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lariost

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    lariost 18 novembre 2015 10:53

    @lariost

    C’est sympa de tout justifier par l’inconscient, par la construction mentale, mais j’ai peur que cela soit en réalité plus compliqué que cela. Il faut relire le joueur généreux de Baudelaire, le diable serait le premier intéressé par tous vos arguments, lui aussi il est pour la disparition de la "superstition", pour l’utilisation de la raison, par contre il commence à tiquer dès qu’on finit par dire que sa plus belle ruse, elle est précisément de faire croire qu’il n’existe pas, qu’il n’y a pas de surnaturel ...

    J’utilise moi aussi mon cerveau, et je m’interroge sur la santé mentale de ces gens qui n’écrivent que des chansons qui ne semblent tourner qu’autour du sexe, de l’immanence, de la jouissance, de la mort, de la perdition. Le métal ce n’est pas que cela, on y trouve de tout, il y a même du métal écolo, mais ce groupe par contre, a l’air quand même bien frappé quand on y regarde de près, la cover de la chanson de Duran Duran n’est pas anodine. Et d’ailleurs on sait aussi que le satanisme ça existe, que ce n’est pas qu’une vue de l’esprit, qu’il y a des gens qui ont le cerveau complètement retourné et qui vouent un culte à Satan, c’est comme ça, ça fait partie de notre époque, faut faire avec ...

    Alors, une chanson ou deux, ça pourrait encore passer, mais quand tout finit par tourner autour de cela, que faut-il en penser ? Et que faut-il penser de ces gens qui vont à ce genre de concert et qui ne semblent même pas gêner par la récurrence de toute cette thématique, qui semblent même heureux de baigner dans cette immondice ?

    Bref tout ça pour dire que la seule chose à faire quand on a réfléchi de manière un peu moins terre à terre, c’est encore de prier pour le salut de leurs âmes qui n’ont sans sans doute pas mérité cela, l’avantage quand on croit au surnaturel, c’est aussi qu’on croit à la prière.



  • 2 votes
    lariost 18 novembre 2015 00:58

    @lariost

    Le métal tourne autour de cela quand même, il ne faudrait pas le nier non plus, on pourrait évoquer les fameux Judas Priest, ou alors les groupes avec des acronymes sympas comme ACDC pour Anti Christ Devil Child ou encore KISS pour Knight In Satan Service. 

    Et puis le Rock en général a toujours eu une fascination certaine pour des types comme Aleister Crowley (Beatles, Pink Floyd ...). Il y a aussi le fameux et mythique Bluesman Robert Johnson qui aurait pris des cours particuliers de guitare avec le diable lui-même !

    La gloire, les femmes, l’argent, la célébrité, tout cela aurait-il un prix ?

    Alors est-ce qu’on se situe seulement au niveau du sarcasme ? de la plaisanterie ? Personnellement je n’en suis pas tout à fait persuadé. Avec ce genre d’événement on peut au moins se poser la question 2 minutes et y réfléchir.

    Surtout que c’est récurent avec les groupes de métal, il y a même pas deux semaines, dans une discothèque en Roumanie dans laquelle un groupe de métal jouait (GoodBye to gravity), il s’est produit un incendie, tout s’est embrasé en quelques secondes, il y avait peu de sorties de secours, résultat : 27 morts 180 blessés ...

    Tiens, j’y pense, est-ce un hasard par exemple si au niveau du cinéma, le long métrage qui a connu le plus de morts (9), film pourtant avec peu d’acteurs, très loin d’une grosse production est le film "l’exorciste" ?



  • 4 votes
    lariost 17 novembre 2015 23:59

     Jean Robin a bien saisi où se situe l’enjeu pour le chrétien : l’enjeu ne se situe pas au niveau du corps, la mort ne compte pas dans un sens, ce qui compte c’est le salut de son âme. Or le salut de l’âme dépend de l’état dans laquelle elle se trouve au moment de sa mort (plusieurs paraboles dans les évangiles en témoignent le voleur, les vierges folles ...), et pour tous ceux qui sont tombés au Bataclan, ce n’est clairement pas très édifiant, on ne peut pas dire qu’elles sont mortes en état de grâce. Le petit "cornuto", ce petit geste de la main tant pratiqué lors de ces concerts, ce n’est pas non plus neutre de signification quand on y pense ...


    Je confirme ce que dit Jean Robin, on peut même aller plus loin, puisque ce n’est pas seulement une chanson qui pose problème dans ce concert mais plutôt la setlist entière.

    1 Only Want you
    2 Don’t speak (I came to make a bang !)
    3 Cherry Cola
    4 Silverlake (KSOFM)
    5 Oh Girl
    6 Save a Prayer (reprise de Duran Duran)
    7 Kiss the devil

    Tout est très orienté sexuellement avec ce groupe, Silverlake est une belle merde au passage, mais j’invite chacun à analyser particulièrement les morceaux 2 et 6 qui sont les plus intéressants avec le dernier bien entendu.

    Ecoutez sur youtube les bruits qui ponctuent la chanson 2, écoutez les paroles, il s’agit d’un homme qui s’infiltre furtivement sans bruit pour cibler et flinguer à tout va et qui demande de pas broncher, rien que ça.
    La chanson 6 reprise de Duran Duran, elle est basée sur le thème qu’il faut vivre dangereusement l’instant, vivre du frisson et reporter sa prière au lendemain matin, du genre y a rien qui presse. Etrange proposition quand on sait que ce soir là, pour certains, il n’y aura justement pas de lendemain ...
    Le diable est jusque là donc dans les détails, il a annoncé la couleur, il a mis en place les stratagèmes pour qu’on ne prie surtout pas et qu’on ne lui échappe pas, et puis vient "Kiss the devil", et c’est là qu’il finit par se dévoiler dans toute son horreur et lui ce qu’il est venu prendre à tout prix ce soir là, ce sont des âmes. Et oui, on ne la lui fait pas au diable, il connait parfaitement les enjeux ...


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    lariost 8 octobre 2015 20:01
    Le débat est intéressant, les deux maîtrisent bien l’actualité et les faits marquants, leur analyse ne manque pas d’intérêts. Abauzit même s’il peut être cash au niveau prosélytisme catholique et eschatologique, parce qu’il veut témoigner et que c’est plus fort que lui, n’a pas quelque chose de hautain, pompeux comme on pouvait trouver ça par exemple chez un Franck Abed, ça passe plutôt bien. 
    Là où il devrait se soigner un peu c’est peut-être sur le côté social, à trop vilipender les gauchistes, on pourrait penser que la question sociale n’a pas d’intérêts, alors que c’est juste en réalité que les gauchistes l’attaquent par le mauvais bout, là dessus il devrait être plus clair.

    On pourrait croire aussi qu’il y a une petite forme de vantardise, de vanité chez Adrien Abauzit, mais il s’agit plus à mon avis de mettre en avant le panache, le plaisir qu’il y a à mettre son grain de sable personnel dans les rouages trop bien huilés du mondialisme.
    Il montre que même à un humble niveau et sur des sujets précis mais qui ne manquent pas d’intérêts (Pétain), et bien ça fonctionne, il peut y avoir une prise de conscience, il incite en cela tout le monde à en faire autant, il montre le côté viral que tout cela peut prendre et qu’il ne faut en définitive pas grand chose, certes, comme lui, on peut être animé de nobles sentiments mais l’envie de faire chier le système et de rire un bon coup de toute la connerie ambiante peut également très bien suffire.

    Très bonne analyse des deux, c’est assez vivifiant, ils démontrent qu’en définitive la peur est en train de changer de camp, que quelque chose s’est enclenché et que toutes les contre-mesures qui seront prises seront à terme voués à l’échec, que même le terrorisme intellectuel comme on le voit avec le mot "race", ne marchera pas mais qu’au contraire cela dévoilera toujours un peu plus du réel et surtout de l’idéologie qui règne.


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    lariost 15 septembre 2015 09:45

    @Avlula

    L’intercession des saints, le culte des saints, quand on se penche dessus, c’est vraiment quelque chose de fascinant, d’illimité. J’ai vraiment du mal à comprendre le point de vue protestant, peut-être là encore parce qu’il me parait trop froid, neutralisé, pasteurisé. Ca parait peut-être plus présentable, plus rationnel, sauf que ça perd aussi énormément en saveur.

    Dieu s’est incarné, et Jésus a eu des disciples, des parents, des amis, ce Dieu qui s’est fait des amis sur Terre, et même avant son incarnation, il y avait des gens respectables, des prophètes, des saints, des patriarches, la question est comment va-t-il les traiter dans le ciel ?

    Quand je regarde la définition de vénérer, j’obtiens la réponse : éprouver un profond respect pour quelqu’un. Et justement est-ce que je n’éprouve pas un profond respect pour tous ceux qui ont suivi le Christ, qui ont décidé de porter leur croix, de prêcher l’évangile ? Ne faudrait-il pas respecter aussi ces amis de Dieu ? N’est-ce pas une grande chance de les avoir en exemple ? Ne pouvons-nous pas remercier notre Dieu de nous les avoir donnés ? D’ailleurs le culte des saints n’est-il pas en réalité un véritable culte de Dieu ? un culte de sa grande générosité ? de son goût pour la différence et la multitude car aucun saint ne se ressemble, tous ont des dons divers et variés ?

    Quand nous prions un saint, que nous lui demandons d’intercéder pour nous ou pour d’autres, le mot final que nous avons ne revient-il pas à Dieu ? N’est-ce pas Dieu qui répond à leurs appels qu’ils savent mieux formuler que nous ?Ce culte, n’est-il pas un grand merci à Dieu de nous les avoir donnés en exemple afin de pouvoir parvenir comme eux à la félicité ? 

    Comment ? Que dites-vous ? Ce culte serait diabolique ! Ce Dieu serait donc un Dieu jaloux vous me dites ? Dieu jaloux des amis qu’il s’est fait, amis qui nous disent pourtant qu’eux-mêmes ne sont rien en comparaison, que seul Dieu compte. Marie une divinité qui ferait de l’ombre à Dieu alors que ce qu’il y a de plus important pour elle, c’est justement ce divin fils qu’elle tient dans les bras ?
    Franchement, j’ai du mal à voir un quelconque sérieux la dedans, ou alors comme je l’ai dit, ce n’est pas la même foi, la même générosité de Dieu, la même expérience du divin en fin de compte.

    Le culte des saints, est en plus quelque chose de vérifiable, d’incarner, il suffit de se rendre dans les églises, si possible anciennes, respectables, pour constater les Ex Voto, c’est à dire que certaines personnes ont eu recours à l’intercession d’un saint et qu’ils ont obtenu gain de cause. Qu’ils soient morts ou vivants cela joue peu, les saints thaumaturges sont souvent autant efficaces par leur intercession de leur vivant qu’une fois mort, donc on aurait tendance à penser qu’ils sont toujours actifs même morts, que Dieu leur accorde les mêmes droits parce qu’ils lui sont très chers, qu’ils sont donc auprès de Dieu dans ce qu’on appelle communément l’église triomphante, celle à laquelle nous pouvons recourir.

    Il y a de plus plein de saints qui m’ont fait comprendre tout un tas de choses, j’ai beaucoup appris par eux et j’ai encore plus à apprendre, que ce soit par les saints les plus versés dans la théologie, les humbles, les mystiques, les consumés par Dieu, ceux qui sont au service du prochain, du plus pauvre, parce que tout simplement dans le plus pauvre, ils voient le Christ. J’ai pris des claques en compréhension de Dieu et de son oeuvre avec le Curé d’Ars réputé pourtant piètre théologue, j’ai compris comment des choses en apparence compliquées peuvent devenir toutes simples. Quand je lis du saint Augustin, j’ai l’impression qu’il est vivant, à côté, tellement par son langage on peut sentir son coeur embrasé. Et c’est sans doute cela qui me rend difficile l’impossibilité de penser que les saints ne sont pas auprès de Dieu, les saints et Blaise Pascal aussi.

    D’ailleurs, tout cela me fait penser à ce passage de Nietzsche dans le gai savoir, qui lui aussi à ses saints et qui explique ainsi d’une certaine manière ce phénomène si étrange d’avoir l’impression qu’ils sont vivants :

    "La descente aux enfers : Moi aussi, j’ai été aux Enfers comme Ulysse et j’y serai souvent encore ; et pour pouvoir parler à quelques morts, j’ai non seulement sacrifié des béliers, je n’ai pas non plus ménagé mon propre sang. Quatre couple d’hommes ne se sont pas refusés à moi qui sacrifiais : Epicure et Montaigne, Goethe et Spinoza, Platon et Rousseau, Pascal et Schopenhauer. C’est avec eux qu’il faut que je m’explique, lorsque j’ai longtemps cheminé solitaire, c’est par eux que je veux me faire donner tort et raison, et je les écouterai lorsque devant moi ils se donneront tort et raison les uns aux autres. Quoi que je dise, quoi que je décide, quoi que j’imagine pour moi et les autres : c’est sur ces huit que je fixe les yeux et je vois les leurs fixés sur moi. Que les vivants me pardonnent s’ils m’apparaissent parfois comme des ombres, tellement ils sont pâles et attristés, inquiets, et, hélas ! tellement avides de vivre : tandis que ceux-là m’apparaissent alors si vivants, comme si, après être morts , ils ne pouvaient plus jamais être las de vivre. Or, ce qui importe, c’est bien cette vivace pérennité : que nous fait la "vie éternelle", et, en général, la vie !"

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