télé, c’était sans cesse des documentaires pour nous expliquer à quel point ce plat japonais est excellent, vanter les mérites des artisans, de la culture traditionnelle. Aussi, le Japon ne me semble pas bloqué et frustré dans son rapport à l’Occident.
    Là où nous les Français nous avons toujours peur de l’américanisation et de perdre notre culture, les Japonais ont adopté beaucoup de mots d’origine anglaise dans leur langue. Les grandes marques américaines sont toutes présentes dans l’archipel. Mais les Japonais n’ont pas de complexes, ils savent encore qu’ils sont Japonais même s’ils vont au Mac Donald.


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    Squalll 30 décembre 2016 00:44

    @Joe Chip
    C’est vrai que le modèle allemand sous fond de pureté ethnique apporte ses avantages. Mais ce dernier n’est-il pas aussi une construction artificielle ? On a beaucoup accusé la France d’avoir mené une politique assimilationiste ferme, voire génocidaire selon les plus revendicatifs, envers ses langues locales. Pourtant c’est un phénomène qui a touché énormément de pays, dont l’Allemagne. Quand les Prussiens ont annexé l’Alsace, ils ont tout fait pour éliminer l’alsacien, vu comme un allemand bâtard. Et c’est sans parler des tentatives d’assimilation, plus ou moins réussies, des minorités de l’empire (Polonais, Baltes etc.). Bien sûr, c’est moins médiatisé que le cas français.

    Après je ne suis pas du tout spécialiste du monde allemand, mais j’ai du mal à imaginer que celui-ci n’obéisse pas aux mêmes règles que ses États voisins, qui sont tous des constructions.



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    Squalll 29 décembre 2016 07:53

    @Joe Chip
    C’est quand même ironique de voir qu’aujourd’hui l’Allemagne semble être le pays le moins successible d’être balkanisé, y compris par rapport à des pays unifiés plus anciennement (le Royaume-Uni, l’Espagne). Pourtant les identités locales semblent demeurer plutôt fortes.

    En tous cas, ça fait plaisir de vous relire ici. 

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